Ouargla : – Des milliers de chômeurs dans la rue

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Des centaines de milliers de chômeurs de la région du sud algérien sont sortis depuis le matin dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Une marrée humaine s’est emparée de la placette de la ville d’Ouargala pour scander haut et fort leur rejet du régime d’Alger.

Ils exigent le départ de l’actuel premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les autres revendications essentielles sont d’ordre socio-économiques.

Les chômeurs du sud, venus de plusieurs régions lointaines du Sahara, réclament leurs droits au travail et à la dignité.

Ils estiment qu’ils sont victimes d’une ségrégation qui ne dit pas son nom de la part des dirigeants de l’Algérie depuis l’indépendance.

C’est la première fois dans l’histoire qu’une marche d’une telle ampleur est organisée dans le sud algérien contre le pouvoir. D’ailleurs, une campagne de désinformation et d’intox est menée par l’ensemble de la classe politique et des médias algériens pour dissuader les citoyens à prendre part à cette manifestation.

L’ex chef du FIS Ali Belhadj aurait tenté de rejoindre le rassemblement, mais il a été arrêté à l’entrée de la ville. Comme quoi, ces dangereux salafistes ne ratent aucune occasion pour tenter de recouvrir leur notoriété comme ce fut le cas durant les années de braise qu’a connu l’Algérie.

Seul le Front des Forces Socialistes, parti politique fortement ancrée en Kabylie, a soutenu ce mouvement de protestation, premier en son genre dans cette région. Plusieurs militants et élus de ce parti ont pris part à la manifestation. Rappelons que ce parti n’a souflé mot sur la terrible vague de repression qu’à connu le MAK, le 10 mars passé. Une facon de nier l’existence de toute autre force politique en Kabylie. D’autant plus que la légitime revendiquation du MAK est purement politique.

Les chômeurs du sud ont réussi leur pari. Même si le nombre de manifestants n’a pas atteint le nombre d’un million, le défi est relevé. Ils ont fait passer leur message. Les chômeurs du sud comptent récidiver si leurs doléances ne sont pas prises en charge par le pouvoir central d’Alger.

Reste seulement à avoir si cette réaction volcanique des jeunes de sud n’est pas éphémère et ne sera pas récupérée par le pouvoir, comme d’habitude ?

{{Nadia Iflis et Mohand T.}}

3 Commentaires

  1. Ne pas publier svp

    un teste psychologique ! la kabylie à besoin des élites du monde ! pour une industrie and un réseaux de travail tellement elle est vide et vierge de tout .

    Examplaire pour une creation en ligne l´e-prendre le kabyle ( e-learn le kabyle ) e= veut dire les cours electronique .

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  2. A QUAND ???
    Grèves, sit-in, émeutes, petites manifs…par centaines, voire par milliers! Mais ça n’a rien apporté pour la collectivité, ça ne change rien «fondamentalement ». Car «fondamentalement» la crise est politique, et multidimensionnelle évidemment. Mais d’abord politique! Le «mal originel», c’est le Régime militaro-mafieux qui joue le pourrissement, l’exacerbation, la division, la dispersion, l’atomisation, l’éparpillement des forces oppositionnelles…pour demeurer à jamais, tenir éternellement les rênes du Pouvoir réel par la force répressive, les manipulations, les provocations, la propagande, l’intoxication, le pillage et l’accaparement des richesses, la dilapidation des biens publics….

    Seul un «mouvement révolutionnaire» pourra nous «sortir de la nuit»! Un mouvement à l’image de s’est que s’est passé chez nos voisins et ailleurs. Un mouvement unitaire qui visera «l’Ennemi commun», c’est-à-dire Le Pouvoir militaro-mafieux» des Généraux sanguinaires et prédateurs, corrompus et corrupteurs/manipulateurs!

