Le MAK apporte son soutien à la famille d'Amirouche

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AMIROUCHE MEBREK
AMIROUCHE MEBREK

KABYLIE (Tamurt) – Après la découverte, hier matin, du corps sans vie de Amirouche Mebrek, la dépouille a été transférée à l’hôpital de Tizi Wezzu où elle se trouve encore jusqu’à ce matin. La famille et le comité de village sont en train de remplir, en attendant, les formalités administratives.

L’enterrement va avoir lieu demain dans son village. Ce matin, une délégation du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) composée de Bouaziz Ait Chebib, Said Laimechi et Moura Imache, s’est déplacée au domicile du défunt pour présenter à sa famille les condoléances du mouvement kabyle et exprimé sa solidarité et son soutien indéfectible en ces circonstances douloureuses qui ne laissent indifférent aucun kabyle digne.

La délégation du MAK a remis à la famille la déclaration condamnant l’ignoble et lâche assassinat de Amirouche Mebrek. La dite déclaration a été affichée au chef lieu de la commune d’At Zmenzer où la population est choquée par cette tragédie qui frappe la Kabylie.

4 Commentaires

  1. {{Terrorisme d’État}}

    {{Les tribunaux expéditifs, la torture, les explosions terroristes, le kidnapping et les exécutions hors-procès sont cités comme pratiques courantes de terrorisme d’État, souvent utilisées pour terroriser les populations par les régimes souverains ou mandataires.}}

    Le terrorisme d’État consiste en l’exercice illégitime par l’État de son monopole de la violence à partir du moment où cette violence est d’une part en contradiction avec le contrat décrit par Thomas Hobbes selon lequel l’individu accepte d’abdiquer une partie de sa liberté en échange de la protection de l’État et qu’elle ne vise pas au maintien, menacé, de l’État mais à un accroissement de ses prérogatives. Le terrorisme d’État est donc un enjeu taxinomique puisqu’il met en cause non seulement l’image protectrice de l’État mais aussi la nature des rapports que l’État entretient avec la violence1.

    Origine

    {{Le terrorisme d’État est à l’origine une variante du terrorisme}}. Or la notion même de « terrorisme » est issue de l’histoire révolutionnaire française et du régime de la Terreur. Comme le remarque Jean-François Gayraud2, il y eut une expérience concrète avant qu’apparaisse le terme. Selon ses mots, il s’agit « d’une vaste machine politique » qui a organisé des assassinats et des exécutions, soutenue par le pouvoir judiciaire puisque le pouvoir politique avait voté des lois d’exception. Par la suite, l’expression « terrorisme d’État » a été forgée, dans le cadre de la guerre froide, par l’URSS pour désigner l’opération Condor : une stratégie de répression des mouvements insurrectionnels d’extrême-gauche mise en place par les régimes autoritaires d’Amérique du Sud dans les années 1970. Il s’agissait de dénoncer des pratiques qui consistaient à employer massivement des services secrets ou des groupes paramilitaires pour mener des actions d’assassinat et de torture. La « disparition forcée » fut un des phénomènes marquants de cette période (voir à ce sujet le mouvement de Las madres de la plaza de Mayo en Argentine). Guy Debord est un théoricien majeur du terrorisme d’état. Dans La véritable scission, ouvrage cosigné avec Gianfranco Sanguinetti (lui-même par ailleurs auteur de Du terrorisme et de l’état3 ) et publié en 1972, il accuse « les services de protection de l’état italien » d’avoir fait, en 1969, exploser les bombes de la Piazza Fontana4, principal point de départ des « années de plomb » italiennes. En janvier 1979, dans la Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du Spectacle », et à propos de l’assassinat de Aldo Moro, il admet la possibilité d’une couche périphérique de petit terrorisme sincère, mais toléré momentanément, comme un vivier dans lequel on peut toujours pêcher à la commande quelques coupables à montrer sur un plateau5. En février-avril 1988, dans Commentaires sur la société du spectacle, il explique qu’il est dans l’ordre de la logique historique que des terroristes sincères en viennent à se faire manipuler par des services secrets6.
    Terrorisme d’État et secret d’État

    {{Par définition, le terrorisme d’État reste difficile à identifier puisqu’il relève du secret et que la difficulté tient à mettre en relation de façon formelle la perpétration des actes relevant du terrorisme et l’État qui en est le commanditaire. Ceci est compliqué par le rideau qui empêche de faire la distinction entre l’autorité qui a donné l’ordre et celui qui n’est pas au couran}}t. Le concept reste souvent totalement tabou dans le cadre des relations diplomatiques entre deux pays. Dans le traitement médiatique, les journalistes évitent également – par manque d’éléments de preuve – de procéder à une attribution en direction d’un État et préfèrent s’en tenir d’abord à la réserve.

