KABYLIE (TAMURT) – Arrêtés respectivement le 28 février et le 01 mars, les militants kabyles Tahar Khouas et Omar Bouzar se trouvent toujours en garde à vue au niveau de la brigade de gendarmerie de Draa Ben Khedda. Ce n’est pas la première fois que les forces de répression algériennes recours d’une manière abusive à la garde à vue.
Le 28 février dernier, Tahar Khouas, qui milite au sein du Rassemblement pour la Kabylie (RPK), a été interpellé par des éléments de la BRI avec perquisition à son domicile familial sis au village Arous, relevant de la commune d’Ait Oumalou. Pour sa part, le militant Omar Bouzar, responsable du centre psychopédagogique pour enfants inadaptés mentaux d’Aït Oumalou, a été arrêté, le 01 mars, chez lui, à Ait Oumalou. Bien qu’aucune information ne soit communiquée sur les motifs de ces arrestations, il est évident que c’est à cause de leurs opinions et convictions politiques, lesquelles ne s’accordent pas avec la feuille de route du régime algérien.
Ces deux militants kabyles sont toujours en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Draa Ben Khedda, en attendant leur présentation prochainement devant la justice algérienne bien que leurs dossiers soient vides.
Arezki Massi