Plaidoyer pour la régionalisation des entités politiques en Afrique du Nord

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Akli Azwaw
Akli Azwaw

Tamurt : La situation politique des États de l’Afrique du Nord n’a pas beaucoup évolué depuis leur indépendance alors que le monde change rapidement. Que pensez-vous du concept de la régionalisation des entités politiques dans cette région ?

Akli Kebaili : Les États établis dans le monde suivent avec beaucoup de préoccupation chaque tentative d’un peuple pour s’organiser en tant qu’État national souverain. Pour ces États bien établis, l’intégrité territoriale est plus importante que le principe de l’autodétermination des peuples, pourtant garanti par l’ONU.
Certains États n’acceptent même pas la décentralisation de leurs administrations dépassées par l’évolution politique nationale et internationale par peur de perdre une partie de leur pouvoir.

Mais depuis la chute du mur de Berlin et la disparation de l’URSS et de ses alliés, beaucoup de « peuples » commencent à s’organiser en nouveaux États nationaux, parfois en utilisant la violence pour parvenir à leurs fins.

D’autre part il y a des États qui se sont constitués en Organisations régionales. Ces États cèdent de plus en plus de compétences nationales à leurs organismes régionaux. Cela signifie qu’avec le temps les États peuvent disparaître en faveur des régions comme entités politiques autonomes et démocratiques dans le monde.

Dans les organisations régionales seront alors représentées les différentes régions avec leurs spécificités sociopolitiques. Si la communauté internationale se développait dans le sens des régions, à ce moment-là les peuples sans État souverain n’éprouveraient plus le besoin de s’organiser comme États indépendants. Ici je citerai le cas probant des Catalans au sein de l’Union Européenne.

La tentative des États de l’Afrique du Nord de s’organiser en tant qu’organisation régionale a échoué pour plusieurs raisons. Ici je citerai seulement deux raisons essentielles :
– Tous les États de l’Afrique du Nord ont hérité d’un régime politique issu de la France coloniale qui a permis aux détenteurs des pouvoirs de gouvernance par des structures très centralisées de monopoliser le pouvoir. Les masses populaires sont écartées des décisions politiques. Par conséquent ces gouvernements centralisés ne sont pas vraiment prêts à partager leur pouvoir avec une organisation régionale quelconque.
– La non-reconnaissance de la diversité culturelle des régions en Afrique du Nord. Tous ces États ont décidé d’imposer la langue arabe classique à des intentions plus politiques que pratiques à toutes les populations, qu’elles soient arabes ou amazighs (berbères).

A vrai dire ces États n’ont pas de langue de travail propre à eux. Quant à la langue française qui s’est imposée comme langue de l’administration du fait de la colonisation, elle a été refusée pour des raisons idéologiques. Les responsables politiques en Afrique du Nord refusent de prendre en considération les réalités sociopolitiques, économiques et culturelles de leurs propres pays en imposant la langue arabe classique qui n’est pas parlée par les populations nord-africaines.

L’arabisation forcée a bien-sûr provoqué une réaction de la part des Imazighen (Berbères), très claire dans ses revendications, à savoir la reconnaissance de leurs langues et cultures à l’échelle nationale ou régionale. Le cas le plus avancé est l’Algérie grâce à la revendication par les Kabyles de s’organiser en tant qu’entité régionale au sein de l’État algérien.

A mon avis les États nord-africains ne peuvent rester à long terme sourds à ces revendications des masses populaires. Deux options seront alors possibles.
– La reconnaissance des deux langes existantes en Afrique du Nord « Le berbère et l’arabe nord- africain » comme deux langues nationales (il existe de nombreux exemples dans le monde).

– Deuxièmement instaurer un régime politico-administratif fédéral.
Le deuxième scénario est de reconnaître les langues existantes à l’échelle des régions.

A ce moment-là chaque État nord-africain peut alors s’organiser comme « Région-État ».

La régionalisation des entités politiques en Afrique du Nord est la seule garantie pour la stabilité et la paix durables en Afrique du Nord.
La régionalisation est une chance à ne pas manquer.
C’est une question de démocratie et de respect des droits de l’homme.

Tamurt : Le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) vient de passer à l’action en installant le 01/06/2010 un Gouvernement provisoire kabyle en Exil. Comment analysez-vous en tant que kabyle et politologue l’évolution de ce mouvement?