    {{L’essayiste Webster G. Tarpley définit ainsi le terrorisme d’État moderne : « [il est] le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu’il serait politiquement impossible de mener ouvertement7. »}}

    Dans ces conditions, rares sont les affaires où les États sont mis en cause au plus haut niveau de façon flagrante. En 1985, l’attentat du Rainbow Warrior, attribué à l’État français, sera retentissant dans le concert des nations puisqu’intervenant dans un contexte de paix et ciblant un pays démocratique sur son territoire. Sans comparaison, un autre événement aussi médiatique sera l’attentat de Lockerbie attribué à la Jamahiriya arabe libyenne en 1988 et qui donnera lieu à un processus qui aboutira 15 ans après à la reconnaissance par la Libye de sa responsabilité. Un processus similaire, conduit par un collectif de victimes, Les Familles du DC10 d’UTA8, se produira pour l’attentat contre le vol 772 UTA le 19 septembre 1989, pour lequel la Jamahiriya arabe libyenne reconnaîtra aussi sa responsabilité et indemnisera les familles des 170 victimes.

    Noam Chomsky écrivait en 1989 que « l’Opération Mongoose, qui jusque ici gagne le prix de la plus grande entreprise isolée de terrorisme international au monde, lancée par l’administration Kennedy juste après la Baie des Cochons, était secrète »9. Elle avait un budget de 50 millions de dollars par an, employait 2 500 personnes dont environ 500 américains, et resta malgré tout secrète pendant 14 années, de 1961 à 1975. Elle fut révélée en partie par la Commission Church au Sénat américain et « par quelques bonnes enquêtes journalistiques ».

    La notion de terrorisme d’État peut également être utilisée dans le cadre d’une critique politique : c’est le cas pour Noam Chomsky qui considère les États-Unis comme menant une politique étrangère relevant du terrorisme d’État, écrivant notamment : « (…) il faut commencer par reconnaître que dans la majeure partie du monde, les États-Unis sont considérés comme un grand pays terroriste. »10. Il s’appuie en particulier sur un jugement rendu par la Cour internationale de justice en 1986 qui a condamné les États-Unis pour « usage illégal de la force » au Nicaragua dans les années 198011.

    Le thème du « terrorisme d’État américain » a été repris par d’autres commentateurs, comme l’historien Jean-Michel Lacroix, pour qui « on ne saurait oublier que si les États-Unis condamnent [après le 11 Septembre] le terrorisme d’État, c’est après l’avoir appuyé en Indonésie, au Cambodge, en Iran ou en Afrique du Sud » 12.
    Méthodes de terrorisme d’État

    John Rawlings Rees (1890-1969), psychiatre et directeur du Tavistock Institute of Medical Psychology à Londres en 1932, a développé une théorie de contrôle psychologique des masses fondée sur la formation délibérée de névroses. Selon lui, il était possible d’imposer à une population adulte un état émotionnel comparable à celui d’enfants névrosés13.

    Kurt Lewin décrit l’impact des stratégies de terreur sur les individus : « L’alternance fréquente entre des mesures disciplinaires sévères et la promesse d’être bien traité, accompagnée d’informations contradictoires, interdit toute compréhension logique de la situation. L’individu ne peut dès lors décider si telle ou telle action va le rapprocher ou au contraire l’éloigner de ses propres objectifs. Dans ces conditions, même les individus les plus déterminés seront démobilisés par des conflits intérieurs qui paralyseront leur capacité d’action14,15. »

    Les citoyens des nations occidentales sont généralement protégés des procès injustes par des protections constitutionnelles ou législatives et les procédures judiciaires, bien que, par exemple, récemment aux États-Unis, ces protections auraient été écartées dans l’affaire Hamdi v. Rumsfeld en 2004[réf. nécessaire]. Les autres nations peuvent avoir des institutions plus faibles et des régimes instables qui permettent aux gouvernements d’avoir une influence plus importante sur le déroulement des procès.

