Tizi Ouzou sans wali à la veille du 20 avril

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Siege de la Wilaya de Tizi Ouzou
Siege de la Wilaya de Tizi Ouzou

KABYLIE (TAMURT) – La wilaya de Tizi Ouzou est sans wali depuis ce lundi 8 avril, Abdelhakim Chater qui occupait, depuis une année, ce poste de responsabilité a été nommé par Nourredine Bedoui, directeur de cabinet du Premier ministère.

Le poste de Président de la République étant vacant depuis la démission de Abdelaziz Bouteflika, le wilaya de Tizi Ouzou risque ainsi de rester pendant très longtemps sans premier magistrat, ce dernier étant choisi, désigné et nommé par décret présidentiel par le premier responsable élu du pays. Même celui qui deviendra chef de l’état pour gérer la transition jusqu’à la tenue des prochaines élections présidentielles n’a pas la prérogative de nommer un wali car sa mission se limitera seulement à la gestion des affaires courantes et à la supervision des élections présidentielles.

On se demande si ce choix de laisser Tizi Ouzou sans wali en pleine crise politique nationale n’a pas des desseins inavoués surtout que nous sommes à la veille d’une date très importante, celle du 20 avril qui coïncide avec la célébration de l’anniversaire des événements du printemps berbère. Une célébration qui vient également au moment où la révolution populaire et pacifique contre le régime politique qui dirige l’Algérie se poursuit encore et se trouve à sa vitesse de croisière. La wilaya de Tizi Ouzou est également laissée sans wali au moment où les opérations de squat de milliers de logements sociaux par des personnes étrangères à la wilaya battent leur plein dans les quatre coins de la région comme dans la commune de Tizi Ouzou, à Ouaguenoun, Boghni, Drâa El Mizan, Drâa Ben Khedda …

En sachant que la Kabylie a, à maintes fois, été utilisée par les différents clans du pouvoir pour régler leurs comptes, il est à se demander si un plan machiavélique n’est pas en train d’être concocté dans les laboratoires habituels du pouvoir pour faire de la Kabylie la future arène de la guerre des clans qui est loin d’être terminée malgré la démission de Abdelaziz Bouteflika.

Tarik Haddouche

1 COMMENTAIRE

  1. Pourquoi pleurnicher parce que le premier tyran de la wilaya est parti ailleurs?? Il faut s’en réjouir et essayer de prendre son destin en main. Les squatteurs qui viennent d’ailleurs, les kabyles attendent quoi pour le leur faire payer??
    Vous pleurer la perte d’un walou, incompétent et ignare qui ne doit son parachutage a tizi que pour réaliser une feuille de route du régime criminel. Il y’en a assez d’être légaliste, les arabes ne respectent aucune loi dixit Ibn Khaldoun 14 ieme siècle.

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