La langue kabyle a sa place à la Faculté des lettres de Mulhouse

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La langue kabyle a sa place à la Faculté des lettres de Mulhouse
La langue kabyle a sa place à la Faculté des lettres de Mulhouse

MULHOUSE (Tamurt) – L’association de culture berbère 68 ne manque pas une occasion de faire rayonner la langue kabyle. Membre du club de poésie de la faculté des lettres de Mulhouse depuis trois années, elle participe régulièrement aux lectures de poèmes qui ont lieu mensuellement.

La diversité linguistique est de mise. Chacun des membres se doit de lire ou réciter un ou plusieurs poèmes dans sa langue maternelle. C’est un véritable tour du monde linguistique ou tous les parlers se côtoient.

Le poème est par excellence l’image d’une culture et permet de faire ressortir sa quintessence. La culture kabyle de nature orale est bien représentée à travers la poésie.

L’ACB 68 puise ses lectures dans les divers ouvrages tels que les recueils de poèmes anciens de Mouloud Mammeri, de Malek Ouary qui sont de véritables trésors de sauvegarde du patrimoine culturel kabyle. Plus actuels les poèmes de Ben Mohamed chantés par Idir ou ceux du célèbre poète Lounis Aït Menguellet sont aussi lus et traduits.

Merci à l’initiateur de ce club de poésie, Yann Kerdilès, doyen de la faculté des lettres et amoureux des langues du monde.

INFO:

Cours de langue kabyle à l’Université Populaire de Mulhouse à partir de Janvier 2013. Deux niveaux d’enseignement seront proposés: débutants et continuants. Inscriptions: Tél: 03 89 46 48 48 contact@universitepopulaire.fr

PROCHAINES RENCONTRES:

-Célébration de Yennayer: dimanche 20 janvier 2013 15h à Mulhouse avec Malik Belili en concert au PAX. 03 89 52 34 04
-Soirée diapos/débat: -Les Berbères: au delà des montagnes, des Hommes éclairage sur une histoire plusieurs fois millénaire, mal connue. -La Kabylie: entre mer et montagne, voyage en diapos au cœur d’une région berbère Centre culturel Bel Air Mulhouse, jeudi 14 février 2013 20h
Contact ACB 68: acbmulhouse@aol.com03 89 43 57 71

Louisa D

Association de Culture Berbere Mulhouse

9 Commentaires

  1. Azul
    Amer teqqarem « tamazight », acku d awal nneɣ, maca « taqvaylit » d awal d-yusan seg tutlayt n tverranit (taɛravt). Ihi, mara d-nini : tamaziɣt, nefhem ttaqvaylit, acku d tagi i yǧehden deg tira, deg umeslkay d usnulfu. Ula d amennuɣ fell-as d Iqvayliyen i yettnaɣen af tudert-ines. Amek akken i d-yenna Md Yidir Aït Amran :{{ « taqvaylit ad tili d taqerrumt, d ljedra n tutlayt tamaziɣt n uzekka » }}. Ad d-awi seg tutalayin akk yellan mazal-itent ass-a ddrent, akka am: tacawit, tatergit, tacenwit, tamzaγ it, atg akk d tid n Lmerruk daɣen

  2. Je vous remercie pour ce que vous faites. Très bonne initiative et bon courage pour la suite.
    Samir
    Phonologue et dialectologue
    Université de Nice

  3. Êttimaô amigô/ Chers amis / Estimados amigos: Xauchau est un groupe de poètes qui écrivent en MLA (Modalité Linguistique Andalouse, comme le Statut d’Autonomie appelle notre langue).
    Le vox comme CANTARE (le –C se lisait –CH, écrit en andalou comme –X). XAUXAU est une voix vivante de l’andalou d’aujourd’hui, en vous disant cela, ce que j’essaie de faire, c’est de mettre en valeur les liens historiques, linguistiques et culturels entre l’Andalousie et l’Algérie.
    Une partie du vocabulaire kabil est d’origine latine, et l’on retrouve également des mots berbères en espagnol comme TIÑOSA, GAÑATA ou MAÑUCA, sans compter les nombreux noms de lieux.
    Comme le français au Maghreb, l’espagnol est un instrument de DOMINATION, son imposition est l’outil utilisé par le pouvoir économique et politique pour faire de l’Andalousie une COLONIE INTÉRIEURE, fournisseur de matières premières, de main d’œuvre bon marché et d’énergie.
    Être chrétien ou musulman est une chose et parler une langue en est une autre, la Turquie ou l’Iran sont des pays musulmans, mais ils ne sont pas arabes, leur langue est le turc et le persan.
    Al-Andalus était un pays complexe, où 93 % de la population avait pour langue maternelle le YENGUA LATINI, le dialecte latin parlé par les juifs, les mozarabes et les muladíes (hispaniques convertis à l’islam). 5 % avaient l’amazigh (berbère) comme langue maternelle et 2 % l’arabe.
    Bien entendu, les personnes instruites savaient parler l’arabe en plus du LATINI (appelé à tort mozarabe).
    La situation en Al-Andalus devait ressembler à celle du Maroc actuel, où la majorité de la population a l’amazigh (berbère) comme langue maternelle.
    L’héritage du YENGUA LATINI est le comportement des voyelles, en arabe il y a 3 voyelles –A, -I, -O, dans un mot d’origine latine le –E devient –I, et le –O devient –U.
    En arabe –I et –U ont la fonction de voyelles –I et –U, et de consonnes –U et –W.

