MARSEILLE (Tamurt) – Le samedi 14 janvier 2017 (2967) l’association solidarité France-Kabylie (SFK) a organisé la fête de Yennayer pour le bonheur des Marseillais dans la grande salle du CMA de la Barrasse, mise à disposition par la mairie les 11/12. Les organisateurs étaient très contents de la forte participation du publique Franco Kabyle (150 personnes environ) venus pour profiter de ce moment culturel et festif et pour participer à la célébration de cette date symbolique et importante pour tous les peuples amazighs.
Derrière la scène les responsable de la SFK ont accroché côte à côte les drapeaux kabyle et français pour rappeler l’amitié et la solidarité entre les deux peuples qu’ils souhaitent renforcer à travers leur association.
Après la dégustation du succulent couscous de Yennayer avec sa variété de légumes secs, préparé avec amour par Tassadite, Nedjma, Nora, Alexandra, Celia, Hayett, Malika militantes de l’association, une brochette d’artistes dont Mourad, Ghani, Younes, Nadir, Belaid, Hafid, krimo et Ferhat…, ainsi que les artistes de l’association se sont relayés sur scène pour égayer les présents.
Les responsables et militants des associations amies comme l’AFK13 (association Franco Kabyle13, l’APA (association Provençale Amazigh) et l’UNA (union nationale de combattants), ont marqué leur soutien à SFK par leur présence.
Les élément de l’AFK13 ont même prêté mains forte aussi bien dans la cuisine que sur la scène. En effet le groupe de la chorale dirigé par Nna Ferrodja a interprété la chanson mythique de Chrif Kheddam (Sliɣ i yemma). L’ACA a aidé aussi par le prêt de matériel.
Nacer, Boualem et Mohand se sont occuper de la partie technique et animation. Kader a prononcer quelque mots pour souhaiter la bien venu et rappeler brièvement l’histoire de Yennayer. Il a mis l’accent sur les conditions de colonisés que vivent les Amazighs ainsi que la répression qu’il subissent de la part des état coloniaux arabes. Il a rappeler que la liberté et l’indépendance des peuple Amazigh ne peuvent advenir que par la concomitance des luttes culturelles et politiques.
Vers une heure du matin la fête s’est terminée.
Yuva Nat Melloul