Kader Akerma publie la première grammaire kabyle

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Kader Akerma publie la première grammaire kabyle
Kader Akerma publie la première grammaire kabyle

Le monde de l’édition kabyle vient s’enrichir d’un produit tout à fait nouveau : une grammaire. Rien à voir avec les manuels de grammaire publiés ça et là et qui laissent une impression de déjà-vu. Selon l’auteur, il s’agit de la première grammaire kabyle, mais aussi amazigh.

Un coup d’oeil sur les pages suffit pour se rendre compte qu’il s’agit là d’un tournant dans le domaine. Ici, tout est nouveau : l’alphabet (entièrement latin), un classement non conventionnel des lettres de l’alphabet, les règles grammaticales claires et précises, un système de « canons » et de moules, un balisage pour les mots nouveaux…

Les mécanismes et le fonctionnement de la langue sont expliqués de façon logique, raisonnée mais dans un langage simple. On a l’impression, tant tout est nouveau dans le livre, de lire pour la première fois un traité exhaustif sur la langue kabyle : le sujet, selon l’auteur, est entièrement abordé sous un angle « kabyle », et non français ou arabe comme il a été fait jusqu’ici. L’auteur va jusqu’à mettre de côté des concepts de la linguistique conventionnelle pour travailler le kabyle « en kabyle ».
Amghid Illeli l’a rencontré.info.

Entretien.

Amghid Illeli : Kader Akerma est inconnu au bataillon sur la scène amazigh. Qui est-il donc ?

Kader Akerma : Inconnu oui. Mais actif depuis longtemps. Ce travail par exemple (la grammaire) je l’ai commencé en 1991. Donc bien avant tamazight di lakul.

Amghid Illeli : Comment est venue chez vous l’idée d’écrire une grammaire ?

K. Akerma : J’ai entrepris en 1991 de traduire un livre vers le kabyle. J’ai fait je crois deux pages et je me suis arrêté. Car je venais d’acquérir la conviction que le système d’écriture utilisé n’est pas fiable. C’est une conviction irréversible, j’ai donc laissé tomber la traduction pour me lancer dans la recherche linguistique proprement dite. C’est ainsi que j’ai commencé à inventer, à mettre au point une grammaire.

Amghid Illeli : Tout seul ?

K. Akerma : Non seulement tout seul, mais j’ai fait en sorte que je travaille incognito. Et aussi que je reste pratiquement nul dans le système couramment utilisé, pour éviter d’être influencé ou de céder à la facilité dans mes recherches. Je savais mettre un signe devant l’autre, pas plus. Ce qui était d’ailleurs suffisant, pour une écriture phonétique.

Amghid Illeli : Et c’est parti pour 20 ans de recherches dans le secret le plus total ?

K. Akerma : Je ne pouvais pas communiquer mon travail à autrui avant qu’il soit terminé ou presque. Il faut dire que le système tamaamrit est largement répandu. Il tient pour ainsi dire le monopole, y compris à l’extérieur de la Kabylie. Je ne pouvais pas rendre publiques mes recherches puisque toute autre écriture serait assimilée à une rivale, et non au résultat d’un travail de recherche. La chose est confirmée ces derniers jours sur internet, où j’ai reçu quelques insultes croustillantes. Les gens comprennent tout de suite que je m’attaque à dda Lmulud, pour qui j’ai le plus grand respect. Vous imaginez le sacrilège ? Le crime impardonnable ?

Amghid Illeli : Mais votre grammaire s’attaque bel et bien à celle de dda Lmulud. Inutile de dire le contraire.

K. Akerma : Le progrès ne détruit pas, il améliore, il fait avancer. Et puis de toutes façons les deux systèmes ne sont pas comparables pour parler d’attaque ou de rivalité.

Amghid Illeli : Pourquoi pas comparables ?

K. Akerma : On ne fait pas de comparaison entre une écriture phonétique et une grammaire. Ce qui vient d’être publié est une grammaire, la première dans le monde amazigh. Enfin, jusqu’à preuve du contraire. C’est donc une erreur d’opposer les deux systèmes. Au lieu de considérer ce travail comme une remise en cause de ce qui est déjà produit, il est plus rationnel de le regarder comme un passage du phonétique vers le grammatical.

Amghid Illeli : M. Akerma, qu’on le veuille ou non il y a un système d’écriture utilisé par tout le monde depuis un demi-siècle. Ne pensez-vous pas que votre grammaire, quelle que soit sa valeur, va plus déranger que faire avancer les choses ?

K. Akerma : Vous voulez dire déranger l’ordre établi. Je comprends. Nous vivons dans un milieu oriental qui veut que tout soit déjà dit par les Anciens, et qu’il ne reste plus rien à dire aujourd’hui. On sait que c’est faux, que les Anciens n’ont pas toujours raison. Le système d’écriture utilisé jusqu’à présent est entré dans « l’ancien », dans le sacré. Dans l’affectif. On comprend tout cela, mais il faut regarder les choses de manière scientifique. Vous savez, une chose peut paraître parfaite tant qu’il n’y a pas d’alternative. Car il se crée une situation de monopole, les gens s’habituent et petit à petit ils deviennent presque addicts. Toucher donc à la chose est vite perçu comme un sacrilège.

Amghid Illeli : Qu’est-ce qui vous fait dire que le système actuel ne répond pas aux besoins de l’écriture de la langue ?

K. Akerma : La langue a besoin d’une grammaire qui reflète sa structure, qui contribue à la stabiliser et qui l’aide à évoluer. Et non d’une écriture phonétique qui, au lieu de la soutenir, l’accompagnerait lentement mais sûrement à l’extinction. L’écriture phonétique n’est pas fiable. Il faut une grammaire. Et une grammaire exacte, logique, raisonnée. Une grammaire enseignable au non-kabyle.