    HEDERA > EDRA > YEDRA (lierre en andalou).
    OLBA > ULBA > WARBA /GUERBA (Huelva en andalou).

    Les 10 voyelles andalouses ont été découvertes par le linguiste allemand Hugo Schuchardt en 1880, qui remontent au roman ancien (vieux latin), et ont atteint l’andalou moderne, -A, -E, -I, -O, -U, Â, – Ê, -Î, -Ô et –Û.
    Le castillan ou MLC (Modalité Linguistique Castillane) est un dialecte du latin, ni meilleur ni pire que l’andalou.
    En Amérique, on ne parle pas l’espagnol, mais la modalité linguistique andalouse, apportée là-bas par les émigrés andalous (80 % des femmes de la péninsule venues en Amérique étaient andalouses).
    Si la langue andalouse était un dialecte de l’espagnol, l’andalou aurait 5 VOYELLES et non 10 VOYELLES.
    C’est ce qui arrive avec le portugais, qui dérive du galicien, il a 7 VOYELLES.
    Lorsque l’on compare l’andalou avec les dialectes du groupe italo-roumain, on peut voir que de nombreuses caractéristiques de l’andalou sont plus proches de la langue italienne, notamment sicilienne, des caractéristiques telles que l’utilisation de déterminants, la gémination ou la construction du pluriel avec des voyelles. Pour nier l’existence de l’andalou, ils l’appellent un dialecte comme si le castillan n’était pas aussi un dialecte.
    On dit qu’il existe des différences entre l’Andalou occidental et oriental, comme s’il n’y en avait pas dans l’allemand de Hambourg et de Francfort de Meno. On dit que l’andalou ne s’écrit pas, ce qui est faux puisque le groupe mythique cordouan AINA (Amaneçe) écrit l’andalou (d’où le nom du mouvement de défense de notre langue, L`AINA ANDALUÇA (Aube andalouse).
    Le premier livre imprimé en andalou est LA INFANÇIA DE JESUCHRISTO, d’ER´KURA DE KORMENÁ au XVIIIe siècle.
    Et depuis 2002, nous célébrons LA HÔNNA D`EL´ANDALÛ / Journée de la Langue Andalouse, le 28 septembre, en mémoire du poète d’Almeria PEPE ÇOTO, persécuté par Franco pour avoir écrit en andalou.
    Nous devons garantir que la Junta de Andalucía respecte le statut d’autonomie de l’Andalousie et que LA MODALITÉ LINGUISTIQUE ANDALOUSIE EST PROTÉGÉE ET RESPECTÉE, en garantissant son UTILISATION ORALE ET ÉCRITE et que la matière PATRIMOINE CULTUREL ET ARTISTIQUE DE L’ANDALOUSIE soit réellement proposée dans tous les centres. Éducatif andalou, et j’ai consacré 5 thèmes à notre langue: un à l’histoire de la modalité linguistique andalouse, un autre à ses caractéristiques, un autre à la toponymie et à l’antonymie andalouse, un autre à l’orthographe et un autre à la littérature dialectale andalouse.
    Je ne sais pas si vous savez ce qu’est la DIGLOSIE ORTHOGRAPHIQUE, nous parlons dans une langue et une autre nous est imposée comme langue écrite dans les médias, les instances officielles et l’éducation.
    Je ne sais pas si ce qui m’est arrivé vous est arrivé : je parlais en andalou et mon éducation était enseignée en espagnol, ce qui m’a conduit à l’échec scolaire et à croire que j’étais maladroit, inintelligent et lent parce que j’avais du mal à apprendre.
    Comme vous l’aurez vu dans ce texte, il n’y a aucune mention d’un quelconque nationalisme, patrie ou indépendance, la seule chose que nous défendons est que les Andalous qui veulent parler puissent parler, écrire, interagir avec notre municipalité ou regarder la télévision dans notre langue, la Député.
    Nous appelons l’Andalou LATINI (les Arabes Al-Yamiya), comme l’appelaient nos ancêtres, mais peu importe qu’on l’appelle MODALITÉ LINGUISTIQUE ANDALOUSE, une façon d’appeler la langue andalouse, sans l’appeler.
    Nous aimerions contacter des personnes qui défendent ou écrivent de la poésie en amazigh et qui s’intéressent au flamenco, à la toponymie andalouse ou à la langue et littérature andalouses.
    /

