 – Changement radical et inattendu de l'Algérie vis-à-vis du peuple palestinien et de Gaza. La réalité du terrain a démontré que le soutien, dit indéfectible, de l'Algérie, peuple et gouvernement envers la Palestine, n'est qu’un leurre, de la pure hypocrisie. Alors que le monde entier est en ébullition concernant la guerre d'Israël contre le Hamas, le peuple algérien regarde ailleurs.){kind=link}
ALGÉRIE (TAMURT) – Changement radical et inattendu de l’Algérie vis-à-vis du peuple palestinien et de Gaza. La réalité du terrain a démontré que le soutien, dit indéfectible, de l’Algérie, peuple et gouvernement envers la Palestine, n’est qu’un leurre, de la pure hypocrisie. Alors que le monde entier est en ébullition concernant la guerre d’Israël contre le Hamas, le peuple algérien regarde ailleurs.
À Alger, à El Kouba, Bab El Oued, à Belouizad… personne ne parle de la Palestine. Les Algériens, surtout les islamistes radicaux, ne cherchent même pas à savoir ce qui se passe en Palestine, alors qu’en Espagne, en Belgique, en Suède, en France, en Italie… la presse de ces pays fait de l’actualité palestinienne sa priorité. Ce n’est pas le cas, étrangement, en Algérie. » Le peuple algérien en majorité, et surtout les islamistes, ne sont que des hypocrites.
Maintenant que l’heure de vérité est arrivée, où l’on voit même des Européens prendre la flottille vers Gaza pour la solidarité, les Algériens n’ont pas ce courage, eux qui ne cessent de nous chanter la cause palestinienne. Des centaines de Marocains et de Tunisiens ont pris le chemin vers Gaza, mais aucun Algérien. Je suis Algérois et je connais le milieu islamiste, je vous jure qu’ils ont peur d’Israël et la Palestine est leur dernier souci », nous fait savoir Malek, un Kabyle qui gère un commerce côté Didouche Mourad à Alger. Paradoxalement, le peuple marocain, dont le gouvernement entretient des relations étroites avec Israël, est plus solidaire avec la Palestine que le peuple algérien. Même sur les réseaux sociaux, les Algériens préfèrent ignorer « leurs frères arabes de Palestine ». Même son de cloche ailleurs. Aucune manifestation n’est organisée pour la Palestine. Le peuple et le gouvernement en Algérie ont tourné complètement le dos à la Palestine.
Tebboune, le chef d’État, a effacé carrément le mot « Palestine » de son vocabulaire depuis des mois et surtout depuis la venue d’un émissaire de Trump à Alger. Comme tous les chefs d’État musulmans, Tebboune a fini par faire profil bas devant Israël. Fait étrange, il a même parlé en juin dernier d’une éventuelle reconnaissance de l’Algérie d’Israël en cas de création d’un État palestinien. Pour la deuxième fois consécutive, le gouvernement algérien a refusé d’accueillir dans son port d’Annaba une flottille de bateaux de solidarité en route vers Gaza.
Le chef d’État tunisien, Kais Said, semble être plus courageux que Tebboune, puisque, lui, au moins, il a accueilli les bras ouverts les flottilles européennes qui ont fait escale à Port-Saïd avant de rejoindre éventuellement Gaza. Même le peuple tunisien est honnête et plus courageux que celui de l’Algérie dans ses actions de solidarité avec la Palestine.
En Kabylie : « Avant de libérer les autres, on doit d’abord libérer la Kabylie. »
Dans les rues de la Kabylie, la position des citoyens vis-à-vis de la guerre à Gaza semble plus rationnelle. Les avis divergent un peu, mais la majorité s’accorde à dire que « nous les Kabyles aussi on est opprimés et colonisés. Qui va nous aider ?
Certainement pas les Palestiniens », résume en une phrase un médecin au CHU de Tizi Ouzou. « Durant notre guerre de libération, les Palestiniens n’ont même pas entendu parler de l’existence de notre guerre. Les Kabyles ont subi 1000 fois plus ce que ce que subissent aujourd’hui les Palestiniens. Les civils israéliens aussi sont des victimes de cette guerre et ses otages sont toujours entre les mains des terroristes du Hamas. Soit on est solidaire avec toutes les victimes, soit avec personne », laisse entendre notre interlocuteur.