AK. : Tout d’abord permettez-moi de clarifier une chose très importante à mes yeux. Il faut savoir que je ne suis ni membre du MAK ni membre d’un parti politique quelconque.

J’ai déjà réagi à chaud à cet événement dans un journal kabyle en kabyle. Mais l’analyse d’une situation si primordiale pour toute la région de l’Afrique du Nord nécessite un temps de réflexion pour essayer de voir les choses d’une façon objective et non d’un point de vue sentimental.

Je vais essayer donc en tant qu’homme de réflexion et en tant que politologue et juriste de formation de répondre aux questions posées.

La création de ce GPK est à mon avis le développement historique naturel du mouvement kabyle ou amazigh. La lutte pacifique de ce mouvement depuis le Printemps amazigh de 1980 et depuis le printemps de 2001/2002 ne peut rester éternellement de nature purement revendicatrice. La société kabyle a beaucoup évolué. Il est donc normal que les Kabyles revendiquent le respect de leur culture et de leur organisation sociopolitique. Les Kabyles n’ont plus confiance dans les détenteurs du pouvoir à Alger. Leur langue et culture ne sont pas officiellement reconnues dans leur propre pays. Jusqu’à aujourd’hui l’administration algérienne se permet de temps à autre de refuser les prénoms kabyles aux nouveau-nés. L’extrait de naissance, qui symbolise officiellement l’identité d’une personne, n’est pas délivré en langue kabyle. Les Kabyles se sentent ignorés depuis l’indépendance en 1962. En revanche le pouvoir
central algérien voit la Kabylie comme l’éternel problème qui menace l’unité nationale et dérange la construction d’une grande nation arabe.

Je veux dire par-là qu’il s’agit d’avoir le droit de pouvoir gérer les affaires de la Kabylie d’une manière autonome.

Je sais que ce mot peut faire peur à certains. Il faudrait leur expliquer le sens de ce terme. Si j’ai bien compris, le MAK ne revendique pas le détachement politique de la Kabylie de l’Algérie.

Le MAK avec la création de son GPK préconise, à l’instar de la Catalogne en Espagne, la création d’une région kabyle autonome avec toutes les institutions locales (parlement, gouvernement et justice). La langue kabyle doit évidement devenir langue officielle régionale. Il s’agit de la démocratisation de la société algérienne. Un système fédéral serait obligatoirement de mise au plan national. On peut être pour ou contre la création du GPK. D’ailleurs il y a des
Kabyles qui se sont manifestés contre ce GPK, et puis il y a des Kabyles qui se sont prononcés pour.

Tamurt : Justement est-ce-que ce GPK est légitime ?

A K. : Vous savez, chaque mouvement politique prétend détenir la vérité et la solution aux problèmes sociopolitiques, économiques et culturels d’un pays ou d’une région dans le monde. La question fondamentale qui se pose est la suivante : Est-ce que les Kabyles ont le droit légitime à s’organiser politiquement en tant qu’État régional au sein de la République algérienne?

Eh bien la réponse est OUI! Quant à la représentation de la population kabyle par le MAK et son GPK, elle n’est pas encore acquise. Il ne peut pas y avoir de légitimité sans élections. D’ailleurs comme le nom le dit, un « gouvernement provisoire » n’a pas la possibilité d’organiser des élections sans l’accord et le soutien du gouvernement algérien central. Le GPK est un instrument de travail du MAK qui a décidé de passer à l’action pour atteindre le but visé, en l’occurrence la réalisation de l’autonomie pour la Kabylie. Sur le plan international le MAK a réussi à se faire accepter par un certain nombre d’institutions internationales.

À l’échelle de la Kabylie tout le travail reste à faire. Le MAK a bien sûr le droit de s’organiser comme il veut, mais il ne peut représenter la Kabylie toute entière. Par contre il reste un mouvement kabyle. L’avenir nous dira s’il sera capable de convaincre les masses kabyles pour son projet politique. Le MAK est un mouvement politique qui a émergé ces dernières années d’une façon très visible. Parallèlement il y a beaucoup de Kabyles qui travaillent d’une façon silencieuse à leurs droits politiques.

Tamurt : Quelle Organisation politique et administrative est d’après-vous adaptée à la situation sociopolitique de la Kabylie ?

