Les cafés littéraires d’Aokas et Bouzguen dénoncent le chef de daïra de Kherrata

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Salle de cinéma d'Aokas
Salle de cinéma d'Aokas

KABYLIE (Tamurt) – L’administration n’a pas cessé l’opération d’interdiction de conférences initiées par le mouvement associatif local dans les différentes contrées de Kabylie. Il y a quelques jours de cela, c’est l’association activant au niveau de la maison de jeunes de la localité de Snadla, relevant de la commune de Kherrata, qui a essuyé un refus catégorique du chef de daïra pour la tenue d’une conférence.

Pourtant c’est un jeune de la région de Kherrata, Zoubir Zerarga, qui devait animer une conférence-débat autour de son nouveau roman intitulé «  Le montagnard au grand nez ». Un roman qui parle du quotidien d’une  catégorie de jeunes  algériens qui croient dans l’idéal pour découvrir, lors de l’entame de la vie active, que l’administration est gangrenée par un népotisme chronique. Rien qui pourrait justifier, théoriquement, cette interdiction. En réaction à cette interdiction, les cafés littéraires d’Aokas et de Bouzguen, les plus actifs en Kabylie, ont dénoncé via des communiqués  cette décision de l’administration.

Ils considèrent cela comme une autre attaque contre la liberté d’expression et d’une  volonté des autorités d’Alger à faire taire toutes les voix discordantes.  Il s’agit là d’un exemple supplémentaire de l’inquiétante répression envers toute forme d’organisation de la société civile de la part du pouvoir colonial d’Alger. Tout en appelant l’ensemble des cafés littéraires à faire face à ce déni culturel et à ces bureaucrates staliniens et d’organiser des rencontres littéraires sans « quémander » ces autorisations, le café littéraire de Bouzguen promet d’inviter Zoubir Zerarga à venir présenter son roman à Bouzguen.

Amaynut

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