Paris : Un pique-nique Kabyle pour le 16 août

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PARIS ( Tamurt ) – C’est une idée de Uli Rohde surnommé « la plus Kabyles des Allemandes », elle a décidé d’invité les Kabyles de la diaspora en France en particularité ceux de la région parisienne pour un pique-nique Kabyle « Musical » comme elle la souligné.


« Je suis en ce moment à Paris et je veux partager cette passion du pique-nique avec vous. » avance-t-elle, avant de continuer « Si vous jouez d’un instrument, tant mieux ! Ramenez le avec vous… celui qui a envie pourra fredonner une chanson kabyle et pourquoi pas arrivera-t-on peut-être à chanter et jouer tous ensemble – afus deg ufus ! Tout le monde est le bienvenu, les Imazighen et tous les amis de la liberté ! » 

Le rendez-vous est fixé pour le dimanche le 16 Août 2015 à partir de 16H Parc de la Villette à coté du Cabaret sauvage. 

Metro : 
– Ligne 7 Porte de la Villette. 
– Ligne 5 Porte de Pantin.

Il est a rappeler que Uli avait commencé son soutien aux Kabyles et au projet Kabyliste depuis longtemps, elle est membre fondateur de l’association amitié Kabylo-allemande, défenseuse du droit du peuple Kabyle à son autodétermination, et des droits des peuples en général, et membre fondateur du site informatif Kabyle (Tamurt.info) version allemande. Uli était présente au lever du drapeau Kabyle en république Tchèque cela ce qui a poussé les Kabyles à la surnommer « la plus Kabyle des Allemandes ».

Jugurtha Aqvayli pour Tamurt 

3 Commentaires

  1. Une chaleur pesante régnait ce jour-là.Le soleil à son zénith dardait ses rayons implacables sur tout ce qui bougeait.Toute vie semblait rayée de la surface du sol.Un sol rocailleux et dénudé.Par ci,par là quelques touffes d’herbe encore vertes résistaient tant bien que mal à la fournaise qui embrasait comme l’enfer tout ce qui pointait du sol.Seules,les cigales semblaient insensibles à la chaleur du diable et chantaient,infatigables.

    Bestioles agrippées toute la journée au figuier,à l’olivier,au frêne,elles semblaient exister comme pour rendre encore plus palpable cette chaleur insupportable pour les hommes,mais indispensable comme l’est également la nuit pour le grillon dont le chant répand à travers l’épaisse obscurité son appel chargé de mystères.
    Haut,très haut dans le ciel bleu azur,des corbeaux formaient des cercles de leur vols clairs et limpides.Ils formaient de gracieux va-et-vient.De là ou j’étais,ce n’était que minuscules points noirs à peine perceptibles comme leur cris qui se perdaient dans l’immense espace du Djudjura.
    Au bas de la montagne,un petit ruisseau s’écoulait sagement discrètement à l’abri des regards.Autrefois,la pureté de son eau ne faisait aucun doute.Mais la consommation à outrance a entamé les villages kabyles environnants les uns après les autres générant de ce fait une pollution qui a eu raison des chardonnerets aux couleurs chatoyantes qui venaient se désaltérer,des pinsons ainsi que d’une foule autochtone de crustacés.
    Le village de Aït hidja est à l’image de la Kabylie.Un concentré de pauvreté.Aujourd’hui dimanche c’est jour de souk.Les hommes vont et viennent engoncés dans leur burnous.Ceux qui reviennent chargés de provision pour la semaine et ceux qui partent et font le pied de grue depuis tôt le matin,attendant un taxi,un fourgon qui les emmènerait au village de Bohgni,situé plus bas dans la vallée.Il n’a pas changé le village de Aït hidja.Depuis des lustres,toujours le même aspect,le même rituel,les mêmes visages,la même misère.
    La place du village.C’est là que tous les habitants se mêlent venant des autres villages alentour:Des jeunes,des vieux,ou plus rarement une femme seule ou avec sa fille.Une femme ne se déplace pas seule,ou c’est qu’elle est veuve,et pour un but bien précis.Quand une mère voyage avec sa fille,il y a de grande chance que c’est pour la marier.Une façon de la montrer en public,la sortir de l’anonymat,attirer d’éventuels prétendants.Comme toutes les femmes,la femme kabyle est un réservoir de sagesse,de résilience face à la souffrance infligée par les hommes.Comme partout ailleurs en Algérie,ce qui frappe un étranger,ou un expatrié comme moi en terre kabyle c’est bien sûr,le dénuement, la dureté des codes,mais au delà,la fierté de la terre kabyle et la bienveillance des ancêtres.Malgré le mépris du pouvoir arabo-musulman,le kabyle est toujours debout,toujours rebelle à tout ce qui peut le faire plier.La galette, l’huile d’olive et un peu de piment et le voilà retapé pour la lutte.

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