Les victimes de 05 octobre et du printemps noir

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ALGER (Tamurt) – A chaque 05 octobre les politiciens, les journalistes et les anciens généraux confectionnent, l’espace d’une journée, des controverses inédites sur ces évènements sanglants de l’année 1988. Les uns s’accusent mutuellement, alors que d’autres analysent cet épisode à leurs guises.

Des généraux, comme Nezzar et Belhouchet et d’autres sont accusés d’avoir ordonné aux militaires de tirer sur les manifestants et d’en avoir tué 600. Mais on observe le printemps noir de Kabylie est zappé volontairement par la presse, les politiciens et les autres décideurs. Personne n’en parle.  On ne cite aucun responsable de cette tragédie, pourtant elle est plus récente.

Aucun nom d’un général n’a été cité. Aucun responsable politique incriminé dans l’assassinat de 129 jeunes kabyles, alors que concernant les victimes d’octobre 1988 on ose citer les noms des décideurs les plus influents? Durant le printemps noir, les jeunes Kabyles tués par les services de la gendarmerie, sont parfois accusés par la presse de Bouteflika d’avoir provoqué les services de sécurité et d’être actionnés par des puissances étrangères, pourtant une enquête de ce même pouvoir, menée par le regretté maître Issaad, indique clairement qu’un « ordre des autorités militaires a été donné de tirer sur les civils et aucun ordre n’a été donné pour cesser le massacre des innocents ». Clair net et précis. Mais étrangement, aucun nom à ce jour n’est cité. On parle de règlement de compte entre l’armée et Bouteflika, mais on dirait que ce sont des fantômes qui dirigeaient l’Algérie.   Personne n’est coupable. Aucun journaliste, aucun politicien et aucun général n’a parlé lorsqu’il s’agit de victimes kabyles !

Saïd Sadi, par exemple,  qui était au gouvernement au début des évènements sait certainement quelques choses. Il peut citer des noms ! D’autres aussi sont au courant mais personnes n’en parlent et, certainement,  rien ne les empêchent de parler.

Lounès B

2 Commentaires

  1. Contrairement à 63, 80,85 et 2001, le 5 Octobre 88 était beaucoup plus un soulèvement pour le ventre. Jamais pendant les révoltes Kabyles un magasin a était volé exception faite pour les blocs étatiques dont les voleurs sont connus de tous.
    Je m’incline devant les morts, mais c’était beaucoup plus la ruée vers l’or. j’était avec des amis Kabyles, on regardait les pillards d’un air désolé, jamais on a pris même un chiffon en 80-85-2001.
    c’est là qu’il faut faire la différence entre un peuple et un autre. aucune ressemblance avec les banou-hilal.
    et on trouve encore des Kabyles qui veulent nous an-gerianiser.

  2. azul, hommage a tous ces morts de tafsut t ‘aberkane ,on ne peut pas nous tuer nous somme deja morts ce slogan est a mediter par tous les kabyles ,vive la kabylie libre.

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