Amghid Illeli : Vous insistez tellement sur le côté « grammatical »…

K. Akerma : L’approche grammaticale est le seul moyen de permettre à la langue de fonctionner correctement, dans l’oral et dans l’écrit, mais aussi d’évoluer tout en lui évitant les altérations et autres archaïsmes, grâce aux éléments stabilisants et aussi immunisants qu’elle contient, tels que le système des « moules ». Cette approche participe du respect de l’architecture héritée, qu’il faut préserver dans la conception/construction des néologismes.

Amghid Illeli : Ne pensez-vous pas que l’alphabet latin utilisé dans votre grammaire va en déboussoler plus d’un ?

K. Akerma : Regardez bien, vous verrez que l’alphabet est agencé de façon 100% kabyle. Rien à voir avec les classifications étrangères. Pour moi la structure de la langue kabyle prime sur les règles de la linguistique conventionnelle.

Amghid Illeli : Je parle par exemple des consonnes en deux signes

K. Akerma : C’est plus simple qu’on y pense. Le signe diacritique étant le même (« o »), on s ‘y habitue très vite. La différence avec le phonétique est que l’écriture latine non accentuée permet d’écrire beaucoup plus vite qu’avec des signes diacritiques. Avec l’écriture grammaticale, on n’a pas à revenir en arrière à chaque fois pour mettre une cédille, un point ou un accent. On écrit très vite, et le texte est infiniment plus lisible. Et un clavier ordinaire suffit.

Amghid Illeli : Encore une remarque : votre livre est tellement condensé que dès les premières pages il apparaît clairement qu’il n’est pas à la portée du lecteur moyen.

K. Akerma : Ce livre est avant tout la publication des résultats d’un long processus de recherche. Il est donc destiné à un public spécialisé, connaisseur : chercheurs, étudiants, corps enseignant. Ce n’est pas à proprement parler un manuel de grammaire kabyle. C’est au corps enseignant qu’il appartient de concevoir des manuels pour l’enseignement.

Amghid Illeli : Y a-t-il un moyen pour vos lecteurs de vous contacter en cas de questionnements, de difficulté à comprendre ?

K. Akerma : Je suis à leur écoute pour toutes critiques, questions et commentaires. On peut me contacter par mail à tagrrumt@gmail.com. Je répondrai autant que possible.

Références :
Auteur : Kader Akerma
120 pages
Format : A5, papier couché
Editeur : autoédition
ISBN : 978 9947 0 4100 0
Dépôt légal : 3680-2014
Prix public : 280 DA
En librairie depuis le 19 novembre 2014

63 Commentaires

  1. La question qui me vient à l’ esprit et qui se pose d’ elle même est la suivante: bien que je salue avec force et admiration les efforts de monsieur kader Akerma, qu’ attendons-nous ou bien qu’est qu’il ya lieu de faire pour arriver a une langue kabyle standardisée et quels sont les mecanismes à initier sommes prés du but?
    Man question s’ adresse à l’auteur de l’article et aussi à tout le monde.

    • le premier pas est bien entendu une grammaire, ce qui est fait. du moins à mon sens. c’est un socle sur lequel reposera ensuite le processus de recherches. encore faut-il que la grammaire soit admise et mise en application.

  2. Azul kader Akerma , félicitation merci beaucoup pour ce travaille , aujourd’hui je vient de vous apportez mon soutiens , serte je suis un simple amoureux de la Kabylité sans niveau d’instruction , mais je témoin que vous êtes pas le premier à soulevé ce problème il avait le Grand HAROUN qui avait interpeller DA lmoud de son vivant devant un stade plein à craqué à Vgayet ( Bejaia ) en 89 – 90 il avait même ce jour là BEN-mohammed et Ait-menguellet et beaucoup d’autres acteurs et militants Amazighs , Haroun à posé la question suivante à da l-mouloud , dit moi d’al-mouloud vous avez vue mon projet sur la grammaire que panser vous ? par ce-que le votre est n’est juste pour ne pas dire fiable ? da l-mouloud a répondu avec un grand oui . des applaudissement devant notre sauveur Da l-moud . Pour ce-là je répète félicitation Monsieur Kader on n’est pas des arabo-musulmans pour ce posé contre les progrès , il avait encore un autre c’est un amis de haroun et prisonnier lui aussi qui a fait un travaille extra simple , tout les travaux de ce monsieur dont j’ai oublier le nom et haroun repose comme vous sur le progrès et d’une manière scientifique , ce lui qui avance pas recule . tannemert

  3. En voila un apprenti sorcier qui veut se faire riche

    TIRA N TQOBAILIT.

    je me demande quel est le poucentage d’honneteté intellectuelle existe-til derriere un tel titre

    TQOBAILIT veut dire quoi en fait? un mot qui ni queue ni tete!
    T-QO-BAI-LIT
    T-QOBAILI-T

    J’ai beau essayer de me mettre dans la tete de cet apprenti sorcier mais je n’arrive toujours pas a digiere ce mot…………… Mille couleurvres!

  4. azul,ansouf i tgrumt-a tamainuto,nsaram tura dajn ad kfun vuyurn n tira dy islkimn, acku adtas ur savdo ara ad seun toavil i vakkn ad arun s tira ayi Tameamrit.

      • mais vraiment! c’est n’importe quoi !!!
        waqil tevgham a ttenger teqvaylit-agi !!

        ayen i d-yuran dagi  » tagrumt Ilaqo ato Tlmddo. macci di jiwas nq di sin. Saramq ad Iili tavil is ar ato Nslmd » maci d taqvaylit!!! c’est du charabia !!!!

  5. tqobailit : Voila donc, qui contredit tout ce que vous dites.

    J’admire votre perseverence, mais croyez-moi que vous n’etes pas le seul, ni le premier. 1991 !!!! beaucoup de monde a cet epoque-la, etait preoccupe’ de maintenir l’ame plutot que le corps de « tamuslit nag« , que vous appelez en contradiction totale avec votre declaration, par le nom que lui auront donne’ d’autres (qui ne l’utilisent meme pas et la vomissent).

    voila donc le 1er terme que votre grammaire, que votre grammaire aurait due generer, non ? puisque vous parlez de moteur generateur de neologisme.

