Lyazid Abid au journal La Dépêche du Maroc : « L’armée algérienne est un facteur d’insécurité en Kabylie »

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Lyazid Abid à la Depêche du Maroc
Lyazid Abid à la Depêche du Maroc

DIASPORA (Tamurt) – Le célèbre hebdomadaire francophone marocain « La dépêche du Maroc » a consacré aujourd’hui cinq pages à Lyazid Abid, au GPK-MAK et à la Kabylie,  Lyazid Abid est revenu avec force détail sur la combat du Peuple kabyle et son parcours vers la liberté.

« Le nombre impressionnant des militaires algériens stationnés en Kabylie et la multiplicaton  des actes terroristes et de sabotages économiques en Kabylie est une preuve tangible que la présence de cette armée est nuisile aux Kabyles. C’est un facteur d’insécuritè en Kabylie. « Il faut rappeler qu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962, acquise grâce essentiellement au sacrifice de la wilaya 3 (Kabylie) – dirigée tel un pays indépendant par le colonel Amirouche, la France transféra à l’Algérie le pouvoir de maintenir sous domination, la Kabylie qu’elle avait intégrée de force à l’Algérie après 1871», rappela, d’emblée,Lyazid Abid. A la question relative au choix du drapeau kabyle, Abid a expliqué que « c’est une nécessité vitale pour un mouvement comme le nôtre. Nous avons un territoire, un peuple, une histoire et une vision commune. Quant à son choix définitif, il appartiendra de toute évidence au peuple kabyle, une fois indépendant et les institutions de l’Etat kabyle mises sur pied, de faire son choix définitif sur tous ses emblèmes ».

Le journaliste de La Dépêche du Maroc a aussi évoqué la question de leadership au sein du MAK. A ce sujet Lyazid Abid lui rétorqua pertinemment en lui expliquant que justement ce sont les kabyles, libérateurs de toute l’Algérie qui sont les premières victimes du « Zaïmisme ». « En Kabylie, toutes les luttes se sont faites pour la liberté culturelle, sociale et politique. Ces luttes sont toutes animées par l’idéal démocratique. Au GPK, on sait très bien que la Kabylie a toujours porté l’idéal démocratique très haut néanmoins je pense qu’il y a des moments dans l’histoire d’un peuple où il faut agir vite, très vite, quitte à surprendre tout le monde.  C’est singulier, choquant mais c’est nécessaire pour faire bouger un peuple vers sa liberté. Personnellement, au delà de la démarche, je reste convaincu que l’G.P.K. (GPK) est une chance pour la Kabylie. En politique, il faut se méfier des mots. Un Zaim, peut se permettre des politiques dévastatrices et demeurer chef. La mise sur pied du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), au contraire, est un coup de starter à notre destin de liberté. La preuve est palpable, les kabyles se rallient de plus en plus à notre mouvement libérateur », détaillera Lyazid Abid.

En réponse à la question inévitable des pays reconnaissant le GPK, l’interviewé a expliqué  qu’à ce titre « nous avons été accueilli, Ferhat Mehenni et moi-même, au Bundestag (parlement allemand) avant que ce même parlement n’interpelle la chancelière sur la reconnaissance du GPK et du MAK par le Gouvernement algérien. L’G.P.K. a été reçu à la Knesset, à Washington et j’en passe. Notre effort de communication a aussi porté ses fruits ; la diplomatique marocaine a évoqué à l’ONU l’indépendance de la Kabylie. C’est d’un apport considérable pour la visibilité de notre combat. D’autres actions sont au rendez-vous et porteront bientôt leurs fruits. C’est une question de temps » conclura le dirigent kabyle.

 Lounès B 

La Depeche du Maroc P3

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