AK : L’organisation politique et administrative de l’État algérien est héritée du colonialisme français. Les responsables des gouvernements algériens successifs ont joué la carte du socialisme pour contrecarrer le système capitaliste colonial. Mais l’organisation politique et administrative du nouvel État algérien est la copie conforme du système français. La différence se situe sur le plan du respect des droits de l’homme et de la démocratie par rapport à leurs citoyens.

Pour la Kabylie la violation de son système sociopolitique est flagrante. Tout d’abord ce sont les Français qui ont détruit le principe de la démocratie directe kabyle pendant la guerre de libération, puisqu’ ils ont annulé les élections des comités de villages en tant que gouvernements locaux. Les Français avaient nommé des chefs dans les villages, qui avaient la mission de représenter les intérêts militaires français.

Après l’indépendance de l’Algérie, l’État algérien a continué à détruire la structure de cette démocratie kabyle. Les comités de villages ont perdu leur compétence puisque l’État algérien a installé d’autres institutions en contradiction avec le système kabyle. De plus, l’État a coupé la relation entre les villages et les communes qui sont complètement étrangères à la réalité locale malgré des élections formelles, puisque l’exécutif assuré officiellement par les maires élus et les conseils communaux sont contrôlés par des représentants du gouvernement central (les sous-préfets). Le même système est installé à l’échelle des départements. Il faut par conséquent déjà
supprimer purement et simplement les sous-préfectures et départements,

Je proposerai quelques principes généraux pour l’installation d’un régime adapté à la culture locale de la Kabylie. Les voici :

– Le peuple kabyle doit choisir par voie de vote à bulletin secret (quand les conditions seront réunies) ses représentants légitimes à l’échelle régionale avec une instance supérieure (exemple : le Parlement local de Kabylie) dans laquelle seront représentées toutes les régions de la Kabylie. Cette instance sera donc déléguée pour représenter les intérêts de la Kabylie auprès de l’État algérien central.
– L’organisation politique et administrative de la Kabylie sera alors fédérative.
– Après entente avec l’État algérien sur le statut de l’autonomie de la Kabylie, le Parlement local de Kabylie élira un gouvernement local.
– Les compétences et les champs d’application (projets strictement régionaux et projets nationaux) doivent être réglés par négociation, par conséquent par la Constitution de l’État algérien.

L’État kabyle régional doit se baser sur ces éléments fondamentaux :
– Le kabyle sera langue nationale et officielle.
– L’État kabyle régional sera social.
– La liberté de culte, l’égalité entre l’homme et la femme…seront garanties par la constitution kabyle locale.
– La base de la démocratie kabyle doit rester au plan des conseils des villages (Tajmaat).

Par conséquent, le régime politique de la Kabylie ne peut être que parlementaire.
– Toutes les instances politiques régionales (à l’échelle des villages, des régions et du Parlement local de Kabylie doivent se placer au niveau de la représentation des villages kabyles (vote direct).
– Les partis politiques, les mouvements sociopolitiques, les individus sont amenés à proposer des programmes politiques.
– La population kabyle peut être représentée aussi par voie électorale auprès des instances de l’État algérien national.
– Pour la réalisation de ce projet le peuple kabyle doit mener un combat politique pacifique pour instaurer sa reconnaissance en tant que peuple avec toutes ses composantes sociopolitiques. Il ne s’agit plus seulement de revendiquer la différence culturelle.
– La reconnaissance d’une organisation politique du peuple kabyle doit être bien sûr négociée avec l’État central algérien.

Tamurt : Comment expliquer la nécessité de l’autonomie de la Kabylie et quels sont les moyens nécessaires à son instauration ?

AK : La tâche essentielle est l’explication de ce Projet d’Autonomie pour la Kabylie.

À mon avis il faut répondre à trois questions :
– Que veut dire le mot Autonomie ?
– Pourquoi l’Autonomie ?
– Comment arriver à cette Autonomie ?
Toutes les trois questions doivent êtres discutées
a) directement avec la population kabyle,
b) expliquées aux autres citoyens algériens,
c) négociées avec l’État algérien central actuel.

