Pagaille générale au FFS

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ALGERIE (Tamurt) – Rien ne va plus au FFS. Alors que la base militante est en colère contre la radiation de deux députés, on vient d’apprendre qu’une vingtaine d’autres militants sont convoqués par la direction nationale pour les radier. C’est la purge au sein du parti de Hocine Aït Ahmed. L’actuelle direction a entamé un travail d’élimination de toute voix contestataire. Ali Laskri, ancien militant du FLN durant les années 1980 veut succéder à Hocine Aït Ahmed et il prépare le prochain congrès en éliminant chaque militant soupçonné ne pas voter pour lui.

Les enfants de Hocine Aït Ahmed viennent encore une fois de contester l’actuelle direction et défendre la journaliste Salima Ghezali qui devait se présenter à la présidence du FFS au prochain congrès. En un mot, c’est la pagaille générale au FFS. Deux clans s’affrontent.

Muhand Amokrane Chérifi, expert économique à l’ONU et membre de l’instance présidentielle est accusé de compromis avec le régime. Depuis son retour au FFS, les discours de ce parti ressemble plus à ceux du FLN et du RND. Pourtant  A. Chérifi était l’ami d’Aït Ahmed et c’est gràce à ce dernier qu’il a obtenu un poste de travail à l’ONU.

Il était, lui aussi, un militant du FLN durant sa jeunesse et ministre de Chadli Bnedjedid durant les années 1980.

Ravah Amokrane

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