KABYLIE (Tamurt) – La superficie de l’un des plus importants massifs forestiers en Kabylie, la forêt de Yakouren, se rétrécit telle une peau de chagrin. La déforestation ampute des espaces au quotidien de ce poumon de la Kabylie.
Tout le monde participe à un massacre écologique qui ne dit pas son nom depuis plusieurs années. Les militaires ont rasé des centaines d’hectares en espace de quelques années seulement. Ils justifient leur acte par la lutte antiterroriste.
C’est le meilleur subterfuge pour le pouvoir de justifier tous ses méfaits en Kabylie. La mafia du liège sévit sans jamais être inquiétée. Des quantités inestimable de cette matière très rare et très chère est exploité illégalement par le baron de liège à Yakourèn.
Ni les militaires ni les gardes forestiers n’ont daigné réagir. Des centaines d’arbres sont coupés par des citoyens qui viennent parfois des régions lointaines pour remplir des semi-remorques et transporter des fardeaux de bois sans jamais être inquiétés par les dizaine de barrages de sécurité érigées sur la RN12 qui traverse la forêt de Yakouren. Même les autorités locales n’ont jamais cherché à comprendre ce qui se trame dans ces forêts, eux qui sont sensés de protéger la région.
C’est un drame à huit clos qui est en train de se passer à Yakouren, mais personne ne bouge le petit doigt, au moins pour dénoncer ces massacres contre dame nature.
Les richesses naturelles de la Kabylie sont exploitées d’une manière féroce. La foret de Yakouren peut quand même constituer un support économique au niveau local si les autorités la protègent et l’exploite avec sagesse et dans la légalité.
Même les décharges sauvages ont ajouté leur malheur à la forêt de Yakouren. La faune et la flore sont touchés de plein fouet par les ordures et les tas de détritus déversés au quotidien dans ce massif. Les citoyens de la région, plus spécialement les amoureux de a nature, assistent impuissant à ce désastre.
Karima Oufli
aqvayeli bwas-a,alama tekcemdas s’axxam ara d yefegh,azniq macci ines!oui;on oublie que l’espace public nous appartient aussi tout comme notre propriété privéé.
Après le sable et l’eau on pille ce qui reste de forêts sous l’oeil médusé du propriétaire qui attend que le pillard empêche le pillard de piller.Il est temps de protéger ce qui reste de patrimoine économique des cupides prédateurs insatiables; un tracteur qui prend feu avec son chargement exproprié…
Depuis des annees on se bat pour arreter la mafia du sable de l oued sebaou et malgré le danger que ça represente, personne n ose dire stop.
Ce n est pas suffisant alors on s attaque a notre forêt sous les yeux de ce qui sont cencé nous defendre.
Dans le sud on offre l outarde a des quataris sans scrupule.
QUE NOUS RESTE, IL RIEN . IL VEULENT DETRUIRE L ALGERIE