    Votre reference au clavier, me dit que vous vous plutot mis a concevoir un « interpreteur », auquel vous apposez des regles qui lui conviennent. Cela est faisable pour les languages machines, dits a Etat Fini, lequel etat sera conclu par un parseur logique (logique/booleen, c.a.d VRAI ou FAUX). Helas, pour les languages naturels, c.a.d. a Etat Infini, la conclusion de toute expression bien-forme’e, n’est conclusive sans contexte. Ainsi on parle donc de 2 types de langues sensible ou insensible au contexte.

    Ainsi, Tamaslyt Nag, est un terme derive’ de tusni(lesavoir/connaissance) qui n’a pas de genre, que contextuellement – dans le sense que c’est herite’ de la mere. Mais en usage, la forme Damesly Nag est aussi just, dans le sens ou le Amasly invoque’ alors, refer a un « parle’/discours » specifique est dont l’etat est rendu fini, par son contexte – lequel contexte suggere que le discours en question refer a un savoir de genre masculin, d’ou donc la relevance du complement « Nag » ou « Nsen » ou « Nsent ».

    Ainsi, si le complement est omis, alors c’est sous-enttendu qu’il s’agisse de la langue maternelle d’un groupe aleatoire (aleatoire ici force l’obligation que tout groupe vivant a sa langue maternelle (Voila donc la derive’e d’une regle culturelle et scientifique-meme, car meme les oiseaux et autres entite’s vivantes emettent toutes des sons et communiquent). Mieux encore, voila donc un concept culturel, et moral qui indique que tout parle’/conversation prive’e a ses proprietaires, etc. toutes les regles de comportement..

    De meme donc, Nagh ou Nsent, decrit donc le groupe ou proprietaire(s) du « Parle' » en question.

    L’autre conclusion aussi est que « Nagh » est invariable et n’a pas de genre(masculin/feminin) – Concept duquel il s’en sort, qu’il n’est pas fecondable avec d’autres langues, ou « auto-suffisant », ou plus pertinemment, evolue ou pas au sein de son groupe d’appartenance.

    Quand a l’origine et la source du mot, c’est « amusni »

    Il reste a decoder l’origine et connection de LYT dont « T » est indicatif du genre (qui sous-enttend donc l’appartenance maternelle) – On se retrouve donc avec « LY » – qui d’autre et ne peut avoir d’autre sens/sigification que « Presentation », « codage/decodage » ou tout simplement « Etat d’etre », c.a.d. Etre. Ce dernier est le plus proche, et a prendre comme un usage du verbe « Etre », c.a.d. « Tilleli », qui est aussi accordable au terme derive’ « Tillelit » c.a.d. « Liberte’  » –> Avec l’implication que etre au feminin, signifie « Independance / auto-suffisance » – De la aussi, il y a enormemment de savoir a deriver et de regles et comprehensions culturelles, c.a.d. que la « langue maternelle » en opposition au « parler d’un groupe » est auto-generatrice.

    D’ou la regle que toute langue maternelle est capable de s’auto-multiplier/generer, etc. comme un arbre – Elle donne un fruit, dont la noix seme’e donne un autre arbre, etc.

    ainsi, le nom « Tamaslyt Nagh », est un nom « Tamslyt » decrite par le complement « Nag » (complement d’info relative a se qui n’est pas present mais sous-enttendu ou indique’). Et, on finit avec le terme « Tamslyt » qui s’auto=definit completement, avec la combinaison de: « T » – « amusni »-« Yla »-« T »

    Une grammaire potante, se doit de contenir un ensemble de regles qui harmonisent la syntaxe et la semantique. Je ne suis pas d’accord que la phonetique est sans relevance du tout. La grammaire manipules des objects et regles, qui ont besoin d’une representation visuelle(graphie) que sonore(vocale).

    Le visuel n’est qu’une image geometrique du sonore, ou plutot un systeme de representation geometrique des Sons, elementaires qu’ils representent. Tout alphabet fera l’affaire, a commencer par l’alphabet binaire (0,1) qui necessiterait la connaissance de toutes les regles de la logique, etc. Or, ses connaissances sont a deduire de la langue, c.a.d. une destination et non une requisite(depart).

    Revoyez les 2 presentations de Massa Nait Hmed et vous verrez. Ce que je pense manque, c’est une presentation de tout le vocabulaire et comment il est construit, un peu dans le sens que j’ai presente’ plus haut.

    Tanmirt.

  6. Azul.
    Je dis bravo à monsieur Amghid Illeli pour ce travail de ce livre de grammaire
    kabyle et où peut-on l’acheter en france.
    Tanmirt.

    • Vous êtes entrain de détruit ce qui est amazigh, kabyle est un nom arabe, au lieu de fédérer les berbères vous les morcelez. Aller voir les marocains avec le tifinagh avec ça tu te sens berbère. tqobailit c’est du n’import quoi.

      • Kabyle est un nom que les grecques nous ont donné bien avant jésus. Ils nous ont qualifiés de CABAYLES bien avant que les arabes n’existent. Ces derniers, sans jeu de mots, n’ont fait que copier le terme grecque pour le transformer en tribus. Réfèrez-vous à LA NOUVELLE ACROPOLE publiée en début des années 80 dans laquelle on retrouve le berbèrologue ABDELKADER RAHMANI, le vrai fondateur de l’académie berbère d’études et de recherches culturelles.

  7. voilà un domaine où le MAK peut faire quelque chose à moindre frais. Il peut exister mille et un système d’écriture, les uns aussi logique que les autres.Le MAK pourrait instituer une académie de la langue kabyle chargée d’opter pour un système d’écriture et l’officialiser à travers un dictionnaire.Créer un journal entièrement en kabyle pour l’inscrire dans les mœurs. Le politique doit s’emparer de ce sujet sinon il y aura toujours de nouveaux systèmes d’écriture et y’en aura même qui opteront pour les caractères arabes et ça sera l’anarchie totale.