L’autonomie de la Kabylie (et pourquoi pas l’autonomie des autres régions du pays) serait une chance pour réformer le régime algérien dans le sens de la décentralisation et démocratisation de ce pays. L’autonomie de la Kabylie doit répondre aux besoins du développement de la région dans tous les domaines. La régionalisation de l’État algérien est une chance à ne pas manquer.

Pouvoir gérer ses affaires locales dans tous les domaines de la vie et surtout politiquement peut motiver la population concernée à plus d’engagement pour la construction de son avenir dans le respect des droits de l’homme et du citoyen !

25 Commentaires

  1. Il est clair que les réalités sociologique, géographique et historique de l’Afrique du nord sont totalement différentes de celles de la France. Un système centralisé à outrance est complètement inadapté.

  2. Il est clair que les réalités sociologique, géographique et historique de l’Afrique du nord sont totalement différentes de celles de la France. Un système centralisé à outrance est complètement inadapté.

  3. Une vision theorique presque juste, si ce n’etait pour quelques idees un peu floues, en particulier celle qu’un gouvernement Kabyle ou une structure politique Kabyle, se doit d’etre reconnue par le regime d’alger pour exister. Vous reconnaissez implicitement la legitimite’ de celui-ci et meme de son authorite’ – Ce qui n’est pas logique ! – Car, c’est son ilegitimite’ que vous remettez en cause Mr. Kabaili. D’ailleur, cette ilegitimite’ est dans la constitution algerienne meme !!! A savoir « TOUT POUVOIR EMANE DU PEUPLE » – Hors, la patronisation des institutions locales, par des institutions paralleles, ont un droit de veto sur les elus locaux, c.a.d. sur la volonte’ populaire. Voyez-vous, la condition populaire, ne concerne pas que le MAK et son GPK, mais toute autre organisation qui s’exprime au nom du Peuple! Comme le suggerez, « il faut eliminer purement et simplement, les prefectures et sous-prefectures » – J’ajouterais les maires et les APC, puisque celles-ci fonctionnent dans les regles bouteflikiennes, et non Kabyles !!! Ce qui n’est pas le cas du MAK – Celui-ci provient du Peuple, et continue a fonctionner comme une force de proposition et de mobilisation volontaires. Il est par consequent a conclure que SEUL LE MAK, et SON GPK SONT LEGITIMES EN KABYLIE – En somme le MAK est le competiteur de l’etat algerien, que pas seulement les Kabyles, mais les autres algeriens et nord-africains d’ailleurs continue d’appeler une dictature, c.a.d. ILEGITIME.
    Pour resumer, c.est au regime d’alger d’etablir sa legitimite’ en se faisant reconnaitre aupres des Kabyles. Quand aux Kabyles, ils n’ont da’utre choix que de se rallier aupres du MAK pour obliger cet etat a respecter ses engagements, c.a.d. un traite’ qu’il aura signe’ avec le GPK. De toute facon, ils n’ont pas le choix, car vu la nture du regime, sa culture etc. ces memes Kabyles se verront dans un future pas si lointain que ca, oblige’s de s’unir pour survivre, mais a petite echelle, et helas cela est destructif et violent. C’est en ne s’unissant qu’en reponse a des evenements exterieurs, que les Kabyles et tous les nord-africains en fait ont perdu petit a petit leur souvereinete’. Il est temps d’adopter une autre dynamique – Une action pro-active, preemptive! C’est le seul moyen d’ailleur, de convaincre ce regime, et surtout d’eviter la violence. Si on baisse la Qlote, en fait on ne fait que les inviter ou du moins leur signifier notre accord ! Sans blague!

