L’huile d’olive, un cadeau des Dieux

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ECONOMIE (Tamurt) – Cette année, sur la rive nord de la méditerranée, la récolte est désastreuse. Certaines exploitations sont menacées de fermeture définitive. Le précieux liquide se fait de plus en plus rare. Même à bon prix, on en trouve difficilement.

L’Espagne, pays qui a fourni, l’année passée, la moitié de l’huile d’olive produite dans le monde, se voit diviser sa production par deux cette année à cause de la sécheresse. En France, c’est la mouche de l’olive qui ravage les oliveraies, surtout dans le Var qui compte à lui seul quelque 700 000 oliviers. Même scenario dans le Gard où la bonne qualité des oliviers est particulièrement vulnérables à la mouche et à certains parasites. Un kabyle, gérant d’un moulin à Nîmes, nous a confirmé que «la production a baissé cette année de moitié par rapport à l’année passée, néanmoins l’huile est de très bonne qualité. Cette année nous sommes contraint de la vendre à 17 € le litre.»

Les oliveraies du sud de l’Italie sont ravagées par une bactérie qui arrive d’Amérique du Sud. La Toscane et l’Ombrie qui produisent une huile extra-vierge aux arômes subtils sont victimes de la météo qui a prévalue cet été. Dans d’autres régions d’Italie investies dans la production d’une huile examinée par des connaisseurs, comme de bon vins, et proposée dans des bouteilles de luxe, la mouche de l’olive a tout dévasté sur son passage. Cette année, il est certain que certaine production, qui habituellement produisent 1000 bouteilles de 50 cl d’une huile extra-vierge vendue à 8 € chacune, n’arriveront pas à produire une seule bouteille d’huile.

Pour le conseil international de l’olive, les prix de gros des olives ont grimpé de 37% depuis 2013 et certains observateurs pensent que la hausse des prix de l’huile pour les consommateurs pourrait dépasser les 60%. Les consommateurs à travers le monde vont ainsi devoir payer plus pour ce produit de base du régime méditerranéen, dont les mérites sont vantés tant par les gourmets que les diététiciens.
La cause de cette flambée des prix est aussi crainte que connue. Il s’agit de la mouche de l’olive. Cette dernière est très sensible au climat. Les températures et les fortes pluies de cet été ont favorisé le cycle de reproduction de l’insecte, qui pond ses oeufs sous la peau des olives ce qui rend son huile rance. Un traitement aurait coûté très cher et aurait laissé des traces dans le produit final en plus des conséquences néfastes pour l’environnement.

Mais la situation est loin d’être si désastreuse du coté sud du bassin méditerranéen où la récolte est plutôt bonne. De ce coté de la méditerranée, la combinaison d’hiver froid et d’été très chaud empêche la mouche de l’olive de se développer. En Grèce, en Tunisie et en Kabylie la récolte a été très bonne cette année. Certains oléiculteurs espèrent justement en profiter pour saisir une part du marche de l’huile haut de gamme. Cette opportunité incite même des pays où l’oléiculture n’est pas une tradition ancestrale, telle l’Australie qui possède tous les atouts pour devenir un géant potentiel de l’olive.

[En Kabylie->http://www.tamurt.info/fr/La-cueillette-des-olives-bat-son-plein.html?lang=fr], la nature du terrain, exposé au soleil, rocailleux, léger, pas trop humide et son climat sont des éléments recherchés pour une production abondante d’huile d’olive haut de gamme susceptible de se négocier à plus de 20 € le litre. N’était-ce la mouche, d’un autre genre, (l’anp) [[anp (Armée nationale populaire, algérienne) est la mouche qui détruit régulièrement les champs, les oliveraies, les vergers et les forets kabyles.]] qui empêche les oléiculteurs kabyles de maximiser l’exploitation de leurs oliveraies, la Kabylie produirait une grande quantité d’huile de qualité qu’elle pourrait exporter à un prix fort.

L. A

7 Commentaires

  1. En kabylie , c’est des pyromanes de tout bord qui sont derrière la dégradation de l’oliveraie ajouter à cela l’abondant des propriétaires de leurs champs dont la majorité vivent en dehors de la kabylie pour des raisons diverses .il y a aussi une catégorie de gens qui préfèrent aller dans les bars que de travailler leurs champs , les comités des villages doivent prendre des mesures pour inciter la population à reprendre le travail de la terre qui reste le meilleur remède aux différents fléaux .

