Le service d’hémodialyse de l’hôpital de Michelet sérieusement endommagé

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La toiture du service hémodialyse de l’hôpital de Michelet s’est effondrée après les dernières chutes de pluie suivies par de grandes rafales de vent, a-t-on constaté sur place hier.

Ce bloc a connu des dégâts importants. Il a été quasiment détruit par les intempéries qui n’ont laissé que les supports de la toiture. Du matériel acheté à coup de milliards de centimes a été endommagé sans que les responsables du secteur de la santé ne lèvent le petit doigt pour réparer les dégâts rapidement et permettre aux malades de retrouver leur lieu de soins.

On sait que les dialysés sont tenus d’effectuer des séances régulières afin d’éviter des complications. Maintenant et jusqu’à la réparation de la toiture de l’établissement et l’achat de matériel en remplacement celui endommagé, les patients seront obligés de se déplacer à Tizi-Wezzu pour y effecteur leurs séances.

Des générateurs, atteints par les intempéries, risquent de ne plus fonctionner alors qu’ils coûtent une fortune. Le rafistolage de l’administration a souvent donné l’effet inverse. Ce même bloc s’est écroulé un hiver sous le poids de la neige mais après quelques réparations, il a été remis en service dans un état incertain pour ne pas dire défectueux. Mais, cela a rendu service aux malades surtout en période hivernale où il était difficile de descendre à Tizi-Wezzu à cause de la coupure des routes par la neige. Or, le bricolage n’est pas un élément qui peut subsister dans le temps; il peut servir uniquement une courte période avant la remise en l’état de l’établissement. Et malheureusement, c’est le provisoire qui dure et qui provoque en fin de compte des conséquences qui peuvent s’avérer dramatiques.

Laisser des dialysés à leur propre sort maintenant, doit relever de l’insouciance des responsables en charge du secteur de la santé. Des dizaines de patients doivent attendre le rafistolage du service d’hémodialyse pour continuer leurs séances mais, les travaux risquent de perdurer dans un pays où la notion du temps est une denrée rare.

Les parents de malades décident d’interpeller le ministre de la santé de cette situation.
Farid D.

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