  8. C est quoi ça « taqOvaylit », c est plus juste « taqvaylit », et puis ce terme est d origine arabe comme bocoup le savent .
    C est bien d enrichir et de contribuer , mais,est il suffisant pour avancer dans le devlopment de tamazight, ce sont des efforts par ci par lá , le chemin est long , il faudra des centaines de linguistes pour faire ce travail de standardisation serieusement, sinon elle restera dans ce niveau de contribution personnelles pour tres longtemps, et chacun comme il chante.
    Tanmirt

    • Azul Farid –

      Il ne faut pas faire dans la paranoya. Les Arabes sont plus forts que nous, et pas besoin de se mettre a taper sur les siens que faire semblant de force. Concretisons, un Gouvernement qui ne soit pas mandiant pour commencer, et adherons a des protocoles de travail, et on verra alors, si on a besoin des autres ou pas.

      – Pour le mot en question, il n’y aurait pas de probleme a emprunter des Arabes ou d’autres du tout – mais dans la mesure du necessaire. Ce qui n’est pas le cas ici du tout.

      – Le nom de la langue, ne peut etre une derive’ ou emprunt, il se doit d’etre une affirmation positive. La est le probleme que j’entrevois. Si un parler ne peut generer une telle affirmation, alors il ne merite ce statut, mais plutot celui de dialecte.

      – Est-il possible d’evoluer de dialecte a langue est alors la question – et la reponse est oui biensur. Toutes les langues du monde sont pase’es par-la. Mais comme l’indique bien le mot « PASSER », il y a necessite’ de bouger, sinon on est inerte et on va nulle part.

      – Je n’ai rien contre les initiatives individuelles non-plus – toute creation/innovation meme quand elle vient d’un groupe, il y a toujours « une individualite’  » a l’interieur du groupe, qui aura pris la tangeante et parvenu a quelque chose de nouveau. il devient alors necessaire de soumettre « sa trouvaille » a la critique des pairs pour etre valide’e. Cela est le protocole SCIENTIFIQUE.

  9. Deja son livre commence par erreure on dit chez nous á la vallee de la soummam « taqvaylit », et non « taqovaylit », et si c etait taqwvaylit » on l ecrirait avec un « w » devant le « q » et non avec un « o » qui detruit cometement le son originelle.
    Positivment,
    Tanmirt.

  10. J ai essayé de trouver un apperçu de ses cours dans son livre par le net jai rien trouvé, je vie á l etranger (usa), comment s acheter le livre.
    Tanmirt

  11. Rien qu’à voir la transcription sur la jaquette de cet opuscule qui se veut  » la grammaire kabyle », on reste sceptique quant aux fondements scientifiques de son auteur.

    La transcription  » tira n tqobailit  » où le V n’est pas restitué et le Y remplacé par la diphtongue AI est une atteinte à l’abc de la langue kabyle.

    Encore un charcutier qui se veut grammairien aux dépens de notre langue

    • « Yeṭṭeṣ alarmi d-azal,yekker yettazal !  »
      A la lecture du titre de l’ouvrage,nous avons déjà une idée des extravagances de ce grammairien de la 24ème heure. »Tira n Tqobailit  » au lieu de « Tira n Teqvaylit » plus juste et plus conforme à la réalité de la langue kabyle.M.Akerma illustre inconnu dans le monde des linguistes kabyles veut « révolutionner » le kabyle,alors que d’éminents spécialistes en la matière ont déjà tranché la question avec la transcription actuelle en usage qui me parait irremplaçable si ce n’est quelques retouches à y apporter pour certaines expressions sur lesquelles il n y a pas consensus définitif.Seul l’usage massif de l’écrit peut régler ces problèmes mineurs dans le futur.Ce monsieur me rappelle les propositions fantaisistes de MM.Bahbouh et Cheradi qui se sont ridiculisés avec leur transcription bizarroïde du kabyle (ex.Ta mazipt !!!).

  12. azul

    je commence par :tira n tqobailit- je vais le lire ainsi (la prononciation)- tira t-qou-bé-li-t- je ne vois pas de v;donc poutr avalud-on va dire abalud. pas d’avancée et pas de progres pour le moment.

    Attention,pour le moment je vais vous classer comme quelqu’un qui veut remuer le lac de la kabylie.

    Deja un travail sur la langue ,il faut passer par l’ancien travail et le travail sur le kabyle n’a pas commencer avec DDA LMULUT MAMERI. « tamaamrit=c qoui ça? on peut ecrire simplement tamamrit.

    Si chaque kabyle se met a inventer son systeme d’ecriture de la langue kabyle,alors là…
    POUR moi votre travail va nous ramener a dire bgait pour vgayet et tizi-ozzo pour tizi-uzzu.

    LE GPK doit prendre la chose au serieux et faire reunir toute les bonnes volontés. les gens vont accepter des petites retouches mais jamais pour changer tout le systeme d’ecriture avec lequel nous sommes habitué.

    • Cette histoire de B qui remplace le V, vient de l’emprunt du repfix induqnat l’appartenance/origine « Abu/abou » de l’Arabe. On retrouve son similaire dans le Deutch(Hollandais) Van.

      Les Hollandais ont peut-etre leur raison, si cen’est derive’ d’un autre mot Hollandais. Le travail a faire pour nous est de trouver l’ultime terme qui fasse cette jonctionet de travailler toutes formes potentielles, c.a.d. etablir les regles qui gerent sa gymnastique, et independemment de son usage actuel, qualifiable de batard(dans le sens scienfique et non moraliste).

