La victime est gravement blessée – Des gendarmes agressent avec férocité un journaliste Algérien

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Le syndicat national des journalistes a rendu public un communiqué pour alerter l’opinion internationale sur les graves agissements des services de sécurité Algériens. Un journaliste vient d’être passé à tabac par des gendarmes aujourd’hui. Il couvrait une manifestation de travailleurs et d’habitants contre la fermeture d’une usine de fabrication de lait à Ksar El Boukhari, dans la région de Médéa.

L’état de santé de la victime est dans un état très grave. « Mohamed Hamiane, journaliste au quotidien Al Maqaam, a fait l’objet d’une violente agression, ce dimanche 23 Juin 2013, perpétrée par des éléments de la Gendarmerie nationale alors qu’il assurait la couverture d’une manifestation publique à Ksseur El Boukhari, dans la wilaya de Médéa », peut-on lire dans la déclaration du syndicat des journalistes, signée par notre confrère du Soir d’Algérie, Kamel Amarni. Les auteurs de ladite déclaration parvenue à la rédaction Tamurt précise que « Le Syndicat national des journalistes tient à exprimer son indignation et condamne avec la plus ferme des énergies cet acte d’autant plus intolérable qu’il émane d’éléments appartenant à un corps de sécurité censé veiller sur la quiétude publique et l’intégrité physique des personnes ».

Une sanction contre l’auteur de cet acte gravissime, contre un journaliste qui n’était présent sur les lieux que pour faire son travail, est exigé par les professionnels de la presse.

« Le Syndicat interpelle les responsables de la Gendarmerie nationale ainsi que les plus hautes autorités du pays pour infliger des sanctions exemplaires aux agresseurs et pour que ce genre de dérapages ne se reproduisent plus jamais. Il va sans dire que le Syndicat suivra l’évolution de cette affaire, pour ce qu’elle représente comme gravissime atteinte à la liberté de la presse en Algérie et une injure à l’égard de toute la corporation », lit-on-encore dans la déclaration.

Par ailleurs il est à signaler que les services de sécurité ne respectent plus les journalistes algériens pour la simple raison qu’une partie des journalistes travaillent à la solde des différents corps des sécurités algériens. Les journalistes honnêtes et intègres payent alors les agissements de leurs confrères qui se prostituent pour les services de sécurité. Triste réalité.

Youva Ifarwen

1 COMMENTAIRE

  1. La gendarmerie, l’armée et la police coloniales mafio-arabo-islamo-occidentales contiuent a martyriser les peuples amazighs de l’Algerie amazighe que l’imperialisme et le neo-colonialisme mafio-arabo-allaho-occidental veut transformer en un no-man’s-land exploitable et pillable a souhait! L’extermination des peuples amazighs de cette terre par la terreur coloniale et neo-coloniale, par l’arabisation, l’ignorance et l’islamisation anti-Kabyle et anti-Amazighe garantira les inetrets de la mafia internationale arabo-islamo-occidentale ennemie de l’Afrique du Nord amazighe!

    Seuls les Amazighs defendent l’interets de leur terre l’Afrique du Nord et ses enfants, depuis l’age de la pierre a ce jour!

    Vive la Kabylie libre et independante!

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