    {{Amnesty International signale qu’en 2003, dans 132 pays la torture a été pratiquée par des membres des forces de sécurité, de la police ou d’autres agents de l’État16.}}
    Attentats

    Cinq membres de l’administration iranienne sont formellement accusés par la justice argentine d’avoir commandité en 1994 l’attentat de l’AMIA à Buenos Aires perpétré par le Hezbollah par mesure de rétorsion contre l’Argentine qui n’avait pas rempli les obligations d’un contrat prévoyant un transfert de technologie nucléaire à Téhéran17.
    Assassinats

    Les assassinats ou meurtres politiques ont lieu quand des agents de l’État tuent des citoyens jugés comme des menaces, {{ou pour intimider des communautés}}. Ils peuvent être réalisés par des militaires, les services de renseignement, les forces de polices ou des milices paramilitaires (type « escadrons de la mort »). Dans ce dernier cas, il peut y avoir des liens étroits entre eux et les forces officielles, avec des participations communes et/ou une absence de poursuites.

    {{Ces escadrons de la mort, agissant dans un cadre national, attaquent souvent les faibles (socialement), les minorités religieuses ou ethniques, ou les citoyens désignés comme subversifs. Leurs cibles incluent typiquement les SDF, les enfants des rues, les leaders de syndicats, les peuples indigènes, les religieux, les activistes, les journalistes et les universitaires. Ces escadrons protègent généralement leurs donneurs d’ordre par l’illusion d’une criminalité spontanée. Souvent, les corps sont dissimulés, augmentant la détresse des familles et des communautés. Ces cas sont connus sous le nom de « disparitions forcées », particulièrement en Amérique du Sud.}}

    Le « Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires » de l’ONU a été créé en 1980 pour enquêter sur le phénomène global des disparitions inexpliquées.

    L’élimination d’opposants politiques, s’ils se déroulent à l’étranger, est en règle générale organisée, directement ou indirectement, par les services secrets de l’État incriminé.

    Voici quelques exemples en ce domaine :

    Carlo Rosselli et son frère Nello, exilés antifascistes italiens, ont été assassinés en France en 1937 par des membres de la Cagoule française, très probablement à la demande du régime de Mussolini qui finançait ce groupe.

    Ramón Mercader, un des exécuteurs travaillant pour le NKVD, a assassiné Léon Trotski au Mexique en 1940 et aurait auparavant tué une vingtaine de ses partisans18

    Georgi Markov, dissident bulgare, auteur de romans et de pièces de théâtre a été assassiné en 1978 par les services secrets bulgares à l’aide du parapluie bulgare.

    Moussa Koussa, responsable des services secrets de la Jamahiriya arabe libyenne, a été expulsé du Royaume-Uni en juin 1980 après avoir déclaré que son pays allait exécuter deux opposants sur le sol britannique et il est soupçonné d’avoir coordonné une demi-douzaine d’éliminations physiques en Europe19.

    Imad Moughniyah, responsable du Hezbollah libanais, a été accusé d’avoir organisé plusieurs attentats et prises d’otages pour le compte de l’Iran. Lui-même est mort en 2008 en Syrie dans l’explosion de sa voiture, dans des circonstances qui font soupçonner, sans certitude, une action du Mossad israélien.

    Shapour Bakhtiar, dernier Premier ministre d’Iran du règne du chah d’Iran a été assassiné en France en 1991 par des hommes travaillant pour le gouvernement Iranien après avoir survécu à une attaque en 1980 commis par Anis Naccache agissant sur ordre direct de Rouhollah Khomeini20.

    • Je pense que ça ne sert à rien de dénoncer par écrit les exactions du régime d’Alger, ainsi que son comportement autoritaire envers la Kabylie. Il faut agir maintenant par n’importe quel moyen si on veut vraiment réussir notre autonomie. Moi personnellement, je n’ai aucun pouvoir pour le faire sinon j’aurais fait quelque chose.

      • Le MAK ? bla bla bla bla bla…
        Histoire a dormir debout.
        Quand on ne fait RIEN,on.se tait
        en mettant sa queue entre ses jambes. Compris !

      • je CONSEILLE A TOUS LES KABYLES DE LIRE TOUS LES OUVRAGES ECRITS PAR LES FRANCAIS SUR LES KABYLES DEPUIS 1830 SUR LE SITE GALLICA
        LES KABYLES SE TUAIENT ENTRE EUX POUR UNE FIGUE 90% DES KIDNAPPINGS SONT FAIT PAR DES VOYOUS KABYLES
        LA KABYLIE EST SALE PLEINE D ORDURES L ETAT CIVIL DÉLABRÉE TOUS LES KABYLES VEULENT S ENFUIR A PARIS
        LE MAL EST KABYLO-KABYLES
        ABANE ET KRIM ET OUAMRANE ONT TUE BENNAI OUALI ET OLUD HAMOUDA QUI ETAIENT DES INTELLECTUELS
        KRIM A TUE ABANE
        KRIM A ETE TUE PAR DES KABYLES
        MERBAH A ETE TUE PAR DES KABYLES

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