      Je su is d’accord que le son V est suffisement present, pour justifier son caractere meme si celui-ci charactere n’aura en fin-de-compte qu’un role de support-ce qui est etablira d’une maniere claire nette et precise, son usage, et role d’accomodateur d’autre termes ou formes d’expression ou regles grammaticales., c.a.d. quelque chose de similaire a l’apostrophe – que les Anglais par example utilisent dans les ecrits informels du genre roman, lettre sprive’es, mais jamais dans le formelle.

      Par example, Vous recevrez bien un Memo qui dise « It’s decided that … », mais dans un contrat par contre, ca sera dit  » Parties hereby decide… »

      Ce qui serait utile comme outil de travail, serait une encylopedie de tous les termes utilise’s dans notre language et toutes ses variantes (Kabyles en un 1er temps), et etudier (aller a la recherche) de leurs origines.

      Je suis une fois tombe’e sur un dico en ligne qui a recense’ 1100. C’est un travail colossal, pour une seule personne et a partir de l’etranger… Une annonce sur « Kabyle.com », avant donc l’apparition de tamurt.info, n’a rien donne’. Pourquoi tamurt.info ? – Ca c’est tout un roman qu’il y a lieu d’ecrire.

    • C est plutot  » tamâamrit  » au lieu de  » tamaamrit ou tamamrit « , je ne sais pas si tu es de la ptite region qui ne prononce pas le  » â  » , je crois qu’on doit etre objectif et considerer la majorité qui prononce le  » â » , il faut essayer d etre objectif au lieu de subjectif pour le bien de taqvaylit sans un regard egocentrique et etroit.
      Positivment, tanmirt

      • azul

        @hameed, hamid veut nous mettre son 3A ou âa pour tamâamrit, ou aâerave »a3erave » lorsque on peut dire tamamrit ou bien arave- araven.par exemple les amazighs libyen disent araven.
        personnellement je prefere mettre le H pour le ha « ihla=ijji  » ou le hi « ilha=bon » ou le 3i « a3edaw aerave » on ecrit ihla,ilha,ahdaw,ahrav

        • Alors dit moi comment prononcer  » lmahna » ?! il aura deux sens lma3na et lmahna (avec un point sous h)
          Il faut penser á trouver un script qui exploite les lettre classique disponible sur n importe quel clavier alphanumerique, car personelment j ai besoin d ecrire mes texte kabyle sans recours a chaque fois á un logiciel ou á des signes special ça prend enormement de temp, on veut ecrire en kabe comme le font tout les autres sur les clavier, point final, c est aussi simple que ça.
          C est ce que ce akerma et autres essayent de realiser mais devront ils simplifier les chose encore davantage pour ne pas tomber dans des mots comme « taqobaylit » (taqvaylit)

        • Cet auteur il ne sait pas encore que tout les kabyles y compris les niveau elementaire ils savent tous que le v est prononcé /v/ et que le y est un /y/ , le train est deja en marche, on ne peut pas changer ça, c est ancré et c est culturel, il devait passer á autre chose , enfin son livre reste á decouvrir, il pourrait quand meme nous apprendre qlq chose ..
          Bonne continuation

  13. azul,

    avançons déjà vers l’indépendance de la Kabylie en soutenant le MAK et LE GPK .Cela va de soit ,ce n’est qu’après que l’état kabyle souverain créerait une académie kabyle qui s’en chargerait de la standardisation de la langue (si standardisation il y a). Avec la mise en œuvre et des outils nécessaires et des linguistes kabyles compétents et autres personnes désireuses d’y participer ,qui se concerteraient dans un consensus de recherches kabylo-scientifique ,et j’espère que toutes les propositions sur la langues seraient les bienvenues ,pour le plus grand bien de celle-là,du peuple et du pays kabyle. En attendant, cela nous n’empêche pas ,tout de même de travailler d’arraché pied dans ce sens et dans bien d’autres domaine.tanmirt ar timunent id teddun..

  14. Bonjour,
    À celui qui a fait cet entretien, je dirais que la première des étapes est de nous renseigner sur l’auteur de ce travail : connaitre son cursus universitaire et sa compétence en linguistique est vraiment essentiel.
    En outre, il y a vraiment de quoi bondir quand on lit : « Selon l’auteur, il s’agit de la première grammaire kabyle, mais aussi amazigh [e] ». C’est vraiment grave ! À mon avis, l’auteur a vécu en ermite (peut-être au Pôle-Nord…) pendant ces vingt-trois ans de pseudo-recherches (quand on ne sait pas l’existant en matière de grammaire kabyle, c’est que l’on n’a pas fait de recherche !). Il y a notamment plusieurs manuels sérieux de grammaire kabyle et amazighe dont la grande référence reste celui de Nait-Zerrad, « Grammaire moderne du Kabyle » ; Karl Prasse « Manuel de grammaire touarègue » (le touareg, c’est bien du berbère, non ?), etc. Ensuite, il peut s’agir du premier manuel entièrement rédigé en langue kabyle, mais là encore, je n’en suis pas certaine…
    Le titre prête à confusion : s’agit-il de règles de transcription qui naturellement tiennent compte des règles de grammaire ou s’agit-il de grammaire pure et dure ?
    L’auteur va jusqu’à chambouler le système phonologique établi par les spécialistes en utilisant le phonème /o/ et va perdre sa crédibilité scientifique en utilisant ce /o/ non pertinent à la place d’un schwa !
    Vous dites aussi que « L’auteur va jusqu’à mettre de côté des concepts de la linguistique conventionnelle pour travailler le kabyle « en kabyle ». Mais peut-on faire un manuel de grammaire en mettant les concepts de la linguistique conventionnelle ?? Non, on ne peut le faire sans avoir lu Nait-Zerrad, Salem Chaker, etc., et sans tenir compte de leur travail !
    Non, Tamurt info ne peut pas publier des niaiseries pareilles ! Ayez un minimum de rigueur et de professionnalisme !
    Du reste, je ne sais pas la qualité de ce travail, je n’aimerai pas le saboter d’emblée et peut-être que les chercheurs y trouveront quelques éléments pertinents, mais cet article fait accroire à un auteur de science infuse !
    Il y a tellement à dire sur cet article et sur ce manuel de grammaire…
    On se moque bien de nous !
    Cordialement,
    Sonia

    • la néophobie. tout de go, je vous déconseille de lire le livre. parce que vous risquez de découvrir dedans la première grammaire kabyle. la première.

