Le parti d’Aït Ahmed sur les pas de l’autonomie ? – Le FFS préconise la décentralisation des décisions et de la gestion des collectivités locales

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Ce responsable du FFS parle ouvertement de « l’autonomie de gestion locale », une revendication chère au MAK. C’est son cheval de bataille même. Le conférencier, expert émérite en économie, préconise la dotation de l’administration locale de tous les moyens financiers et administratifs pour une réelle prise en charge de la population qui souffre de blocages administratifs, à cause de la centralisation des décisions. Il est plus qu’impératif, estime M. Cherifi, de déléguer la décision aux élus locaux, mais aussi de mettre à leur disposition des moyens financier, qui leur permettra d’être à la hauteur des besoins de la société civile, de plus en plus exigeante.

« Le pouvoir de décision économique est tellement centralisé aujourd’hui, qu’il freine l’investissement », constate le responsable du FFS. Ce dernier a insisté sur une gestion transparente des affaires des collectivités. Chaque élu ou responsable d’une entreprise publique doit rendre public, et aux responsables locaux, des comptes détaillés sur sa gestion. Une manière pas seulement de procéder à une gestion saine et efficace, mais de privilégier les compétences dans chaque domaine. C’est le conseil d’administration qui est habilité à orienter et à contrôler le fonctionnement des entreprises. L’expert indique que « transférer le pouvoir vers les collectivités locales et les entreprises n’est que le transfert du pouvoir vers la population et vers l’emploi. Une manière de faire bénéficier les localités des bénéfices des entreprises ». L’économiste Mohand Amokrane Cherifi n’a pas manqué de critiquer les propositions pour améliorer les conditions de vie des citoyens contenues dans le plan d’action du gouvernement.

Il les juge largement loin des aspirations et attentes du peuple. Par ailleurs, il indiquera que l’instauration d’une démocratie, basée sur la « primauté du politique sur l’économie » est la seule garantie pour un développement durable, d’après l’orateur qui a fait rappeler cette proposition sacrée du parti de Hocine Aït Ahmed.

Izem Irath.info

3 Commentaires

  1. FInalement, ca commence a raisonner – L’echo de ce que des milliers d’entre-nous avons tape sur tous les sites du monde. Meme si cet echo est en quelque sorte infidele au concept directeur du droit indiscutable des peuples a disposer d’eux-memes, pour le meilleur ou pour le pire, c’est deja un pas gigantesque au moins de reconnaitre le dividende qui en decoule naturellement. Cependant, je rajouterais 2 precisions:

    1. Que les gouvernements n’assure rien aux populations, ils sont une charge, qui ne se justifie que si elle engendre un dividende. Les gouvernements ont un role a jouer, celui de bonnes de maisons, pour nettoyer, s’occuper des enfants, des malades, etc. mais aussi de realiser des projets d’infrastructure d’interet commun.

    2. Pour s’assurer de cette mission, la responsabilite’ est necessaire et par responsabilite’, je veux dire les comptes – Ou tout simplement un systeme de penalty, ou la possibilite’ de virer tout elu, et biensur de disposer de mechanismes de leur assigner des projets de societe’. Cela ne peut se produire ou etre guaranti sans la souvenete’ du Peuple – donc, une autonomie politique.

    Je conclus que cela est et ne peut qu’etre benefique a toute l’algerie, dans le sens qu’avec ces souverenete’s, une competition s’engage necessairement, avec les benefices de gain de temps. Eventuellement la meilleure gestion emergera et les autres regions peuvent s’adapter naturellement – Ce qui induit une cooperation inter-regionale naturelle, et des relations reelles. Je n’ai aucun doute, que les unions voulues et non force’es reussissent. Cela beneficierait automatiquement tout le monde, surtout le gouvernement central. C’est elementaire.

    Cen’est meme pas un choix, c’est devenu une necessite !

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