Le festival du film amazigh n’a rien à voir avec l’amazighité !

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Les cartes étaient jouées dès le début du Festival culturel du film amazigh qui se déroule depuis samedi dernier à Tizi-Ouzou. « Chez Salah », un film en français, a été diffusé avant-hier.
Ce documentaire qui raconte la vie d’un émigré, propriétaire d’un café en France n‘a aucun lien avec le vécu des Kabyles d’Algérie et même de France.

Après « Square port said », d’expression arabe projeté en début de semaine, « Chez salah », confirme la « normalisation » du festival qui devient « le festival du film algérien », tout court et sans l’amazighité.

Un autre documentaire a attiré aussi notre attention, celui intitulé « Oumalou, l’itinéraire ». Il s’agit d’un documentaire qui retrace l’itinéraire d’un photographe proche des dirigeant Algériens, « le premier journaliste dans le monde arabe à pénétrer dans Beyrouth Ouest pendant le génocide sioniste au Liban ». Une histoire qui ne concerne nullement notre expression et culture amazighes.

Le seul hommage poignant de ce rendez-vous sensé être « culturel », est la présence du petit fils de Tawess Amrouche, Yann Seweryn. Invité du festival, ce jeune réalisateur est en train de réaliser un travail cinématographique qui retracera l’itinéraire de Tawes Amrouche en Algérie et en France. Une belle leçon pour nos kabyles de services !

M.T.

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