    Le «Seuil d’intolérable» est dépassé en tous points, mais pourtant ça ne bouge pas ! C’est en partie dû à «l’écartement des postions» aux extrêmes, donc difficile pour l’immédiat de trouver «les convergences, les consensus, les coordinations» nécessaires au déclenchement souhaité et espéré d’une insurrection révolutionnaire pour mettre fin au règne de l’absolutisme, de l’arbitraire, de l’injustice totale, de la misère effroyable…qui ont pour origine «la nature militaire, dictatoriale» du Pouvoir en place…

    Tant qu’il n’y’a pas cette «prise de conscience» de l’existence d’un «Ennemi commun», Le Pouvoir militaro-mafieux, les Généraux en l’occurrence, rien n’est possible! Ni paix, ni tranquillité, ni prospérité… ni bonheur, ni carottes, ni pommes de terre! Rien! Niet!
    Il est urgent de fonder un Pôle oppositionnel démocratique, qui usera d’autre «production du discours », un discours radical, direct et frontal contre les Généraux et leurs « alliés objectifs », les « extrémistes de tous bords » (baassistes, salafistes, séparatistes, stalinistes, etc;) qui sont « entretenus et instrumentalisés par les Maitres de la Gestapo locale, le DRS, dans le but de favoriser l’actuelle « division totale », la dispersion des forces, «l’écartement des positions» vers les extrêmes.

    Y’en a marre des discours creux, «doux et mous», des juxtapositions de formules, des analyses débiles, des catégories intellectuelles «made in», inopérantes et inadéquates, des expressions qui empruntent…à la lingerie et les podiums du luxe. Mais, sincèrement que peuvent dire des vocables comme gouvernance, règles du jeu, etc. au regard du Régime en place en Algérie, qui, pour le cerner véritablement il faut aller chercher dans le lexique désignant la Jungle, l’Amazonie, les forets kényanes, dans le glossaire des animaux féroces, tant la «rapacité, la sauvagerie, la cruauté » des Généraux relève de l’évidence même ! Bref !

    Nos prétendus journaleux et intellos ignorent apparemment que Mitterrand n’avait pu «réussir sa percée politique» qu’après la publication du fameux «Le Coup d’Etat permanent » par lequel il était passé à l’attaque directe, frontale, radicale, en ayant dénoncé De Gaulle et le « gaullisme de choc », avec ses crimes, ses polices parallèles, le SAC notamment…Sans ça, il n’aurait jamais percé…Bref !

    …Un tel Pôle oppositionnel ne peut réussir que par l’union des forces et acteurs «autonomes et indépendants» des Officines, Cercles et Clans composant la Junte criminelle et mafieuse au pouvoir….depuis 1962! Donc, sans les faux-opposants et pseudo-démocrates sponsorisés et propulsés par les criminels de la SM-DRS… depuis la fausse ouverture de 1989! Chaque «mouvance» doit isoler et contrecarrer ses « extrémistes »…sinon rien, niet !

    Pour l’heure, les Généraux sont les vainqueurs, ils constituent selon la formule wébérienne un « mouvement d’intérêts communs », un « tout indissociable », une « Junte » (sans chef, car c’est une «structure clanique»), la première, seule et unique « force politique organisée »….forte par notre faiblesse !

  3. azul

    Les chomeurs du sud ont recu le soutien du FFS ,quel malheur pour ces pauvres gens .ils vont etre roulé comme ces gens du ffs avaient roulé le peuple kabyle depuis le depart de la france. quel oiseau de mauvais augure qui tombe sur eux.

    Celui qui connait quelqu’un du sud a le devoir de l’informer. ce parti ffs ,est un parti d’opposition officielle,ils travaillent avec les generaux et il est là pour le malheur de vrai militants. il est là que pour recruter des gens et les phagocités dans son moulin de la destruction des personnes. c’est un parti qui a tourné le dos a la dignité ; au courage et à la liberté. la soumission a son chef mourant est la regle. c’est de la dictature de l’opposition.

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