KABYLIE (TAMURT) – La liberté d’expression est sérieusement menacée en Algérie et les journalistes ne cachent pas leur appréhension quant à l’avenir qui les attend. Certains ont même peur et comptent sérieusement renoncer à ce métier.
Non seulement les journalistes algériens ne peuvent pas exercer leur métier avec un minimum de liberté mais ils jugent aussi qu’il n’y a pas suffisamment de soutien et de solidarité à leur égard surtout de la part des partis politiques. En plus du grand nombre de journaux électroniques ayant disparu des écrans ces derniers jours, des journalistes commencent à être inquiétés dans le cadre de l’exercice de leur profession sur le terrain. Le dernier incident du genre à avoir été enregistré dans la wilaya de Tizi Ouzou remonte à avant-hier. C’est ce que rapporte le journal algérien « Liberté ». Selon ce quotidien, « un de ses journalistes qui s’est rendu, mardi, en couverture dans la localité de Boudjima, dans la wilaya de Tizi Ouzou, où les gendarmes ont procédé à la fermeture d’une église, a fait l’objet d’intimidations de la part des gendarmes qui l’ont soumis à un véritable interrogatoire ».
Le même quotidien précise et déplore : « Le gendarme qui a approché notre journaliste sur le lieu de couverture ne s’est pas contenté de contrôler sa carte professionnelle et de son identité puisqu’il l’a aussitôt soumis à un long interrogatoire au cours duquel il a été demandé au journaliste de répondre même à des questions sur son statut familial et son affiliation parentale. Il a même été prié de fournir son numéro de téléphone et d’éviter de prendre des photos ». De telles pratiques n’ont pas été enregistrées même à l’époque du dictateur Abdelaziz Bouteflika (entre 1999 et 2019) qui utilisait des moyens plus sournois afin de faire taire la presse.
Tarik Haddouche
Normalement les darkis colon et assassin sont depuis 2001 interdit en pays Kabyle!
Ces gendarmes de la haine: un resultat de la colonisation francaise.