Les attaques à main armée prennent de l'ampleur – L'insécurité persiste en Kabylie

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Le phénomène de l’insécurité est en continuelle propagation en Kabylie où les populations sont dans l’inquiétude permanente. Les vols, les kidnappings et les actes terroristes sont omniprésents. Le grand banditisme et le terrorisme gâchent la vie du citoyen qui ne sait où donner de la tête.

Les assassinats, les faux barrages et les hold-up sont quotidiennement signalés dans les localités de la Kabylie. Un bureau de poste a été attaqué, mercredi,en plein jour, à Souk Lekhmis, chef lieu de la commune de Boudjimaâ et la liste noire de ces bracages à la Hollywoodienne continue. Plus d’une dizaine d’agences postales sont actuellement fermées dans la wilaya de Tizi-Wezzu, pour des raisons d’insécurité car, les mêmes établissements subissent souvent des attaques à mains armés perpétrées par des bandits ou des groupes terroristes à la recherche bien évidemment de sommes importantes d’argent. Que ce soit à Ouadhias, Mizrana ou à Bouzguène, des bureaux de postes ont du fermer leurs portes pour ne pas être exposés aux aléas de l’insécurité d’autant plus que nombreux sont ceux qui sont situés dans des lieux éloignés.

Un groupe de malfaiteurs non identifié s’est attaqué déjà à l’agence postale du village Mezguène dans la région d’Illoulène . Lors de cette attaque, tout ce qui se trouvait dans cet établissement a été emporté par les malfaiteurs.

Le banditisme en Kabylie gagne de plus en plus en intensité. Un banditisme caractérisé par les vols de véhicules, les cambriolages de domiciles, tentatives de kidnapping d’enfant, vols de cheptels. A Boudjimaâ, les braqueurs ont pénétré à l’intérieur de l’établissement, aux environs de 9 heures. Les auteurs de cette attaque à main armée se sont emparés d’une somme de 200 millions de centimes avant de prendre la fuite. Même procédé utilisé lors du braquage du bureau de poste du village Aït Abdelmoumène, dans la commune de Tizi N’tlata.

Ces actes répétés relancent encore une fois de plus, la question de l’insécurité en Kabylie où les citoyens ne peuvent plus vivre en toute quiétude malgré la présence impressionnante des campements militaires stationnés même dans les villages. En dépit de ce grand déploiement, des attentats sont perpétrés par les terroristes à la périphérie des zones urbaines tel que le carnage qui a eu lieu dans la commune d’Azzefoun. La veille de la fête religieuse de l’Aid a été meurtrière avec la mort de trois jeunes policiers assassinés dans une embuscade terroriste.

Face à cette recrudescence du terrorisme islamiste, les populations ne veulent plus rester sans réagir. Comme les années 90 où les citoyens de la région avaient pris les armes pour combattre cette bête immonde. Ils sortent aujourd’hui dans la rue pour dire  » Non au chantage sur la Kabylie ». Tel est l’un des principaux slogans arborés par les manifestants lors de la dernière marche contre le terrorisme et l’insécurité qui a eu lieu à Azzefoun. La sonnette d’alarme est tirée. La Kabylie est livrée à l’insécurité.

Moussaoui R

2 Commentaires

  1. On a bien compris que ces bases et campements militaires sont installés pour matter toute révolution ou soulèvement identitaire et pas du tout pour combattre le terrorisme, disant que c’est les sentinelles et postes avancés du pouvoir d’Alger pour préserver sa sécurité et rester en place !
    Peut être un jour le MAK pensera à créer des cellules clandestine qui feront le boulot de la police et remettre en place ceux qui terrorises les citoyens sans être inquièter par les autorités censées protéger les bien et les personnes ??

    • Azul
      tebbḍed tugnitt enn alli s adrar enneč ablluḍ bu tecacit.m-ullač ḍ yir ussan i llaγ di teddun,a y atmaten.I w akken a tt-eččeḍ tamemnt iwata send (qbel) as-t-bexreḍ i teγṛast…ar immir..

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