      • Monsieur Akerma,
        Je ne suis pas là pour médire sur votre travail, mais en tant qu’étudiante berbérisante, je considère que cet article journalistique (un journaliste amateur, sans doute) ne met pas en valeur votre ouvrage, bien au contraire, il le sabote d’emblée ! Pour ce qui est de votre travail de recherche, si je dois tenir compte de la page de couverture et de l’article qui le vante, ma foi, on ne peut que relever des contradictions, un mépris des travaux existants et de l’état de la recherche, et une extraordinaire prétention !
        Je souhaite lire votre travail et comme je l’espère de tout travail portant sur la langue berbère, je souhaite vraiment qu’il fasse avancer la recherche en linguistique !
        Vous semblez critiquer les travaux antérieurs portant sur la langue berbère, espérons que vous ayez le niveau pour le faire. On le verra bien…
        Bon courage, bonne chance et bien cordialement,
        Sonia
        Ps : awid ukan ma yella tewwid kra i teqvaylit neɣ i tmaziɣt!

        • je ne dénigre personne, je me positionne comme un continuateur. je suis étonné que beaucoup de personnes refusent l ‘existence même du livre. avant de connaître son contenu et sa valeur.

      • Personnellement j’ai appris à lire et à écrire en langue kabyle,grâce aux livres de M.Mammeri,R.Achab et la brochure d’Imedyazen.Les travaux de M.Mammeri et de l’INALCO sont les bases essentielles de la transcription du kabyle.Ce travail remarquable fruit de longues années de travail ne peut être remis en cause par un amateur et un illustre inconnu dans le domaine de la linguistique amazigh!
        Étant autodidacte je peux dire que je lis le kabyle aussi facilement et aussi rapidement que le français,lorsqu’il n y a pas de faute de transcription ou de coquilles à l’impression.Tous les kabyles qui écrivent (écrivains,poètes,journalistes etc…) utilisent Tamâamrit en adéquation avec les propositions de l’INALCO.Qualifier votre écrit de « 1ère grammaire kabyle » est déjà un indice de votre ignorance des travaux antérieurs effectués par d’éminents spécialistes renommés.Je suis désolé mais le titre de votre livre nos donne un aperçu de votre bizaritude !

        • je découvre à la lecture de certains commentaires que la néophobie que la néophobie n’est pas l’apanage des animaux. ce n’est pas comme ça que les peuples avancent

  15. Bonjour,
    À celui qui a fait cet entretien, je dirais que la première des étapes est de nous renseigner sur l’auteur de ce travail : connaitre son cursus universitaire et sa compétence en linguistique est vraiment essentiel.
    En outre, il y a vraiment de quoi bondir quand on lit : « Selon l’auteur, il s’agit de la première grammaire kabyle, mais aussi amazigh [e] ». C’est vraiment grave ! À mon avis, l’auteur a vécu en ermite (peut-être au Pôle-Nord…) pendant ces vingt-trois ans de pseudo-recherches (quand on ne sait pas l’existant en matière de grammaire kabyle, c’est que l’on n’a pas fait de recherche !). Il y a notamment plusieurs manuels sérieux de grammaire kabyle et amazighe dont la grande référence reste celui de Nait-Zerrad, « Grammaire moderne du Kabyle » ; Karl Prasse « Manuel de grammaire touarègue » (le touareg, c’est bien du berbère, non ?), etc. Ensuite, il peut s’agir du premier manuel entièrement rédigé en langue kabyle, mais là encore, je n’en suis pas certaine…
    Le titre prête à confusion : s’agit-il de règles de transcription qui naturellement tiennent compte des règles de grammaire ou s’agit-il de grammaire pure et dure ?
    L’auteur va jusqu’à chambouler le système phonologique établi par les spécialistes en utilisant le phonème /o/ et va perdre sa crédibilité scientifique en utilisant ce /o/ non pertinent à la place d’un schwa !
    Vous dites aussi que « L’auteur va jusqu’à mettre de côté des concepts de la linguistique conventionnelle pour travailler le kabyle « en kabyle ». Mais peut-on faire un manuel de grammaire en mettant les concepts de la linguistique conventionnelle ?? Non, on ne peut le faire sans avoir lu Nait-Zerrad, Salem Chaker, etc., et sans tenir compte de leur travail !
    Non, Tamurt info ne peut pas publier des niaiseries pareilles ! Ayez un minimum de rigueur et de professionnalisme !
    Du reste, je ne sais pas la qualité de ce travail, je n’aimerai pas le saboter d’emblée et peut-être que les chercheurs y trouveront quelques éléments pertinents, mais cet article fait accroire à un auteur de science infuse !
    Il y a tellement à dire sur cet article et sur ce manuel de grammaire…
    On se moque bien de nous !
    Cordialement,
    Sonia

  16. Ce dictionnairiste pseudo-Kabyle n’est rien d’autre qu’un Arav itnaken! Je suis née en Kabylie et je vis en Kabylie depuis plus de 50 ans. Mais je n’ai jamais entendu aucun Kabyle inventer le mot  » tqobailit »

    On dit Taqvaylit et Aqvayli.

    A bas la mohametisation de notre langue ancestrale amazighe, TAQVAYLIT !!!!!!!!