  4. Une vision theorique presque juste, si ce n’etait pour quelques idees un peu floues, en particulier celle qu’un gouvernement Kabyle ou une structure politique Kabyle, se doit d’etre reconnue par le regime d’alger pour exister. Vous reconnaissez implicitement la legitimite’ de celui-ci et meme de son authorite’ – Ce qui n’est pas logique ! – Car, c’est son ilegitimite’ que vous remettez en cause Mr. Kabaili. D’ailleur, cette ilegitimite’ est dans la constitution algerienne meme !!! A savoir « TOUT POUVOIR EMANE DU PEUPLE » – Hors, la patronisation des institutions locales, par des institutions paralleles, ont un droit de veto sur les elus locaux, c.a.d. sur la volonte’ populaire. Voyez-vous, la condition populaire, ne concerne pas que le MAK et son GPK, mais toute autre organisation qui s’exprime au nom du Peuple! Comme le suggerez, « il faut eliminer purement et simplement, les prefectures et sous-prefectures » – J’ajouterais les maires et les APC, puisque celles-ci fonctionnent dans les regles bouteflikiennes, et non Kabyles !!! Ce qui n’est pas le cas du MAK – Celui-ci provient du Peuple, et continue a fonctionner comme une force de proposition et de mobilisation volontaires. Il est par consequent a conclure que SEUL LE MAK, et SON GPK SONT LEGITIMES EN KABYLIE – En somme le MAK est le competiteur de l’etat algerien, que pas seulement les Kabyles, mais les autres algeriens et nord-africains d’ailleurs continue d’appeler une dictature, c.a.d. ILEGITIME.
    Pour resumer, c.est au regime d’alger d’etablir sa legitimite’ en se faisant reconnaitre aupres des Kabyles. Quand aux Kabyles, ils n’ont da’utre choix que de se rallier aupres du MAK pour obliger cet etat a respecter ses engagements, c.a.d. un traite’ qu’il aura signe’ avec le GPK. De toute facon, ils n’ont pas le choix, car vu la nture du regime, sa culture etc. ces memes Kabyles se verront dans un future pas si lointain que ca, oblige’s de s’unir pour survivre, mais a petite echelle, et helas cela est destructif et violent. C’est en ne s’unissant qu’en reponse a des evenements exterieurs, que les Kabyles et tous les nord-africains en fait ont perdu petit a petit leur souvereinete’. Il est temps d’adopter une autre dynamique – Une action pro-active, preemptive! C’est le seul moyen d’ailleur, de convaincre ce regime, et surtout d’eviter la violence. Si on baisse la Qlote, en fait on ne fait que les inviter ou du moins leur signifier notre accord ! Sans blague!

  5. je ne vois pas quesque la kabylie peux negocier avec une organisations de mercenaires disant un etat de bondis, l algerie exist comme t elle? je ne le crois pas!
    amin isiqaren iw qajun ,di yanayak sarah iyighas.

  6. je ne vois pas quesque la kabylie peux negocier avec une organisations de mercenaires disant un etat de bondis, l algerie exist comme t elle? je ne le crois pas!
    amin isiqaren iw qajun ,di yanayak sarah iyighas.

  7. tous les kabyles savent que rester dans le giron de l’algerie arabomusulmane revient a hypothéquer jusqu’a notre passage sur cette terre.déja que les historiens n’ont pas assez accordes d’importance a l’histoire des amazighs,rajouter a cela les moyens colossaux que le pouvoir colonial d’alger consent pour eradiquer de la surface tout ce qui a trait a notre identité.le résultat ne pourra etre que l’effacement de notre histoire,ne dit-on pas que pour tuer un peuple,il faut d’abord tuer son histoire.et l’ideologie au pouvoir a alger,s’y est mise depuis longtemps,déja.

  8. tous les kabyles savent que rester dans le giron de l’algerie arabomusulmane revient a hypothéquer jusqu’a notre passage sur cette terre.déja que les historiens n’ont pas assez accordes d’importance a l’histoire des amazighs,rajouter a cela les moyens colossaux que le pouvoir colonial d’alger consent pour eradiquer de la surface tout ce qui a trait a notre identité.le résultat ne pourra etre que l’effacement de notre histoire,ne dit-on pas que pour tuer un peuple,il faut d’abord tuer son histoire.et l’ideologie au pouvoir a alger,s’y est mise depuis longtemps,déja.

  9. Azul

    Texte magistral. Cela nous change un peu du Blabla sans issue, souvent haineux des autres Sites sur la toile qui pretendent parler pour la Kabylie et les Kabyles.

    Merci beaucoup pour cet eclairage
    Vive la kabylie libre et autonome

  10. Azul

    Texte magistral. Cela nous change un peu du Blabla sans issue, souvent haineux des autres Sites sur la toile qui pretendent parler pour la Kabylie et les Kabyles.

