Un tournoi de football organisé sous le drapeau kabyle à Tazrourt

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Match de football sous le drapeau kabyle
Match de football sous le drapeau kabyle

TIZI N’BERBER (TAMURT) – Un tournoi de football a débuté mardi dernier à Tazrourt  dans la commune de Tizi N’Berber, sous le drapeau kabyle.

Organisé sous le slogan « Non à la violence » et à la mémoire des jeunes partis à la fleur de l’âge dans cette localité, la cérémonie d’ouverture a été marquée par la levée du drapeau kabyle, suivie d’une minute de silence à la mémoire des jeunes disparus et les militants des causes justes.

Elle a vu aussi la présence de la section locale du MAK et plusieurs militants de la cause kabyle venus de différentes contrées de Kabylie.

L’initiative qui témoigne encore de l’attachement  des habitants de la commune de Tizi N’Berber au projet de l’autodétermination de la Kabylie, a suscité une grande satisfaction de la part des organisateurs, des participants ainsi que des spectateurs.

Les joueurs ainsi que les citoyens de Tazrourt trouvent en cette manifestation, outre l’aspect sportif et compétitif, une échappatoire à la monotonie des longues journées caniculaires d’été. C’est aussi un moyen de remédier au vide qui règne en Kabylie suite aux  vacances des institutions, gérées par le pouvoir algérien, inactives ou bien carrément fermées en ce mois de mois de Ramadhan.

Le tournoi s’étalera sur une durée de 15 jours et regroupe  8 équipes de 10 joueurs chacune, issues de  huit villages de la localité.

Hakim Tazrourt

1 COMMENTAIRE

  1. Lever le drapeau Kabyle n’est qu’un acte symbolique, passer aux choses sérieuses pour les Aokasiens c’est par exemple, de mettre un terme, à leur manière, au déferlement des centaines de milliers d’Arabes qui envahissent sauvagement leurs plages pendant la période estivale. C’est pratiquement tout l’Est Algérien qui s’installe le temps d’un été sur les plages de V’gayeth. Et dire que ces gens là sont considérés comme des touristes alors qu’ils ne sont que des tous risques, des emmerdeurs et des fauteurs de troubles. Ces descendants des beni hillals délaissent volontiers les côtes de Jijel à El-Tarf où ils sont pourtant chez eux pour venir se pavaner en Kabylie où disent-ils ils se considèrent en sécurité. Voilà donc le secret de leur choix. Sauf que les tendances se renversent puisque c’est les autochtones qui, avec la présence de ces envahisseurs, ne se sentent plus en sécurité chez eux.
    A moins donc d’accepter le fait accompli et l’assimilation à la culture de ces intrus, sinon il est temps de réagir avec beaucoup de fermeté.

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