Tous les secteurs sont sur la sellette en Algérie où la politique des promesses s’est installée dans toutes les administrations. En dépit des déclarations du ministre qui veut jouer l’apaisement, la colère monte d’un cran chez les postiers.
La grève qui a paralysé durant plusieurs jours, les établissements de poste et télécommunication risque de revenir au-devant de l’actualité ces prochains jours au grand dam des usagers.
Moussa Benhamadi a annoncé une nouvelle grille qui sera appliquée avec un effet rétroactif à partir de 2008. Une annonce qui n’a pas semble-t-il, convaincu les grévistes qui exigent du concret car, ils ont été plusieurs fois bernés par de fausses déclarations parties en fumée. En effet, avec un régime basé sur le mensonge, rien ne peut s’avérer juste si l’on se contente seulement d’une déclaration d’un responsable. Ce n’est pas outre mesure un signe d’apaisement temporaire que recherchent les postiers mais, des décisions concrètes à même de leur donner un espoir.
Les postiers décident de ne pas prendre la déclaration de Moussa Benhamadi comme argent comptant et veulent aller jusqu’au bout de leurs revendications. Oui, avec les déclarations vagues du ministre des postes et la technologie de l’information et communication, il y a de quoi craindre pour la suite des promesses. Ce commis de l’Etat s’est livré dans une campagne de confusion pour noyer le poisson dans l’eau. Au lieu de répondre aux doléances de ces employés, il déterre des projets utopiques comme l’histoire de la 3G et la généralisation de la fibre optique. « Le réseau de câbles en fibre optique sera généralisé dans toutes les communes et localités dans le sud et même dans le sud pour assurer un meilleur débit de l’Internet », a déclaré Benhamadi pour mettre de la confusion et fuir les vrais problèmes des postiers. Ces derniers ne l’entendent pas de la même oreille et menacent de ne pas rester inertes devant les mensonges de leur ministre.
Kamel S.
