La saignée continue au FFS

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ALGERIE (TAMURT) – Deux membres du conseil national du FFS viennent d’annoncer leur démission. Il s’agit de l’ancien secrétaire national, Abdelmalek Bouchafa, et l’élu à l’APW de Tizi Ouzu, économiste et enseignant universitaire, Mouhamed Achir. Un autre coup dur pour le capitaine du FFS dont le bateau prend l’eau de toute part.

Les deux démissionnaires estiment que les statuts du parti sont piétinés avec le maintien  de Hadj Djillani comme secrétaire national, contre les statuts du parti puisqu’il n’a pas été élu comme membre du conseil national. Le refus d’Ali Laskri d’organiser le congrès ordinaire plonge le parti du FFS dans l’illégalité, ce que la base militante ne cesse de dénoncer.

La semaine passée aussi, trois autres membres du conseil national du FFS ont claqué la porte pour la même raison. Deux membre du l’Instance Présidentielle ont réclamé la tête de Djillani. La crise ne fait que s’amplifier au fils des jours au FFS. Ali Laskri se retrouve seul et sous une terrible pression.

Ravah Amokrane

3 Commentaires

  1. Pour faire croire que le FFS est un parti national, ils l’ont soupoudré avec des députés arabophones venus d’autres régions, alors que sa base, sa substance est kabyle. Dès lors, ce parti qui a fonctionné, du vivant de son zaim, en respectant son règlement intérieur, ce qui est la moindre des choses, ne peut plus le faire puisque le propre des arabes est de ne respecter aucune loi, même celles qu’ils ont eux-mêmes établies. Ce parti a été désactivé, il n’est plus qu’une coquille vide, peuplée d’opportunistes courant derrière quelques privilèges octroyés par le régime pour ses souteneurs. Heureusement que la kabylie dispose d’alternatives crédibles, en dehors du RCD et du FFS, sous contrôle.

  2. Il est dans l’ordre naturel des choses vu que le FFS est un symbole d’une communauté qui a été dèvié vers l’usage personnel de Ait Ahmed. La nassaissance ou plutot l’aura du FFS est à lier aux évennements de 1963. Depuis ce symbole d’une Kabylie démocratique qui a rompu culturellement et politiquement avec le régime dictatorial arabe du baath fln suite au coup d’Etat des agents du Caire. Cette rupture politique identitaire a été définitive , elle touchera la vision de la citoyenneté la langue la démocratie. En sommes une rupture verticale, se confondera longtemps au parcours de la personne d’Ait Ahmed. Le FFS a doncété un non dit qui a été représenté par les symboles que sont outre l’histoire berbére la volonté d’exister en dehors de la volontè du régime. Dès que le FFS a dévié des références symboliques et voulant faire coincider ses visions politiques à tout cassè arabislamiques vu qu’il n’avait jamais mis la kabylitè au dessus de l’arabité, meme s’il donnera le nom Amazigh à son fils il cherchera toujours le compromis avec le régime sur des bases politiques mais jamais en mettant le volet identitaire au centre.
    Au fur et à mesure où l’Etat arabe gagnait le FFS dans son giron civilisationnel arabislamique le FFS divergeait de la trajectoire de la Kabylie. Les Archs- Araches, ont été la rupture sémantique politique entre le leader et son terroir. Quand la Kabylie exigeait un virage à 180° le FFS avait cru dicter l’identité à son peuple en taxant les mouvements citoyens de « fascistes », alors que le FFS ira rejoindre le parloir arabe d’alger où y siègent ceux qui assassinerent Abane et Mecili. Quand on ne lit pas sa société on un piétre parti politique. De fil en aiguille on est au féodalisme d’une election d’un Berzidan qui ne parle pas ne bouge meme pas. Le RCD avec son triptyque évolue dans le meme positionnement par rapport au régime. Donc la Kabylie moderne refuse les partis assimilationistes par « nationalisme » interposé. Une phase est close une autre doit s’ouvrir, ayons confiance en la tradition qui est un bastion contre le régime et ses diffèrentes tentatives de destabilisation.

  3. L’opposition est neutralisée, tous les partis sont foutus.
    Les bases militantes ont déserté ces sigles symbolisant la trahison, le ralliement et la soumission au Régime militaro-mafieux. Ceux qu’on appelait  » partis  » sont devenus des groupuscules, leur substances numériques se sont effritées, et se comptent en dizaines, ces dirigeants dirigés par la sinistre SM-DRS-DSS….
    Ces dirigeants dirigés n’attendent que les mascarades électorales pour participer et en profiter du système militaro-mafio-bureaucratique….
    Le FFS actuel = le néo FFS a rejoint les partis-officines, qui sont là que pour assurer la figuration, participer au  » façonnage artificiel du champ politique « , ce Poker-menteur mis en place en  » guise  » d’ouverture contrôlée  » engagée au lendemain du massacre d’Octobre 1988, une opération manipulation soft par laquelle la SM créa une pléthore de partis-officines, avec des faux-opposants, des pseudo-démocrates, des extrémistes de tous bords….
    Agrées ou non agrées, les dits groupuscules roulent tous pour la Junte dictatoriale militaro-mafieuse….
    Le Régime militaro-mafieux n’a que lui en face de lui. Il est la seule  » force politique  » organisée, comme ne cesse de l’affirmer le politologue R. Yefsah……

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