L'acteur kabyle Arezki Djamel n'est plus

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Djamel Arezki

KABYLIE (Tamurt) – L’acteur kabyle Arezki Djamel, de son vrai nom Arezki Rabah, originaire des Ouadhias en Kabylie, est décédé à l’âge de 79 ans après une longue maladie. Les cinéphiles ne pourront jamais oublier les rôles qu’il a campés dans des films à côté d’un autre géant kabyle du grand écran, Rouiched.

Des acteurs, au grand talent  que le régime dictatorial algérien a obligés à jouer en langue arabe après avoir interdit la langue amazighe. Le contexte étant ce qu’il était, on ne doit jamais en vouloir à ces comédiens au talent exceptionnel d’avoir joué dans une langue qui n’est pas la leur. Etant de Kabylie, Arezki Djamel a été plusieurs fois honoré, de son vivant, aussi bien aux Ouadhias qu’à Tizi-Ouzou-ville avec plusieurs hommages lui ayant été consacrés par les enfants de la Kabylie. Né le 14 mars 1938, Arezki Rabah avait intégré, dès son jeune âge, la troupe drivée par Mahieddine Bachtarzi et la radio. Puis, il rejoignit le Front de libération nationale (FLN) pendant la guerre de libération nationale. Il mit en veilleuse sa carrière artistique pendant la guerre d’Algérie au cours de laquelle il fût, à maintes reprises,  arrêté et torturé par les forces de l’armée coloniale entre 1960 et 1962.

Après l’indépendance, Abou Djamel rejoint la troupe de Hassen El Hassani puis le Théâtre national algérien, dirigée à l’époque par Mustapha Kateb. Il y fit de brillants passages avec notamment des pièces comme « Hassan terro » aux côtés de Rouiched et « El Ghoula » (L’ogresse). Compagnon incontournable de Rouiched, Abou Djamel, a laissé son empreinte dans le cinéma avec des films cultes dont « Hassan Taxi » (1982), « Hassan Niya » (1989) et « Taxi El Mekhfi » (Le clandestin) en 1982.

Tahar Khellaf pourTamurt

7 Commentaires

  1. Ils partent ces anciens, un après l’autre, et, personne ne peut les remplacer.
    Le cinéma « Algérien » est né avec eux, il se meurt avec eux aussi.
    Condoléance l’Artiste.

  2. Dit cinéma dit les anciens artistes la valeur du cinéma algérien est parti avec eux ,avec rien ils nous ont fait vivre l’histoire le contraire du maintenant malgré les moyens qu’ils ont !

  3. les cinémas algériens ont été fermer par le FLN jus qu a 1990 le reste c est le FIS qui les a fermer .comment vous les vous construire un pays avec des bédouins ignorants .comme il a dit iben khaldoun la ou il rentre la terre semble change de couleurs .

  4. Nul n’est éternel dans cette vie ces bon anciens artiste qui part nous laisse un grand vide dans notre cinéma Algérien .

    Toute mes Condoléance l’Artiste.

    repose en paix

  5. J ai toujours vu en Elhadj el anka ,Rouiched,Madjer,Assad,Da el hocine,Slimane amirat et des milliers d autres kabyles,des (ARABES KABYLES) tout simplement parcequ ils étaient rassembleurs.enfin! c est ma vision et j en suis fiere.

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