Le président syrien Bachar al-Assad, confronté à une insurrection populaire depuis plus de 15 mois, a affirmé dimanche que son pays faisait face à un plan «de destruction» en mettant de nouveau en cause «l’étranger».
La Syrie fait face à un «plan de destruction», a-t-il martelé lors d’un discours devant le nouveau Parlement et retransmis à la télévision.
Bachar al-Assad s’est à ce titre posé en rempart contre le «terrorisme qui augmente». Il a dit que son régime avait «essayé tous les moyens politiques» mais ajouté que ces efforts étaient vains «car nous faisons face à une véritable guerre menée de l’étranger et les moyens de l’affronter sont différents».
Bachar al-Assad n’a pas mentionné cette révolte qu’il refuse de reconnaître, mais il a rendu hommage à «tous les martyrs, civils ou militaires», en soulignant que leur «sang n’aura pas coulé pas en vain».