 – Le clan de Tebboune est gagné par la paranoïa. Il tire sur tout ce qui bouge et les proches du locataire d'El Mouradia ne font confiance à personne. Après l'arrestation du numéro un des services secrets algériens, Nacer El Djen, soupçonné de fomenter un coup d'État, c'est Boualem Boualem, l'homme de confiance de Tebboune appelé aussi "l'ombre de Tebboune", qui fait les frais de la purge qui s'opère au palais présidentiel.){kind=link}
ALGÉRIE (TAMURT) – Le clan de Tebboune est gagné par la paranoïa. Il tire sur tout ce qui bouge et les proches du locataire d’El Mouradia ne font confiance à personne. Après l’arrestation du numéro un des services secrets algériens, Nacer El Djen, soupçonné de fomenter un coup d’État, c’est Boualem Boualem, l’homme de confiance de Tebboune appelé aussi « l’ombre de Tebboune », qui fait les frais de la purge qui s’opère au palais présidentiel.
« Boualem Boualem est un peu comme Said Bouteflika au temps de Bouteflika. Il décide de tout dans l’ombre à El Mouradia. Certains disent que c’est Tebboune qui est le conseiller de Boualem Boualem et pas l’inverse, vu l’influence de ce conseiller au sein de l’échiquier politique en Algérie. Son éviction reste une énigme. Soit le clan de Tebboune a déjoué effectivement un coup d’État, comme le laissent entendre les proches de Chengriha et Tebboune, soit c’est juste le fruit de la paranoïa du clan présidentiel », laisse entendre un responsable kabyle de l’APS. Notre interlocuteur ajoute que Boualem Boualem est soupçonné d’avoir « tissé des liens avec des services secrets étrangers, mais on ne sait pas exactement pourquoi il a été remercié ».
Avec le régime algérien, personne n’échappe aux représailles souvent incompréhensibles du clan présidentiel, partisans ou opposants. C’est la nature des dictateurs de ne faire confiance à personne pour assurer leur pérennité au pouvoir.
Idir Yatafen