    Êttimaô amigô/ Estimados amigos: Xauchau es un grupo de poetas que escribimos en la MLA (Modalidad Lingüística Andaluza, así llama el Estatuto de Autonomía a nuestra lengua).
    La vox XAUXAU, canto, pasó al árabe dialectal de Argelia y Marruecos como CHAUCHAU, tras la emigración de los hispanomusulmanes, es una voz LATINI (la lengua latina de Al-Andalus) y proviene del indoeuropeo KAN, cantar, de donde paso al latin como CANTARE (la –C se leía –CH, escrito en andaluz como –X).
    XAUXAU es una voz viva en el andaluz actual, al contaros esto lo que intento es resaltar los lazos históricos, lingüísticos y culturales entre Andalucía y Argelia.
    Una parte del vocabulario del kabil es de origen latino, y tambien hay palabras bereberes en el español como TIÑOSA, GAÑATA o MAÑUCA, por no hablar de los numerosos topónimos.
    Al igual que el francés en el Magreb, el castellano es un instrumento de DOMINACIÓN, su imposición es la herramienta que emplea el poder económico y político, para convertir a Andalucía en una COLONIA INTERIOR, suministradora de materias primas, mano de obra barata y energía.
    Ser cristiano o musulmán es una cosa y hablar una lengua otra, Turquía o Irán son países musulmanes, pero no son árabes, su lengua es el turco y el persa.
    Al-Andalus era un país complejo, donde un 93% de la población tenía como lengua materna la YENGUA LATINI, el dialecto latino hablado por judíos, mozárabes y muladíes (hispanos conversos al Islam). Un 5% tenían como lengua materna el amazigh (bereber) y un 2% el árabe.
    Por supuesto que la gente culta sabía hablar además del LATINI (mal llamado mozárabe) el árabe.
    La situación de Al-Andalus debió de ser como la de Marruecos en la actualidad, donde la mayoría de la población tiene como lengua materna el tamazighr (bereber).
    Herencia de la YENGUA LATINI es el comportamiento de las vocales, en árabe hay 3 vocales –A, -I, -O, en una palabra de origen latino la –E se convierte en –I, y la –O en –U.
    En árabe la –I y la –U tienen función de vocales –I y –U, y de consonantes –U e –W.

    HEDERA > EDRA > YEDRA (hiedra en andaluz).
    OLBA > ULBA > WARBA /GUERBA (Huelva en andaluz).