    Merci beaucoup pour cet eclairage
    Vive la kabylie libre et autonome

  11. Le plaidoyer de cet article en faveur de la régionalisation est excellent, néanmoins je doute fort que nous puissions négocier quoi que ce soit avec un Etat colonialiste qui nous dénient de notre identité kabyle. De plus j’ajouterai qu’en tant que KABYLE et non « ALGERIEN » nous avons une voie que celle d’une autonomie de la Kabylie dans le cadre de l’Etat colonialiste algérois : celle de l’indépendance. En citant la Catalogne l’auteur nous dit que l’autonomie fort bien, mais il oublie que l’autonomie de la Catalogne ne s’est faite que dans le cadre de l’Espagne démocratique avec une très large autonomie. Il y a quelques mois plus de 9000 catalans ont manifesté dans les rues de Barcelone pour…….. l’indépendance de leur nation. Mieux encore : au moins de janvier prochain le Sud-Soudan doit organiser un référendum sur la possibilité d’une indépendance que son peuple vivant sous la tyrannie du régime colonialiste arabo-musulman de Khartoum opprimait depuis 1956. Pourquoi est-ce que ce cette région demande t-elle l’indépendance? Parce que les arabo-musulmans de Khartoum voulaient imposer la charia à ce peuple animisto-chrétien en espérant que ce peuple finirait par s’islamiser. N’est-il pas temps pour nous Kabyles de prendre exemple sur le peuple du Sud-Soudan qui s’apprête à quitter la prison de l’islam? Nous devons entamer une vraie rupture avec l’Etat algérois qui rêve de nous faire disparaître en tant que peuple nord-africain authentique par une politique d’islamisation et d’arabisation. Ne soyons pas comme nos chefs qui ont fait taire leur kabylité pour ce faire bien voir des arabes lors de la période coloniale. Notre objectif doit être la restauration de notre République démocratique telle qu’elle fonctionnait en 1857 sur le principe de la démocratie direct. Par contre je suis d’accord avec l’auteur de l’article sur le fait que notre pays soit doté d’un système parlementaire car il est conforme à nos traditions. On pourrait même s’inspirait des institutions suisse et allemande en les adaptants à nos spécificités républicaines. Comme on ne peut pas négocier avec l’autorité de fait algérois il faut que nous soyons définitivement sûr que notre objectif final soit bel et bien l’indépendance de notre patrie.

    Saga des Gémeaux

  12. Le plaidoyer de cet article en faveur de la régionalisation est excellent, néanmoins je doute fort que nous puissions négocier quoi que ce soit avec un Etat colonialiste qui nous dénient de notre identité kabyle. De plus j’ajouterai qu’en tant que KABYLE et non « ALGERIEN » nous avons une voie que celle d’une autonomie de la Kabylie dans le cadre de l’Etat colonialiste algérois : celle de l’indépendance. En citant la Catalogne l’auteur nous dit que l’autonomie fort bien, mais il oublie que l’autonomie de la Catalogne ne s’est faite que dans le cadre de l’Espagne démocratique avec une très large autonomie. Il y a quelques mois plus de 9000 catalans ont manifesté dans les rues de Barcelone pour…….. l’indépendance de leur nation. Mieux encore : au moins de janvier prochain le Sud-Soudan doit organiser un référendum sur la possibilité d’une indépendance que son peuple vivant sous la tyrannie du régime colonialiste arabo-musulman de Khartoum opprimait depuis 1956. Pourquoi est-ce que ce cette région demande t-elle l’indépendance? Parce que les arabo-musulmans de Khartoum voulaient imposer la charia à ce peuple animisto-chrétien en espérant que ce peuple finirait par s’islamiser. N’est-il pas temps pour nous Kabyles de prendre exemple sur le peuple du Sud-Soudan qui s’apprête à quitter la prison de l’islam? Nous devons entamer une vraie rupture avec l’Etat algérois qui rêve de nous faire disparaître en tant que peuple nord-africain authentique par une politique d’islamisation et d’arabisation. Ne soyons pas comme nos chefs qui ont fait taire leur kabylité pour ce faire bien voir des arabes lors de la période coloniale. Notre objectif doit être la restauration de notre République démocratique telle qu’elle fonctionnait en 1857 sur le principe de la démocratie direct. Par contre je suis d’accord avec l’auteur de l’article sur le fait que notre pays soit doté d’un système parlementaire car il est conforme à nos traditions. On pourrait même s’inspirait des institutions suisse et allemande en les adaptants à nos spécificités républicaines. Comme on ne peut pas négocier avec l’autorité de fait algérois il faut que nous soyons définitivement sûr que notre objectif final soit bel et bien l’indépendance de notre patrie.

