 – Une centaine de baraques et de taudis érigés le long de l'ancienne voie ferrée de la ville de Mirabeau, 20 km à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou, ont été démolies ce mardi matin par les autorités locales. Une décision qui a trouvé un large écho favorable auprès des habitants de Mirabeau, la deuxième ville du département de Tizi Ouzou.){kind=link}
TIZI OUZOU (TAMURT) – Une centaine de baraques et de taudis érigés le long de l’ancienne voie ferrée de la ville de Mirabeau, 20 km à l’ouest de la ville de Tizi Ouzou, ont été démolies ce mardi matin par les autorités locales. Une décision qui a trouvé un large écho favorable auprès des habitants de Mirabeau, la deuxième ville du département de Tizi Ouzou.
Pendant plus de 20 ans, des baraques sont installées à plusieurs endroits de la ville de Mirabeau, créant une anarchie totale et rendant la ville invivable. Ce sont en général des groupes de mafieux islamistes qui sont pour la plupart les propriétaires de ces commerces illicites, qui ne payent ni loyer ni impôts depuis plus de 20 ans. Les habitants de la ville, excédés par cette situation, ont demandé à la mairie de procéder à l’éradication totale des commerces illicites de Mirabeau et la voie ferrée n’est pas le seul endroit qui connait cette situation regrettable et qui n’a que trop duré.
Les opérations de démolition des commerces illicites et les squats des trottoirs par les commerces illégaux ont déjà commencé à la ville de Tizi Ouzou, mais le phénomène est énorme et touche plusieurs villes du département de Tizi Ouzou. Les appels pour démolir plus de 500 baraques qui font office de commerces illicites juste à côté de l’université de Tizi Ouzou fusent de partout. Ils ont été installés au vu et au su de tout le monde durant les évènements sanglants de Kabylie de 2001.
Au moment où des centaines de jeunes Kabyles tombaient sous les balles assassines de la gendarmerie algérienne, certains citoyens malhonnêtes ont profité pour squatter des terrains et installer leur baraques et commerces.
Idir Yatafen
Enfin une bonne nouvelle qui ne sent pas la corruption, la poussière et la graisse rance des baraques illégales !
Mirabeau respire à nouveau — et sans l’odeur du plastique fondu ni les sermons de pseudo-commerçants barbus qui vendaient plus d’hypocrisie que de produits frais.
Vingt ans de squat, d’anarchie et de « commerces » sans facture ni conscience, balayés en une matinée ! On dirait presque un miracle administratif — un mot qu’on croyait disparu du dictionnaire kabyle depuis 1962.
Les habitants, eux, ont dû sortir sur leurs balcons avec des youyous et des balais pour saluer les bulldozers : « Enfin, la révolution du bon sens ! »
Si seulement la mairie pouvait continuer sur sa lancée et étendre la démolition jusqu’aux bureaux de certains bureaucrates allergiques au travail, on pourrait parler d’un vrai renouveau. Mais bon, ne soyons pas trop exigeants : commencer par les baraques, c’est déjà un exploit national.
Bref, bravo à Mirabeau ! La ville retrouve son visage, et les mafieux leur vraie vocation : pleurer sur les ruines de leurs “investissements bénis”.