    Las 10 vocales andaluzas fueron descubiertas por el lingüista alemán Hugo Schuchardt en 1.880, las cuales se remontan al romano antiguo (latín antiguo), las cuales han llegado al andaluz moderno, -A, -E, -I, -O, -U, Â, -Ê, -Î, -Ô y –Û.
    El castellano o MLC (Modalidad Lingüística Castellana) es un dialecto del latín, ni mejor ni peor que el andaluz.
    En América no se habla castellano, sino la Modalidad Lingüística Andaluza, llevada allí por los emigrantes andaluces (el 80% de las mujeres peninsulares que llegaron a América eran andaluzas).
    Si la Lengua Andaluza fuera un dialecto del castellano, el andaluz tendría 5 VOCALES y no 10 VOCALES.
    Es lo que ocurre con el portugués, que deriva del gallego ambos, tiene 7 VOCALES.
    Cuando comparamos el andaluz con los dialectos del grupo ítalo-romance uno puede ver que muchos de los rasgos del andaluz están más cerca de la lengua italiana, sobre todo del siciliano, rasgos como el empleo de determinantes, la geminación o la construcción del plural con vocales.
    Para negar la existencia del andaluz le llaman dialecto como si no fuera el castellano un dialecto tambien.
    Dicen que hay diferencias entre el andaluz occidental
    y oriental, como si en el alemán de Hamburgo y Frankfurt de Meno, no las hubiera. Dicen que el andaluz no se escribe, lo cual no es cierto desde el mítico grupo cordobés AINA (Amanecer) se escribe el andaluz (de ahí el nombre del movimiento de defensa de nuestra lengua, L`AINA ANDALUÇA (Amanecer Andaluz).
    El primer libro impreso en andaluz es LA INFANÇIA DE JESUCHRISTO, del ER´KURA DE KORMENÁ en el siglo XVIII.
    Y desde el año 2.002 celebramos LA HÔNNA D`EL´ANDALÛ / Día de la Lengua Andaluza, el 28 de septiembre, en memoria del poeta almeriense PEPE ÇOTO, perseguido por el franquismo por escribir en andaluz.
    Tenemos que hacer que la Junta de Andalucía cumpla el estatuto de Autonomía de Andalucía, y SE PROTEJA Y RESPETE LA MODALIDAD LINGÜÍSTICA ANDALUZA garantizado su USO ORAL Y ESCRITO y que la asignatura PATRIMONIO CULTURAL Y ARTISTICO DE ANDALUCÍA, se oferte de verdad en todos los centros educativos andaluces, y le dedique 5 temas a nuestra lengua: Uno a la Historia de la Modalidad Lingüística Andaluza, otro a sus rasgos, otro a la toponimia y antonimia andaluza, otro a la ortografía y otro a la literatura dialectal andaluza.
    No sé si sabe lo que es la DIGLOSIA ORTOGRÁFICA, hablamos en una lengua y nos imponen otra como lengua escrita en los medios de comunicación, estamentos oficiales y la educación.
    No sé si a usted les ha pasaba lo que a mí, hablaba en andaluz y me impartían la educación en castellano, disparándose el fracaso escolar y creyéndome que era torpe, poco inteligente y lento porque me costaba aprender.
    Como habrá comprobado en este texto no hay ninguna mención a nacionalismo alguno, patria o independencias, lo único que defendemos es que los andaluces que queramos podamos hablar, escribir, relacionarnos con nuestro ayuntamiento o ver la televisión en nuestra lengua, la MLA.
    Nosotros llamamos al andaluz LATINI (los árabes Al-Yamiya), como lo llamaban nuestros antepasados, pero nos da igual que se le llame MODALIDAD LINGÜÍSTICA ANDALUZA, una forma de llamar al andaluz lengua, sin llamárselo.
    Nos gustaría contactar con gente a la que defienda o escriba poesía en amazig le interese el flamenco, la toponimia andaluza o la Lengua y Literatura andaluza.

    Êppero ke´le gûtten êttô poemâ / J’espère que vous aimez ces poèmes / Espero que le gusten estos poemas.

    Poème original en andalou.
    Dança çobre lô tehaô

    Una luna inkolora,
    dança çobre lô tehaô,
    de la´ke ç´êkkonden,
    amantê i´enamoraô.

    Lâ çombrâ râggan çu lû,
    çe reflehan en´el arbero,
    i´en una kaçapuerta,
    çe adibina un çombrero.

    Un rayo inkoloro,
    dança çobre lô tehaô,
    d´er ke ç`a êkkondio,
    m´amigo enamorao.

    Traduction vers la langue française.
    Danse sur les toits

    Une lune incolore,
    danser sur les toits,
    dont ils se cachent,
    amants et amants.

    Sa lumière déchire les ombres,
    qui se reflètent dans l’albero (1),
    et à la porte d’une maison,
    on devine un chapeau.

    Un rayon blanc incolore,
    danser sur les toits,
    de qui il s’est caché,
    mon ami amoureux

    Version espagnole standard.
    Danza sobre los tejados

    Una luna incolora,
    danza sobre los tejados,
    de la que se esconden,
    amantes y enamorados.

    Su luz rasga las sombras,
    que se reflejan en el albero,
    y en el portal de una casa,
    se adivina un sombrero.

    Un rayo blanco incoloro,
    danza sobre los tejados,
    del que se ha escondido,
    mi amigo enamorado.

    Lû Bermeyo

    Poème original en andalou.
    Bishando çin´ekipahe

    En´una tarde d´otonio,
    mi kara ç´umedeçio,
    a´r rekordá a´la jembra,
    k´er koraçon me robo.

    Çin ekipahe biahaba,
    pué la maleta perdí,
    en´la kartera yebaba,
    lo poko ke reuní.

    Atrá keo la miçeria,
    la jambre i´er deçonó,
    i toikâ lâ penikâ,
    çake de´mi koraçon.