« Regardez comment l’ambassadeur turc a insulté le peuple algérien en disant, hier, que 20 % des Algériens sont des Turcs. Ce pays dit frère et musulman avait toujours voté contre l’indépendance de l’Algérie à l’ONU au moment où Israël avait toujours voté en faveur de l’indépendance de l’Algérie. Aucun responsable algérien n’a osé lui répondre. Moi en tant que Kabyle, je préfère être du côté d’Israël, au moins ce pays n’est pas hypocrite et Israël n’a jamais insulté le peuple algérien ni kabyle », dit avec un peu de colère un citoyen à Tizi Ouzou.
Idir Yatafen
Ce qui est décris est malheureusement la triste réalité de l’Algérie actuelle : un État qui a longtemps joué la carte de la cause palestinienne comme fond de commerce politique, et un peuple, ou du moins une grande partie, qui s’est enfermé dans une indifférence totale, voire un silence complice, face à la tragédie de Gaza.
Le mythe du soutien « indéfectible » de l’Algérie à la Palestine est aujourd’hui complètement démasqué. Il ne reste que des discours vides, des postures de façade, et une hypocrisie généralisée. Pire encore, alors que des citoyens de pays européens risquent leur vie pour tenter d’apporter de l’aide humanitaire à Gaza, l’Algérie officielle bloque même l’accès de ces flottilles à ses ports. C’est une trahison pure et simple de ce que ce pays prétendait défendre depuis des décennies.
Il faut souligner que le peuple algérien lui-même, y compris ceux qui se proclament islamistes ou nationalistes, ne bouge pas le petit doigt. Pas de manifestations, pas d’élans de solidarité, pas même une indignation sur les réseaux sociaux à la hauteur de ce qui se passe à Gaza. Le désintérêt est total. Et c’est là qu’on voit la vérité : tout cela n’a jamais été sincère. Il suffisait d’un test grandeur nature — et cette guerre en est un — pour révéler la vacuité du discours officiel et populaire.
Quant à notre Kabylie, les remarques rapportées sont profondément justes. Pourquoi un peuple opprimé, méprisé et oublié devrait-il verser des larmes pour un autre peuple qui n’a jamais levé le petit doigt pour lui ? Où étaient les Palestiniens pendant la répression des militants kabyles, les arrestations, les assassinats, la negation identitaire ? Nulle part. Et aujourd’hui, il est parfaitement légitime que certains Kabyles disent : « nous aussi, nous sommes un peuple colonisé ». La solidarité ne peut pas être à sens unique.
Enfin, le comportement méprisant d’autres pays dits « frères » comme la Turquie est plus que pertinent. Cela montre bien que le monde arabo-musulman n’est uni que dans le discours, jamais dans l’action, et que certains ennemis déclarés sont parfois moins hypocrites que les soi-disant alliés.
En résumé: Oui, l’Algérie a tourné le dos à la Palestine, malgré tous ses beaux discours passés.
Oui, le peuple algérien, dans sa majorité, a choisi l’inaction et l’oubli.
Oui, les Kabyles ont raison de prioriser leur propre cause, face à l’ignorance dont ils sont victimes.
Et oui, la solidarité ne peut plus être dictée par la propagande d’État, mais par des principes clairs de la réciprocité, la vérité, et le respect mutuel.
Oui il faut oser dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il est temps que les masques tombent.
Ni palestine
Ni Israël
Chacun ses problèmes
La Kabylie n’a aucun problème extérieur
Le seul souci de la kabylie c’est l’occupation intérieur du régime terroriste d’Alger
Reste un seul objectif : retrouver la souveraineté de son territoire confisqué
Par le colonialisme français puis offert sans consultation du peuple Kabyle au colon de substitution après la fausse indépendance de dz ( la marque déposé)
AT dwala en force pour une Kabylie souverainement KABYLE