Pour avoir dénoncé la fraude lors des dernières élections locales – La ligue des droits de l’homme dénonce le harcèlement contre Djamel Eddine Chaoui

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La justice algérienne est un instrument que le pouvoir utilise pour harceler les militants politiques indépendants et toutes voix qui s’élèvent contre lui. Cela a toujours été ainsi. Un jeune militant politique qui a osé dénoncer la fraude massive lors des dernières élections locales est harcelé par la justice algérienne depuis le début de l’année 2013.

« Monsieur Djamel Eddine CHAOUI militant politique qui a était à la tête de la commission locale de surveillance des dernières élections communales (octobre 2012) se voit actuellement traîné devant la justice pour avoir lors de ces élections fait un rapport à la commission nationale de surveillance des élections locales du 29 novembre 2012 pour signaler les diverses entraves et fraudes qui se sont déroulées lors de ces élections », peut-on lire dans un communiqué rendu public par la Ligue Algérienne de la Défense des Droits de l’Homme.

«Parmi les dépassements cités, le fait que sur une population qui compte 14 000 et quelques centaines d’habitants, il y ait une liste d’inscrits comme électeurs qui dépassent les 12 000 personnes ou l’existence de plusieurs cartes de vote pour certaines personnes. Ces abus se sont déroulés au sein de la commune de Sebt à l’est de la Wilaya de Skikda et sont le fait de l’administration locale », expliquent les rédacteurs du communiqué.

L’acharnement judiciaire contre cette personne est inacceptable car ce sont les coupables des fraudes électorales qui doivent être à sa place. « Seule la sanction contre les fraudeurs et une surveillance sans faille des élections peut redonner toute son importance et sa légitimité au processus électoral », ajoute la LADDH.

A cette occasion, La LADDH « dénonce cet acharnement de l’appareil judicaire qui est censé être dirigé vers les coupables de fraude électorale. Elle apporte son soutien au citoyen Djamel Eddine CHAOUI et l’assistera durant ses procès ».

Plusieurs cas similaires sont signalés presque au quotidien en Algérie. Une Algérie que les partisans de Bouteflika surnomment « l’Algérie de la dignité » !

R.Moussaoui

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