Officiellement levée depuis 2011 : L’état d’urgence toujours en vigueur en Algérie

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Algérie en Etat d'urgence
Algérie en Etat d'urgence

ALGÉRIE (Tamurt) – Les restrictions des droits individuels et démocratiques en Algérie, l’interdiction des manifestations et des marches, les arrestations arbitraires des militants politiques d’opposition et des défenseurs des droits de l’Homme et autres dépassements commis au quotidien par les services de sécurité, démontrent que les pratiques des procédures de l’état d’urgence instaurée depuis 1992 par la junte militaire algérienne, est toujours en vigueur.

Pis encore, les services de sécurité redouble le musèlement des voix d’expression et de presse. Alger est toujours interdite aux Algériens et surtout aux Kabyles pour toute manifestation. « Je suis vraiment étonné de lire parfois dans la presse que Ali Benflis est un démocrate. C’est lui qui avait signé le décret interdisant toute marche ou manifestation populaire à Alger, au lendemain de la marche historique des Kabyles de 14 juin 2001. Cet enfant du système était qualifié à l’époque par les Kabyles d’ »Ali Benflic » et il le restera toujours », nous déclara un militant du MAK qui était l’un des initiateur de cette marche.

L’annonce du pouvoir algérien de la levée de l’état d’urgence au début de l’année 2011, suite à quelques escarmouches à Alger, n’est qu’un pur simulacre. Une décision prise par les décideurs de peur de subir ce que les autres régimes nord-africains ont vécu. C’était de la poudre aux yeux. Une décision qui a effectivement absorbé la colère des citoyens et qui a sauvé le régime algérien.

Depuis l’instauration de l’état d’urgence, par ailleurs, la Kabylie est la région qui a le plus souffert des lois dictatoriales du régime central d’Alger. Les acteurs politiques de cette région sont sommés par le pouvoir de n’agir qu’en Kabylie. C’est pour cette raison que le MAK veut d’ailleurs instaurer un « Etat en Kabylie ». C’est inévitable. La Kabylie, à elle seule, ne peut pas perdre encore de temps à faire chuter le régime du clan de Ouedjda. Et même avec l’effondrement de ce régime, la Kabylie sera certainement encore victime du racisme de ceux qui prendront les rênes du pouvoir.

La mobilisation du FFS, du RCD et puis du mouvement citoyen de la Kabylie n’est qu’un petit « chatouillement »pour la junte militaire qui dirige l’Algérie avec une main de fer.

Nassim N

3 Commentaires

  1. parceque nous sommes imbecilement naif ON NE DISCUTE PAS LA DEMOCRACY AVEC LES ARABE OU L’ETAT ALGERIENNE , L’ETAT ALGERIENNE A ACCEPTER DE DEBATTRE AVEC DES PARTIS POLITICS ,BEL ET BIEN JUST POUR SON ATOUT DE SAVOIR QU’EST-CE-QUE LE PEUPLE PENSE ET TROUVER UNE ASTUCE POUR RESISTER AU POUVOIR . MAIS LES KABILE ONT HOUKER L’AMECON .

  2. C’est la véritable dictature meme a l’époque des années noires on n’ a pas vécu ça. Sous le timbre d’un état qui veut etre ferme ,les pouvoirs de ce pays ont carrément dérapé; l’état est privatisé; regardez le nombre de flics qui sont au service des gens du pouvoir mais jamais au service des ‘sujets’ algériens. Le plus petit des responsables achete un gyrophare bleu pour qu’il soit prioritaire et ne pas ressembler à la populace; le mépris; Les ministres et les petits chefs de parti, mobilisent tous des grades de cinq personnes H24 pour se protéger de la populace alors qu’ils sont censés etre à son service te donc accessible et joignable.
    Le régionalisme de BOUTEF aidant et un système à la majesté ont fait que les algériens sont devenus vraiment des riens et réduits au ‘sujet’ avec un nom et prénom mais sans aucun droit

  3. L’état d’urgence toujours en vigueur en Algérie, depuis 62 la kalachninkov valable comme maitraisse du terrain, ces derniers années s´est complètement banalisé(la restriction totale des libértés y compris le mouvement du corps il reste seulement de braceler electroniquement les gens), notamment en kabylie par leur indescrétion de plus en plus indésirable (sarouten aken s-nihoua).

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