Les habitants de la cité du 8 mai, plus connue sous le nom de cité de recasement d’Aokas, sont revenus à la charge en cette matinée du mardi, en procédant à la fermeture, pour la énième fois, de la route nationale n° 9, à proximité du tunnel.
Ils exigent la régularisation de la situation juridique du terrain de leur cité, laquelle a été démolie depuis quelques semaines, afin qu’ils y érigent de nouvelles habitations. Occupant depuis un demi-siècle les taudis de cette cité, les 8 familles ont sonné à toutes les portes pour se faire délivrer les actes de propriété nécessaires aux dossiers de construction avant qu’une lueur d’espoir ne surgisse de la part de l’agence foncière qui gère les terrains des communes.
Cette dernière a conditionné la régularisation juridique du terrain par la démolition des anciennes constructions afin de lotir le terrain et de le doter des réseaux d’assainissement et autres voiries. Une fois la démolition achevée, les anciens propriétaires du terrain se sont fait connaitre et se sont opposés farouchement à toute transaction sur le dit-terrain.
Alors que la justice aurait donné, selon l’un des contestataires, gain de cause aux 8 familles, les pseudo-propriétaires ont utilisé la force pour interdire toute nouvelle construction, exigeant sa réappropriation ou une expropriation en contre partie d’une indemnité.
La Kabyle est livrée à elle même étant donné que l’absence de l’état se fait sentir de plus en plus. L’autonomie reste la seule solution pour une meilleure gestion et organisation de la société.
Amaynut