  17. Maintenant j ai compris, l objectif de cet auteur est de faciliter la tâche d ecrire sur n importe quel clavier sans chercher les lettre speciales avec des points etc, oui mais lá c est tout un autre terrain donc il faut tout remettre en cause et refaire tout á zero.
    Je pense que l idee elle meme est positive animee d une bonne volenté mais le dernier mot reste aux utilisateur, le public kabyle, s ils adherent et trouvent ton system efficasse ils l adopteront sinon c est l encien system quils continueront à utiliser meme si pratiquement ton system est plus accessible dans tout les claviers et l ancien system ne l ai pas du tout pratiquementet sutout qu on est tout le temp obligé d ecrire les fameux « $ » et les « & » sur les clavier le son « gh » par exple.
    Conclusion, á un cerain degré limité ce nouveau system pourrait etre tres pratique sur les sur ordinateur dans le sens quil est uniforme et contient toute les lettres classique sans faire recour á un logiciel et de cette façon tout le monde pourrait ecrire des texte harmonieux sans signes ou lettre speciales., mais faudra il encore le simplifier et eviter des mot genre « taqobailit » au lieu de « taqvaylit » simplement.
    A mon avie il ya qlq chose de juste dans ton system, je ne le refuserai pas en bloc, mais on pourrait utiliser son coté pratique sur micro d une maniere us concise plus filtrée et plus simplifiée en combinaison avec l ancien sytem « mâamri ».
    Positivement .

  18. Moi je pense qu une recherche bocoup plus credible se fait par equipe surtout lorsqu il s agit d un projet aussi important qui est la realisation d une grammaire d un peuple, c est une tâche extremement importante, mais si les gents chacun travail en otarcie le resultat serait ce genre de transcription « taqovailit » á la place de taqvaylit.
    Alors si on travail selon ce nouveau system, le mot « akw » (avec), vous l ecrirez « ako » ..??! or on pourrait simplement ecrire « ak » et c est á la personne de le prononcer comme il le souhaite: /akw/ ou /ak/ selon sa region, et comme ça tout l monde serait satisfait… ??
    Tamaamrit on pourrait l ecrire « tamâmrit » sans doubler le « a » et sans un qlconque shwa /e/, enfin lá mettre un a ou un shwa ou ne rien mettre est tout un autre sujet á discuter.

  19. AZUL. Comment vous convaincre d’écrire V en V ? Aussi, écrire avec les lettres qui existent déjà dans les autres langues comme le « eC »(manger) ici le C existe en slave et il s’écrit C avec un petit V dessus. Il faut chercher dans toutes les langues comment s’écrivent toutes les lettres qu’on prononce en kabyle. Puis, les transcrire en kabyle avec des règles simples. Car si par exemple: à chaque fois qu’on vois un B et qu’on sait pas si il se prononce B ou V, un G si c’est un G ou DJ, un D si c’est un D ou un DH, la lecture devient pénible et lourde. Pour le moment, il faut simplifie la lecture et l’écriture du kabyle pour que le maximum de nos frères puisse l’utiliser. AKKEN IS YENNA LWENNAS « SNEFSIT LA3QEL, EKKEST-AS CKEL ». Une fois indépendance acquise, les spécialistes se pencheront la dessus car une langue evolue tout le temps. Par ailleurs, rien n’empêche est ce-que les linguistes travaillent des maintenant pour préparer le perfectionnement de notre langue. Mais pour le moment, SIFSUSET TIMSAL TTXILWET.

  20. takvaylit on l’écrit avec un V et non un B. A l’origine cette personne est peut être locuteur de langue arabe, car les kabyles disent VaVa pour papa et les arabes disent BaBa. Ils pronocent B au lieu de V.

    • Azul fell-awen(t)

      à propos du « Ikerri n waεraben » et du « Ikerri n levayel »

      Sur le faux couple formé par les phonèmes /B/ & /V/ en kabyle – car la comparaison s’arrête à cette variante de la langue mère Tamazight, les autres variétés régionales de tamazight à l’exemple de tacawit, tacenwit, tamẓabit, tagurarit, tamachagh [Taheggart, tadghaght, tawlemmedt, etc.], tachelḥit /tasusit, tarifit, tamazight (Maroc), taneffusit (Lybie), tameṭmaṭit (Tunisie) ne connaissent pas ce dilemme – cela me rappelle une anecdote des années 85-87 à l’université de Sétif où un étudiant, en discussion acharnée avec un autre étudiant pour terminer l’argumentaire sur ce fameux couple concluait, à l’égard de son interlocuteur qui soutenait que le kabyle ne possédait pas de /B/ mais de /V/ et que le /V/ est kabyle et le /B/ est arabe, comme suit :

      Ihi immala tura kečči :

      1. Ikerri n waεraben iqqar : «Baε», sic!
      2. Ikerri n leqvayel iqqar : «Vaε», sic!

      J’avais cru avoir définitivement terminé avec ce couple, qu’il soit définitivement bânni de mon champ lexical, entre temps et de puis déjà belle lurette divorcé. Mais à vous lire, il me semble, malheureusement que le /V/, pour des raisons extraconjugales, défiant toute vie de couple est allé en cassation à la cours suprême, qui en déroulera le dossier de nouveau et cela sans qu’il ait de nouvelles pièces à convictions en dehors de celles fournies au dossier entre 1985-1987. Connaissant la corruption de la justice algérienne, je n’y m’attends à rien de nouveau de sa part !

      Au lieu d’apprendre la fixation graphique actuelle de taqbaylit – une tradition et standardisation qui commence, arguments à l’appuis, avec Venture de Paradis en 1844, certains continuent de tergiverser entre le « Vaε » et le « Baε ».

      En fait le livre intitulé, Grammaire et dictionnaire abrégés de la langue berbère, Paris, Imprimerie royale, à été édité en 1844 par la société de géographie mais écrit entre 1790 et 1795, soit (225 / 220 ans déjà). Dans l’introduction du livre intitulée Notice biographique sur Venture de Paradis, p. VII, il est écrit :

      «Dès les premiers temps de son existence, la Société de géographie
      a exprimé le vœu de voir publier le Dictionnaire berbère de Venture,
      demeuré manuscrit depuis plus de cinquante années, au grand
      dommage des études africaines et particulièrement de l’ethnographie
      des peuplades du mont Atlas.»

