Les propriétaires de ces armes à feu menacent de réinvestir la rue – Des milliers de fusils de chasse confisqués par la gendarmerie en Kabylie

L’attente de la restitution des fusils de chasse confisquées par la gendarmerie aux débuts des années 1990 ne cesse de perdurer. Les propriétaires de ces armes à feu ont plusieurs fois organisé des actions de protestation mais aucune réponse favorable n’est parvenue des responsables.

Les citoyens qui ont déposé ces armes aux services de la gendarmerie durant la période du terrorisme, veulent monter au créneau une fois de plus, afin de revendiquer leurs droits légitimes. Des actions de protestation pour relancer la revendication de leurs biens ne sont pas à écarter dans les prochains jours, indiquent des représentants de cette catégorie de citoyens.

Or, d’autres disent qu’il est difficile de récupérer ces armes qui seraient peut être défectueuses après deux décennies sans avoir été utilisées. Par contre, les protestataires veulent récupérer leurs armes à feu dans n’importe quel état. L’essentiel est de garder ce bien parfois, légué par leurs grands parents.

Des milliers de fusils de chasse ont été confisqués et conservés dans les locaux de la gendarmerie dans les wilayas de Bouira, Tizi-Wezzu et Bejaia au moment où les terroristes venaient les récupérer, avec des listes à la main, chez des villageois en Kabylie. Les hauts responsables comme le premier ministre ont souvent dit que ce dossier est clos sans se soucier du calvaire de ces pères de familles qui attendent désespérément la restitution de leurs biens.

Les actions prises à Bouira et Tizi-Wezzu n’ont rien apporter à ces protestataires qui se voient oubliés par les pouvoirs public. Et pour donner une autre dimension à leur mouvement de protestation, ils envisagent d’agir avec des actions grandiose dans les prochains jours. Une marche à Alger est l’une des actions retenues par cette catégorie pour exiger la restitution pure et simple de leurs armes.
Kamel S.