    Saga des Gémeaux

  13. azul,
    détail anodin:
    sur la carte illustrant l’article Djerba se trouve au carrefour des frontières séparant l’Algérie, la Tunisie et la Libye, c’est à dire dans une zone désertique, or Djerba est une ile méditerranéenne

  14. azul,
    détail anodin:
    sur la carte illustrant l’article Djerba se trouve au carrefour des frontières séparant l’Algérie, la Tunisie et la Libye, c’est à dire dans une zone désertique, or Djerba est une ile méditerranéenne

  15. Cher docteur,

    Votre étude aurait été bien intéressante dans les les années 2001-2007.

    Depuis Aout 2007, le congrès du MAK a définitivement entériné le Projet d’autonomie de la Kabylie.
    le débat est clos.

    Place à imposer le référendum du peuple kabyle pour décider de son propre destin.

    pour parler des autres entités amazighes, je crois que la moindre des politesses serait de ne pas se substituer à elles !!!!!!!!

    cependant nous sommes heureux que tu aies fini par croire à l’AUTONOMIE et que tu aies enfin décidé à nous rejoidre. Sois le bienvenu parmis les tiens !

    C’est autant de temps de gagné.

    Tanemmirt pour la clareté de ton exposé.

    Asalas nat Yiraten

  16. Cher docteur,

    Votre étude aurait été bien intéressante dans les les années 2001-2007.

    Depuis Aout 2007, le congrès du MAK a définitivement entériné le Projet d’autonomie de la Kabylie.
    le débat est clos.

    Place à imposer le référendum du peuple kabyle pour décider de son propre destin.

    pour parler des autres entités amazighes, je crois que la moindre des politesses serait de ne pas se substituer à elles !!!!!!!!

    cependant nous sommes heureux que tu aies fini par croire à l’AUTONOMIE et que tu aies enfin décidé à nous rejoidre. Sois le bienvenu parmis les tiens !

    C’est autant de temps de gagné.

    Tanemmirt pour la clareté de ton exposé.

    Asalas nat Yiraten

  17. Effectivement !
    L’auteur doit se corriger.
    Bien vu, en fait c’est GHADAMES (IGHDAMSIYEN) , (au lieu de Djerba). C’est une oasis libyenne toute proche des confluents des frontières algéro-tuniso-libyenne, à laquelle le père Lanfri avait consacré une volumineuse étude socio-linguistique avec un corpus lexical précieux qui m’a èté fort utile dans mes travaux.

    Asalas nat Yiraten

  18. Je ne connais pas M.Akli Kebaili,personnellement,mais je connais ses positions politiques en faveur de l’autonomie de la Kabylie.Pour cela il suffit de se référer à ses nombreuses contributions au mensuel Izuran et ceci dès 2001.Peu de kabyles de son niveau intellectuel,s’intéressent à ce point à la langue,à la culture et au devenir de la Kabylie comme le fait avec ferveur et lucidité M.Kebaili.Il fait partie des pionniers,des kabyles libres, qui ont une bonne longueur d’avance sur leur société. Merci M.Kebaili.
    Un autonomiste de Vgayet.