    Êppaçio arranko er tren,
    de´la bieha êttaçion,
    mientrâ a´lo lehó ç`oi,
    a´un trîtte kantaó.

    Traduction vers la langue française.
    Voyager sans bagages

    Un après-midi d’automne,
    mon visage est devenu humide,
    je me souviens de la fille,
    ça m’a volé le cœur.

    Je voyageais sans bagages,
    eh bien, j’ai perdu la valise,
    et dans son portefeuille il portait,
    le peu que j’ai rassemblé.

    J’ai laissé la misère derrière moi,
    la faim et le déshonneur,
    et toute la tristesse,
    c’était dans mon cœur.

    Le train démarra lentement,
    de l’ancienne gare,
    tout en étant entendu au loin,
    à un chanteur triste.

    Version espagnole standard.
    Viajando sin equipaje

    En una tarde de otoño,
    mi cara se humedeció,
    al recordar a la moza,
    que me robo el corazón.

    Viajaba sin equipaje,
    pues la maleta perdí,
    y en la cartera llevaba,
    lo poco que reuní.

    Atrás dejé la miseria,
    el hambre y el deshonor,
    y toda la tristeza,
    que había en mi corazón.

    El tren arrancó despacio,
    de la vieja estación,
    mientras se oia a lo lejos,
    a un triste cantaor.

    Libero Ubeya

    Poème original en andalou.
    Un pokito de rêppeto

    Ç´an yenao lâ kunetâ,
    de kurtiô kamionerô,
    ke´yeban aníô kruçando,
    Êppania i el´êttranhero.

    Çin un´orario eçente,
    i´un hônna de mieo,
    a Françia tomatê yeban,
    i a´Alemania pimientô.

    Ç`an yenao lâ kunetâ,
    de hornalerô modênnô,
    ke piden argo de pan,
    i`un poko de rêppeto.

    Traduction vers la langue française.
    Un peu de respect

    Les gouttières ont été comblées,
    de camionneurs aguerris,
    qu’ils voyagent depuis des années,
    Espagne et à l’étranger.

    Sans un emploi du temps décent,
    et un salaire effrayant
    Ils emmènent des tomates en France,
    et aux poivrons d’Allemagne.

    Les gouttières ont été comblées,
    des travailleurs modernes,
    qui défendent leur pain,
    et un peu de respect.

    Version espagnole standard.
    Un poco de respeto

    Las cunetas se han llenado,
    de curtidos camioneros,
    que llevan años recorriendo,
    España y el extranjero.

    Sin un horario digno,
    y un salario de miedo
    llevan tomates a Francia,
    y a Alemania pimientos.

    Las cunetas se han llenado,
    de jornaleros modernos,
    que defienden su pan,
    y un poco de respeto.

    Lû Bermeyo

    Poème original en andalou.
    La hubentú con lô´aniô çe´kura

    La primabera,
    no´dura tó el´anio,
    ni el´amó,

    dura toa la bia,
    la hubentú,
    kon lô´aniô çe´kura,
    i el´otonio,
    yegara argun dia.

    A´la primabera,
    le ´çige er berano,
    i la´iluçion,
    muere kon la sekia,
    la hubentú,
    ê´parte d´er paçao,
    i el´ibiênno, yegara argun dia.

    Traduction vers la langue française.
    La jeunesse
    guérit au fil des années

    Le printemps,
    ça ne dure pas toute l’année
    ni l’amour,
    ça dure pour toujours,
    la jeunesse,
    guérit au fil des années,
    et l’automne,
    cela viendra un jour.

    Au printemps,
    l’été arrive,
    et l’illusion,
    meurt de sécheresse,
    la jeunesse,
    fait partie du passé,
    et l’hiver.

    Version espagnole standard.
    La juventud
    se cura con los años

    La primavera,
    no dura todo el año,
    ni el amor,
    dura toda la vida,
    la juventud,
    se cura con los años,
    y el otoño,
    llegará algún día.

    A la primavera,
    le sucede el verano,
    y la ilusión,
    muere con la sequía,
    la juventud,
    forma parte del pasado,
    y el invierno.

    Libero Ubeya

    Çin na´mâ un çaluo en´andalû / Çin na´mâ un çaluo en´andalû / Sans rien d’autre, une salutation en andalou. / Sin nada más un saludo en andaluz.

    Libero Ubeya i Lû Bermeyo
    xauxauchauchau@yahoo.com

    (1) Albero = sable siliceux jaune grossier.

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