Rond-point d’Aamriw bloqué et l’administration d’Aokas paralysée

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BGAYET (Tamurt) – Le laxisme des autorités locales dont, malheureusement, les élus du peuple, pousse souvent les citoyens à opter pour des actions corsées qui se soldent, souvent, par des résultats positifs. C’est ainsi que les habitants du quartier d’Aamriw de la ville de Bgayet, las d’entendre des promesses jamais tenues, ont décidé de bloquer, tôt dans la matinée d’hier, le rond-point d’Aamriw, principal carrefour de la ville qui dessert la route menant vers Tizi Ouzou via la côté, le CHU, l’université et le populeux quartier d’Iheddaden.

Une dizaine de revendications sont portées, régulièrement, à la connaissance des élus locaux par la population de ce quartier mais sans qu’aucune suite ne leur soit donnée. Le déplacement de deux pylônes électriques implantés en plein milieux de la route, l’amélioration du réseau électrique, le curage des avaloirs et autres actions pouvant améliorer les conditions de vie des citoyens ont été énumérées. Dans la commune d’Aokas, ce sont les habitants de deux importants quartiers mitoyens, Aliouèn et Taremant, qui ont paralysé toute l’administration locale en fermant les sièges de la daïra, de la mairie et des agences de l’Algérienne des Eaux et de la Sonelgaz. Ils exigent, tout simplement, comme les habitants d’Aamriw, l’amélioration de leurs conditions de vie en mettant fin aux promesses qui ne sont jamais tenues.

Partout ailleurs, en Kabylie, seules les fermetures de sièges d’administration et de routes portent leurs fruits. C’est la raison pour laquelle les citoyens n’aiment plus suivre la procédure administrative pour revendiquer quoi que ce soit car ils savent bien que seule l’action de rue rapporte.

Amaynut pour Tamurt

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