  19. je suis tout a fait d’accord avec monsieur AKLI Kebaili sur pas mal de points développer dans son interview . exactement la réalité ne devrait être que ça. on es tous d’accord pour l’autonomie de la kabylie au sein de la nation algérienne. puisque jusqu’à prouve du contraire on es toujours des algériens. maintenant si ce projet de l’autonomie vise réellement a libérer les kabyles de la jute de ce pouvoir mafieux, par des actions pacifiques ,je pense qu’il n’ y a aucune autre solution pacifique que la négociation avec le pouvoir,pour justement arriver a concrétiser ce projet pacifiquement . puisque qu’on le veuillent ou non, l’État algérienne existe et c’est avec son pouvoir mafieux que nous avons affaire ,maintenant si on reconnait pas ce pouvoir c’est une autre paire de manche ,alors la, je demande directement au membres du GPK de rentrer en kabylie pour son installation officiel puisque il n’y a pas d’État a qui on doit rendre conte de nos actes. j’espère que le MAK est un mouvement pour l’autonomie ,mais pas un mouvement séparatiste est indépendantiste.
    c’est a dire luter pour l’instauration d’un État kabyle indépendant de l’État algérien avec toutes ces institutions, militaire,économique ,monétaire,politique étrangère……etc. si c’est le cas alors excuser moi de vous dire que l’indépendance ne s’arrache pas avec un mouvement pacifique ,mais avec un mouvement armée.
    si c’est réellement pour cet objectif et a cette finalité que vise ce projet de l’État kabyle autonome ,je dirais que nous aurons beaucoup de chemin a faire et que le peut de stabilité et de tranquillité que nous avons ici en kabylie ,sera perturbée ,puisque nous allons donner un très bon prétexte au pouvoir de nous écraser. cela dit que nous n’avons pas peur de confronter le pouvoir ,mais si,c’est ce que veulent tous les kabyles ,pas de problèmes,mais rentré tout d’abord en kabylie pour être dans les premières lignes avec nous ,nous somme toujours adepte de abane remdane l’architecte de la révolution algerien qui dit primauté de l’intérieur sur l’extérieur , si cela vous dit quelques chose.
    j’espère que le projet de l’État kabyle autonome aboutira pacifiquement et loin des idées séparatistes et que le bon sens et la raison l’emportera sur les idées obscurantistes ,je salut tout de même le courage de monsieur ferhat mheni que je respecte beaucoup,et que l’histoire retiendra que c’est lui qui a oser et qui a le mérite de relancer le débat sur l’autonomie des régions en galerie.
    vive la kabylie autonome. ayemmel.

  20. je suis tout a fait d’accord avec monsieur AKLI Kebaili sur pas mal de points développer dans son interview . exactement la réalité ne devrait être que ça. on es tous d’accord pour l’autonomie de la kabylie au sein de la nation algérienne. puisque jusqu’à prouve du contraire on es toujours des algériens. maintenant si ce projet de l’autonomie vise réellement a libérer les kabyles de la jute de ce pouvoir mafieux, par des actions pacifiques ,je pense qu’il n’ y a aucune autre solution pacifique que la négociation avec le pouvoir,pour justement arriver a concrétiser ce projet pacifiquement . puisque qu’on le veuillent ou non, l’État algérienne existe et c’est avec son pouvoir mafieux que nous avons affaire ,maintenant si on reconnait pas ce pouvoir c’est une autre paire de manche ,alors la, je demande directement au membres du GPK de rentrer en kabylie pour son installation officiel puisque il n’y a pas d’État a qui on doit rendre conte de nos actes. j’espère que le MAK est un mouvement pour l’autonomie ,mais pas un mouvement séparatiste est indépendantiste.
    c’est a dire luter pour l’instauration d’un État kabyle indépendant de l’État algérien avec toutes ces institutions, militaire,économique ,monétaire,politique étrangère……etc. si c’est le cas alors excuser moi de vous dire que l’indépendance ne s’arrache pas avec un mouvement pacifique ,mais avec un mouvement armée.
    si c’est réellement pour cet objectif et a cette finalité que vise ce projet de l’État kabyle autonome ,je dirais que nous aurons beaucoup de chemin a faire et que le peut de stabilité et de tranquillité que nous avons ici en kabylie ,sera perturbée ,puisque nous allons donner un très bon prétexte au pouvoir de nous écraser. cela dit que nous n’avons pas peur de confronter le pouvoir ,mais si,c’est ce que veulent tous les kabyles ,pas de problèmes,mais rentré tout d’abord en kabylie pour être dans les premières lignes avec nous ,nous somme toujours adepte de abane remdane l’architecte de la révolution algerien qui dit primauté de l’intérieur sur l’extérieur , si cela vous dit quelques chose.
    j’espère que le projet de l’État kabyle autonome aboutira pacifiquement et loin des idées séparatistes et que le bon sens et la raison l’emportera sur les idées obscurantistes ,je salut tout de même le courage de monsieur ferhat mheni que je respecte beaucoup,et que l’histoire retiendra que c’est lui qui a oser et qui a le mérite de relancer le débat sur l’autonomie des régions en galerie.
    vive la kabylie autonome. ayemmel.

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