Soufghalem, détenu mozabite, en danger de mort dans les geôles algériennes (Communiqué du comité de soutien au dr Fekhar et ses compagnons )

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Militants mzabs arrêtés

DIASPORA (Tamurt) – Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus, par le biais de son porte parole, dénonce l’acharnement des commis de l’état algérien sur les détenus mozabites et plus particulièrement sur Kacem Soufghalem qui entame sa deuxième grève de la faim à qui la direction pénitentiaire a retiré l’apport de glucose nécessaire à sa survie. Tamurt publie ci-après le communiqué dans son intégralité.

Kacem SOUFGHALEM, détenu arbitrairement par le régime algérien depuis le 9 juillet 2015, est en grève de la faim depuis le 20 septembre afin de dénoncer son arrestation ainsi que celle de ses compagnons. Dans une déclaration parvenue au comité, SOUFGHALEM DÉCLARE de sa cellule  » j’ai décidé de faire cette grève de la faim pour m’exprimer car c’est le seul moyen qu’il me reste … »

Il faut rappeler que SOUFGHALEM est à sa deuxième grève de la faim, après une première qu’il l’a interrompu en raison de la privation par la direction pénitentiaire du sucre nécessaire à sa survie, ce qui a causé une dégradation de son état de santé.

Actuellement , il se trouve dans un état très préoccupant suite à cette seconde grève de la faim et au fait que la direction de la prison continue à le priver de sucre. De plus, on lui interdit de recevoir des visites tant qu’il n’arrêtera pas sa grève de la faim.

Le comité de soutien au Dr FEKHAR et à ses codétenus dénonce avec force les agissements inhumains et criminels de l’Etat algérien et apporte tout son soutien aux détenus d’opinion kacem SOUFGHALEM et à ses compagnons .

Le comité exige la libération de SOUFGHALEM et tous les détenus mozabites. Le pouvoir algérien n’a d’autres choix que celui de relâcher des hommes qui n’ont commis aucun crime .

Défendre le droit de vivre dignement et la liberté de l’exprimer sont des droits naturels inhérents à chaque individu. Bafouer ces droits relève d’un crime contre l’humanité. Les coupables qu’ils soient une personne morale ou physique seront condamnés à comparaître devant des tribunaux internationaux, ce n’est d’une question de temps.

Le comité a informé d’ores et déjà les organisations de La Défense des droits de l’homme et la communauté internationale sur la dégradation de la santé des détenus et le traitement raciste et inhumain dont fait preuve  l’état algérien à l’égard des prisonniers politiques mozabites .  

Yacine Cheraiou, porte-parole du comité

Paris le 29 septembre 2015

2 Commentaires

  1. Bonjour, à mon avis il faut déposer plainte au niveau de la justice internationale contre ces personnes physiques qui sévissent au nom de l’état, qu’elles soient responsables des pénitenciers, ou quelque service que se soit. quand une personne prend un baton pour frapper une autre personne, il faut casser le baton (quand l’état utilise les ventristes pour sévir contre des personnes, il faut faire connaitre ces personnes à l’opinion publique. car quand on tait leurs noms, ils continuent

  2. Je suis curieux de savoir ce que pense Mr Rezzag Bara (Conseiller de Bouteflika) de l’affaire des détenus mozabites. Y a t-il un journaliste qui pourrait l’interviewer par rapport à cette question?
    Lui le défenseur des droits de l’homme doit pouvoir nous dire de quoi sont coupables les Mozabites et pourquoi les assassins des Mozabites ne sont pas inquiétés.

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