      Simple calcule : 1844-1794 = 50 ans

      À bon entendeur salut

      Amezzay

  21. Je vous invite á lire une contribution de lahbib fouad dans le site mondeberber.com intitulé l ecriture de tamazight entre le marteau des linguiste et l enclume des politiques. Vous pouvez trouver sa contribution tres interressante en cliquant sur le lien « rebonds » á gauche de la premiere page. Il essaye de nous expliquer que suivre le system de transcription universel conçu sur tout les clavier alpha numerique actuels profiterait tamazight de tout les avantages qu offre cette technologie deja prête á exploiter sans recour au system phonetique depassé que les linguistes utilisent et qui renfermerait davantage tamazight dans un cadre dialectale au lieu de la soulever vers l universalité grace á cette outil moderne.
    Donc si je comprend bien ce fouad lahbib vas dans le même sens que kader akerma, n est ce pas ?

  22. Je vous invite á lire une contribution de lahbib fouad dans le site mondeberber.com intitulé l ecriture de tamazight entre le marteau des linguiste et l enclume des politiques. Vous pouvez trouver sa contribution tres interressante en cliquant sur le lien « rebonds » á gauche de la premiere page. Il essaye de nous expliquer que suivre le system de transcription universel conçu sur tout les clavier alpha numerique actuels profiterait tamazight de tout les avantages qu offre cette technologie deja prête á exploiter sans recour au system phonetique depassé que les linguistes utilisent et qui renfermerait davantage tamazight dans un cadre dialectale au lieu de la soulever vers l universalité grace á cette outil moderne.
    Donc si je comprend bien ce fouad lahbib vas dans le même sens que kader akerma, n est ce pas ?

  23. Petit malaise… l’auteur dit qu »il a préféré rester nul dans le système actuel tamaamrit et qu’il n’a pas cherché à le comprendre. Mais il déclare qu’il n’est pas fiable et plus fort encore, il propose un système meilleur… Grosse contradiction !!! Quand on veut améliorer quelque chose il faut d »abord comprendre parfaitement ce quelque chose…

    • Azul; Je ne suis pas linguiste; loin de là…Mon incompréhension réside dans cet acharnement à supprimer à tout prix la lettre V et la remplacer par B (???). Il n’y a pas que le mot (ou toponyme)Vgayet que ces gens là veulent charcuter… il y’en a plein d’autres! Ex: avridh(chemin), ivi ou ivawen(feve ou haricot), anevdhu(été),tavernint(perçeuse manuelle), ahavruri(grêle), avruri(grelon), aghvalu(torrent), avzhizh(sauterelle), avziz(grain de figue), vren(retourner, tourner), vghu(vouloir)…etc!!! Où est-ce que ces gens adeptes de la suppression de notre V ont derriere la tête la standardisation de Tazwawt(Kabyle) sur la base de la pseudo-langue divine qui ne possede pas le V dans son alphabet? Est-ce par souci de plaire et de s’aligner sur la populace qui travaille d’arrache pieds à l’extinction de notre langue??????
      A l’époque, on reconnaissait les ‘étrangers’ à la Kabylie par leur incapacité à prononcer les mots qui contiennent les lettres V, Z(dans avzhizh: sauterelle, ou izhi:vésicule bilière). Donc, pour la grace d’I3ssassen Tmurt, laissez nous notre V.

  24. Azul chers amis. Bien que je n’ai pas encore lu ce livre dont je reconnais l’auteur à travers la publication de petits guides pratiques intéressants surtout l’agriculture (aviculture,arbres fruitiers,élevage et jardinage), je dis aux rédacteurs de cet article que la 1 ère « grammaire kabyle » a été rédigée et publiée à Paris vers 1970 par M.HANOUZ qui était aussi membre de l’académie berbère. Rendons donc à ce grand Monsieur HANOUZ ce qui lui appartient. S’agissant de M KA et de ce sujet TRÈS SÉRIEUX,on aimerait connaitre ses travaux en la matière. Tanemirt

  25. Mr AKERMA, avez-vous consulté l’ouvrage de HAMID HAMMOUMA, en l’occurrence la grammaire kabyle préfacée par LMULUD AT M3EMMER ? Soyez un peu plus modeste et un peu plus humble avant de parler de première grammaire. A la lecture du titre de votre « ouvrage », j’ai comme impression que TAQVAYLIT terwi fell’as.

    • A K. AKERMA, ini d achal i tettuxelsedh akken ad d terwedh adlis inek s wacu tebghidh ad tegged xaluta, am BEHBUH L. di talliyin yaaddan!Berka ur ttzemmir ara fellagh. Nekni la nettmuqul amek ara neddu ar zat, ketc tettaradh agh d ar deffir!

    • « à la lecture du titre ? » vous voila bien avancé. les kabyles on visiblement inventé la critique d’un livre au vu de sa couverture

  26. Parlons serieusement, que cherche les kabyles apres tout ? Ecrire leur langue sur les micro , les paneau de signalisation, dans les document officiels, les sms, les email , livre, romans, journaux etc, donc il leur faut utiliser les clavier qui sont disponible maintenant donc le kabyle doit utiliser les ce que les claviers contiennent en lettres (26), alors en continuant avc cette logique on arrivera vers le resultat c est que les linguiste doivent utiliser les 26 lettre du clavier alphanumerique, et comme ça tout le monde pourra ecrire confortablement sans signe speciales ou des &, $, et des vides dans les mots. Cest comme ça qu on peut encourager les gens a ecrire, personelment je veux bien ecrire des sms en kabyle vraiment mais je tombe sur le problem de (gh), de (dh), (h avc point), etc et ça me decourage et j abondonne et le recepteure abondonne aussi.

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