 – Le journaliste algérien Mehdi Ghezzar, ancien collaborateur de RMC et désormais chroniqueur sur la chaîne algérienne AL24 News, a été interpellé mardi 9 décembre au matin devant son domicile parisien par des policiers français, selon l’Agence de Presse Algérienne (APS). Le journaliste a été entendu pendant de longues heures avant d’être relâché le lendemain matin, sans qu’aucune charge ne soit annoncée à ce stade.){kind=link}
PARIS / ALGER (Tamurt) – Le journaliste algérien Mehdi Ghezzar, ancien collaborateur de RMC et désormais chroniqueur sur la chaîne algérienne AL24 News, a été interpellé mardi 9 décembre au matin devant son domicile parisien par des policiers français, selon l’Agence de Presse Algérienne (APS).
Le journaliste a été entendu pendant de longues heures avant d’être relâché le lendemain matin, sans qu’aucune charge ne soit annoncée à ce stade.
Inscrit au fichier des personnes recherchées et au fichier S
D’après les informations rapportées par l’APS, Mehdi Ghezzar serait inscrit à la fois au fichier des personnes recherchées et au fichier S, un dispositif de suivi pour individus considérés comme sensibles par les services de renseignement français.
Selon la même source, il serait surveillé depuis plus d’un an par les autorités françaises. Les motifs précis de cette surveillance, ainsi que les raisons de son interpellation, n’ont pas été communiqués par la police ou la justice française.
Suivi de près par les autorités algériennes
Un responsable de l’APS cité par plusieurs médias a affirmé que l’audition de Ghezzar aurait été suivie « au plus haut niveau de l’État algérien », évoquant même une réunion d’urgence à la présidence, présidée par Abdelmadjid Tebboune, dès l’annonce de son arrestation.
Selon cette source, Ghezzar est décrit comme « un ami proche du président » et une personnalité influente dans certains milieux politico-économiques du régime algérien, « bien au-delà de son rôle de journaliste ». Aucune indication n’a été fournie sur les causes précises de l’intérêt des services de renseignement français à son égard.
Silence côté français
Pour l’heure, aucune autorité française n’a commenté l’interpellation, et la presse française s’est contentée de reprendre les informations relayées par l’agence officielle algérienne.
Aucune enquête publique ou procédure judiciaire n’a été annoncée à ce stade.
Un dossier entouré d’opacité
La brève arrestation puis la libération de Mehdi Ghezzar, conjuguées à l’absence de communication officielle française, laissent place à de nombreuses interrogations. Les autorités algériennes suivent ce dossier de très près, tandis que les motifs de l’intervention policière restent totalement inconnus.
L’affaire pourrait connaître de nouveaux développements dans les prochains jours, selon plusieurs observateurs.
Idir Yatafen