« Awal γef Ccix Muhend u Lhusin », est le titre de ce nouvel ouvrage qui se veut une continuité du travail effectué par le grand intellectuel kabyle Mouloud Mammeri. En effet, les deux auteurs ont approfondi les recherches sur la pensée philosophique de Ccix Muhend qui a imprégné la société kabyle au point que ces citations constituent à ce jour un code de conduite pour tout kabyle qui se respecte et ses paroles ont inspiré plusieurs chanteurs et conteurs contemporains, comme le chanteur Lounis Aït Menguellet.
Dans cet ouvrage, Mohand Ouramdhane Larab et Hamid Mezaoui se sont basés sur de nouveaux éléments d’information qui n’ont jamais été publiés auparavant. Donc, ce travail n’a pas consisté à reprendre ce qui a déjà été écrit avec de nouvelles formulations comme ont l’habitude de le faire certains « écrivains ».
Une autre nouveauté dans ce livre se remarque dans la dernière partie consacrée aux hommages rendus par les kabyles de l’époque à leur érudit. Ça démontre à quel point Ccix Muhend a influencé la vie quotidienne de la société kabyle en lui servant de repère, de référence et de guide.
« Awal γef Ccix Muhend u Lhusin », est un éclairage supplémentaire apporté sur la vie, la pensée, et le rôle d’éclaireur de consciences de ce grand personnage du 19 ème siècle présenté par les deux auteurs comme un philosophe kabyle de dimension universelle.
Rappelons que ce nouveau livre sur l’Amusnaw Kabyle intervient à l’approche de l’anniversaire de sa disparition. Une façon pour les deux auteurs de rendre hommage à celui qui a marqué de son emprunte l’histoire la Kabylie.
Azul ! » Ettès ettès mazal el hal » disait le Philosophe Lounis Ait Menguellet qui n’a jamais pris les terres de quelqu’un contre une « poignée de bénédictions » . Pour s’en convaincre, regardez dans son intégralité cette vidéo qui traite aussi du philosophe Ccix Muhend u Lhusin.
http://www.youtube.com/watch?v=EMPns55mD2k
En effet, « le philoosophe » Ait Menguellat n’a pas spolié de terres aux autres.
Il a seulement détourné à son profit certaines expressions kabyles. Comme par exemple » Ifer ivawen igman d asawen » attribuée précisément à Muhd Ulhusin et que Muhend u Yehya a pris prétexte pour dénoncer une facilité enfantine que certains chanteurs s’accordent dans les compositions qu’ils chantent.
Muhend U Yehya a dit à ce propos : où a-t-on vu Ifer ivawen igemmu d akessar.
C’est dur d’être un artiste !