Rassemblement de solidarité à Kamel Daoud

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SOCIETE (Tamurt) – L’appel au meurtre proféré par le pseudo imam Abdelfattah Hamadache à l’encontre dudit écrivain dénote d’une montée en flèche du courant islamiste grignotant le champ des libertés démocratiques. Les propos scandaleux de ce zélé ont amplement choqué l’opinion publique, craignant un retour aux années 90 qu’a vécu l’Algérie.

Les manifestants ont brandi des pancartes aux multiples messages. « Un appel au meurtre n’est pas une opinion, non au diktat des salafistes et de leurs consorts… », sont autant de slogans affichés qui veulent rappeler que la menace intégriste demeure d’actualité. Le branle-bas médiatique qui a suivi l’appel au meurtre de K. Daoud dénote de l’absence totale du pouvoir algérien, ayant laissé le champ libre à ces « fous de Dieu » pour un retour triomphal, et ce par la grâce d’un régime complaisant.

La connivence du pouvoir algérien ayant ressuscité des troglodytes comme ce vibrion d’Abdelfattah Hamadache, un énergumène cultivant dans son jardin l’ignorance et l’obscurantisme. Des Abdelfattah on en rencontre au quotidien, fanfarons, matamores et hautains. Les diatribes agrémentées d’un zeste de folie, de surcroit pétries de haine et d’exécration sont devenues monnaie courante chez les fous de Dieu. Cette phalange d’égarés et de désaxés exsudent la médiocrité par tous leurs neurones à telle enseigne que le son de leurs braiments crève les tympans. Les visages lépreux et décatis de ces cancres ne présagent guère d’un bon avenir pour une Algérie, mal dans sa peau. Vociférant des hallebardes d’imprécations, lesdits barbus tirent sur tout ce qui bouge et n’hésitent pas à passer à l’action toute honte bue.

Amnay

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