Une justice à deux vitesses pour un mozabite – Condamnation sans preuves, en première instance, de Djaber Sekouti

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Rassemblement pour la libération des détenus politiques mozabites

Hier, 29 septembre 2014, a eu lieu le procès en appel de Djaber Sekouti, un mozabite, poursuivi sur la base de l’article 39 de l’ordonnance n° 97/06, relative au matériel de guerre.

Les faits remontent à la date du 21 janvier /2014, lorsque la police a arrêté un véhicule conduit par un autre prévenu dans la même affaire, un certain Bachir Hammadi. Selon l’enquête de la police, il a été relevé la présence de deux sacs dans ce véhicule; l’un d’eux, contenant une certaine quantité d’armes blanches, est supposé appartenir à Djaber Sekouti. Des faits que l’intéressé a nié.

Malgré le manque flagrant de preuves, le tribunal de première instance l’a condamné à 18 mois de prison ferme et le représentant du ministère public sans présenter aucune preuve a demandé la confirmation de la condamnation.

A rappeler que le président de la Cour (juge) a fait la remarque quant au nombre d’avocats constitué pour défendre l’accusé en jugeant qu’une affaire aussi simple ne nécessite pas autant d’avocats.

La date de la délibération est fixée pour le 13/10/2014. Le collectif d’avocats est constitué de maîtres: -Salah Debbouz -Rafik Chalabi -Mounir Dadi Oubbika -Fatiha Rahmouni -Noureddine Ahmine.

Le collectif a appris, à cette occasion, le déclenchement de la grève de la faim du condamné de Baba Nadjar Mohamed , victime de l’injustice algérienne, et ce, depuis hier. Affaire à suivre!

1 COMMENTAIRE

  1. l’injustice coloniale arabe n’a pas besoin de preuve pour sevir et condamner ,surtout quand il s’agit de prévenus kabyles,mozabites,chawis et amazigh en general!et ce n’est pas au tribunal que les verdicts se decident c’est dans laboratoires des services de l’insécurité.

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