L’Algérie veut rétablir la peine de mort

ALGÉRIE (TAMURT) – Le régime algérien, qui a amnistié plus de 30 000 terroristes qui ont tué plus de 250 000 civils innocents, cherche ces derniers temps à rétablir l’application de la peine de mort. Selon plusieurs titres de la presse algérienne, il se peut que la peine de mort soit appliquée dans les jours à venir.

Officiellement, elle n’a pas été abrogée mais juste suspendue en 1993, même si elle n’a jamais été appliquée à ce jour. Mais pourquoi le régime algérien veut rétablir cette peine de mort contre les condamnés à mort ? Ce n’est pas un hasard. Évidemment ce ne sera pas pour la sécurité des Algériens. Les décideurs veulent appliquer de nouveau la peine de mort pour des raisons politiques. Ils veulent exécuter les opposants qui les dérangent d’abord, surtout les Kabyles. Ils veulent aussi en finir avec les clans adverses.

Depuis la fuite de la prison de Nacer El Djen, ancien patron des services secrets algériens, Tebboune et Chengriha craignent un coup d’État et finissent par rejoindre Ahmed Ouyahia en prison. Si les médias parlent de rétablissement de cette peine, c’est qu’effectivement son application est envisagée. Il n’y a pas de fumée sans feu. 

Cette peine sera certainement appliquée contre les indépendantistes kabyles que la loi algérienne considère comme terroristes. »À vrai dire, la peine de mort est déjà rétablie en Algérie. Deux détenus kabyles de Larbaa Nath Irathen ont été déjà exécutés dans les prisons algériennes et d’autres connaîtront le même sort.

Les Kabyles seront les premières victimes de cette peine de mort algérienne. Il est temps de réagir car les décideurs algériens ne reculent devant rien contre le peuple kabyle », regrette un des avocats des détenus de Larbaa Nath Irathen.

Idir Yatafen