  2. l’huil d’olive de la kabylie
    la nouvelle generations ne savent pas ce que veux dire ( tileqamines ) , nous sommes tous responsable de tous cette distruction , de nos terres abondonnée ,

    1er a été laisser par ses enfants , qui ont choisi le gain facil ,
    2em , le gouvernement a poussée les kabyle a abondonnée leur tairre squaté par la foret et detruite par des incendie criminnel , par des XXXXXXXX

    maintenant ce qu’ils faut faiire , c’est de donner une autre inergie une autre force d’encourager les jeunes et les villageois de reprendre leur terre et de leur offrire les moyennes possible pour debroussailler leurs terres des forets .

    ET PENSONS ENSEMBLE , comment les encouragers , et comment les aidées , afin que nos villageois aurrons le courage de le faire ??????

    thanemirthe
    hamou

    • cher ami ,avec un 1euro tu as 160 dinars voila le probleme de nos jeunes qui veulent plus gratter tamurt ,ces jeunes sont perdu pour l’agriculture .

    • Pourquoi on dit q c’est toujours la faute au gouvernement……….non messieurs.
      Moi je connais des gens qui travaillent et qui sont tous aides par le Gouv.

      Dites moi depuis quand les kabyles attendent l’aide des autres? nous croyons toujours a notre force ( Atskal fedaraik).
      La realite est la malheureusement, nos jeunes preferent les interminables parties de dominos que de y aller aux champs.

      salut.

  3. L´article n´a pas nommé l´autre partie de Tamazgha, notemment le Maroc. Surtout que seule une frontière artificielle sépare la Kabylie du Rif et au delà des oliveraies immenses des autres régions
    de Tamazgha.

    Les régions amazighs de Chefchaouen, Ouazzen, Meknès, Azilal, Tadla-Beni-Mellal, Demnat,
    Souss-Massa, Le Moyen-Atlas, l´Oriental avec le Rif comme Berkane, Al-Hoceima etc.., ont
    ces dernières années attiré non seulement les experts espagnols, italiens ou autres mais aussi
    des experts de pays aussi lointains que du continent américain, Australie, Russie, Chine etc..

    On l´a constaté au dernier Salon de l´Agriculture de Meknès. Experts, investisseurs et acheteurs du monde entier.

    Donc au delá de l´huile d´Argane (qui ne se cultive qu´à Tamazgha et uniquemnet dans le Souss-Massa , région des Aït-Baâmrane, Essaouira, Tiznit, ), l´huile d´olive au Maroc est en pleine
    explosion .

    Avec une frontière détruite à jamais entre les différentes régions de Tamazgha, les productuers kabyles avec leurs confrères du Rif auraient pu conquérir les marchés mondiaux de l´huile d´olive car
    ensemble les producteurs seraient plus forts face à la concirrence.

    Donc, quand vous achetez de l´huile d´olive extra-vierge espagnole ou italienne, soyez sûrs que c´est de l´huile marocaine…

    De même pour les tomates, oranges etc.., qui s´esportent jusqu´en Russie, de Tamazgha.

    Mais vue la haine du régime algérine arabo-fachiste, les Algériens importent pour des milliards de dollars de denrées périmées au lieu d´ouvrir les frontéres et laisser les amazighs coopérer.

    Mais c´est une autre histoire.

    Pour l´arganier, cette huile d´Argane qui est la Reine des Huiles avec ses dérivés comme Amlou (mélangde d´huile d´argane, de miel de montagnes et de noix et qui est un fortifiant plein de vitamines et d´anti-oxidants) ou d´autres dérivé cosmétiques ou culinaires, cette huile d´argane ne parvient même pas en Algérie puisque la totalité est achetée par les autres pays qui connaissent sa valeur.

    Et l´arganier ne pousse qu´à Tamazgha ! (Souss-Massa) .

    Il est vraiment tragique que les Imazighens acceptent ces frontières arabo-fachistes qui font que le Kabyle doit importer de l´huile  » espagnole » alors qu´à dix pas de chez lui ses frères rifains en produisnet à gogo.

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