Algérie, un État terroriste par excellence

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Le régime malien sur le terrain
Le régime malien sur le terrain

ALGÉRIE (TAMURT) – Le discours du ministre des Affaires étrangères malien dernièrement à l’ONU, où il a déclaré sans ambages que l’Algérie est un État qui exporte le terrorisme, est une réalité. Le Mali a beaucoup souffert des groupes armés islamistes dirigés directement par l’armée algérienne. Le ministre malien n’a fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Le régime algérien, allié de l’Iran, a toujours financé le terrorisme national et international. Avant d’envoyer des groupes terroristes semer le chaos au Mali, l’Algérie avait dans les années 90 créé ses centaines de groupes terroristes armés pour combattre sa propre population. Le GIA, l’AIS, le GSPC, El Qaida Maghreb en Algérie… qui ont froidement tué plus de 250 000 Algériens durant les années 1990, ne sont que des branches armées du DRS, c’est-à-dire des services secrets algériens.

Pratiquement tous les terroristes qui étaient dans les maquis durant les années 1990 en Algérie touchent une retraite aujourd’hui et certains sont devenus des hommes d’affaires et de grands commerçants. Ce n’est un secret pour personne. L’Algérie soutient et finance aussi le Hamas palestinien. Depuis 1975 à ce jour, le régime algérien dépense chaque année des millions de dollars pour financer le Polisario, une milice qui se présente comme un mouvement libérateur du sud du Maroc alors que la plupart des dirigeants de cette milice sont des militaires algériens. « Mon père a passé 25 ans dans les rangs du Polisario, alors qu’il était réellement un militaire algérien. Il a terminé sa carrière en 2015 avec le grade de lieutenant-colonel », nous confie un militant indépendantiste de l’Union pour la République kabyle (URK), qui précise qu’ils sont nombreux à ce jour, les Kabyles enrôlés par l’armée algérienne dans les rangs de l’organisation terroriste du Polisario. Une milice dont les liens avec les terroristes au nord du Mali et les trafiquants de drogue internationaux ne sont plus à démontrer. 

Le régime algérien est terroriste, effectivement. Djamel Ben Smail, un jeune Algérien bénévole, venu de Miliana, en 2021, pour aider les Kabyles lors des feux meurtriers, a été brûlé vif par les services de sécurité algériens rien que pour accuser les Kabyles de racisme contre les Algériens. L’exemple le plus concret, c’était l’ordre donné par l’armée algérienne aux gendarmes en 2001 de tirer sans aucune raison sur les jeunes Kabyles.

Le régime algérien se nourrit de terrorisme pour se maintenir au pouvoir. Un terrorisme qui lui sert de béquille pour se maintenir au pouvoir. « La Kabylie doit conjuguer ses efforts avec le régime malien pour se protéger du terrorisme algérien et le dénoncer sur la scène internationale. Le Mali et la Kabylie ont droit à une protection internationale face aux exactions qu’ils subissent de la part du régime terroriste d’Alger », rajoute le militant de l’URK.

Massy Koceila

3 Commentaires

  1. Je pense que cette histoire de terrorisme est connue de tous les pays qui font business avec l’algerie et tous les regimes arabo-islamiques. Ca les arrangent. C’est une sous-traitance qui leurs ramene plutot que de leur couter. La terreur empeche de reflechir, l’inspect de survit prennant le dessus. Cela en plus de l’abrutissement que guarantit la « culture » arabo-islamique. Il n’y a qu’a voir le roman Syrien. De terroriste islamiste au podium des Nations Unies. Tard mais salutaire, il aura fallut que la france en sente l’odeur et le risque chez-elle, pas a Paris seulement mais partout, pour se reveiller et sentir le cafe’.

  2. Cet article met enfin des mots clairs sur une vérité longtemps tue : le rôle trouble et destructeur du régime algérien dans la déstabilisation régionale. Le témoignage du ministre malien aux Nations Unies est salutaire, car il brise l’omerta diplomatique sur l’implication directe de l’Algérie dans le financement et la manipulation de groupes terroristes, non seulement au Mali, mais aussi à travers toute la région du Sahel et au-delà.

    Il est temps que la communauté internationale cesse de fermer les yeux par opportunisme économique ou géostratégique. L’hypocrisie de certains États, qui dénoncent le terrorisme d’un côté tout en entretenant des relations commerciales, militaires ou énergétiques avec un régime accusé de le soutenir, est non seulement moralement indéfendable, mais elle met aussi en danger la stabilité de toute une région. Ces alliances douteuses ne font que renforcer l’impunité d’un pouvoir algérien qui instrumentalise la violence pour se maintenir au sommet.

    Le soutien constant au Polisario, les liens avec des groupes islamistes armés, la répression sanglante contre les populations kabyles… tout cela ne peut plus être ignoré. La vérité, même dérangeante, doit être dite, et les peuples du Mali, de la Kabylie, et d’ailleurs doivent être entendus et protégés face à cette machine de terreur institutionnalisée.

  3. « Djamel Ben Smail, un jeune Algérien bénévole venu de Médéa en 2022 » : Beaucoup d’approximations et d’à-peu-près. J’ai l’impression que cet article (si on ose l’appeler ainsi) a été écrit écrit par l’IA.

    Djamel Ben Smaïl, paix à son âme, venanit de Miliana. et c’était en 2021, pas en 2022.

    Faites attention à ce que vous publiez : on ne peut pas être crédible, sans rigueur, même si ce qu’on dit est la vérité.

    A bons entendeurs.

    P.S. Je ne m’attends pas à ce que mon message soit publié. Je voulais juste « alerter », un tant soit peu, les responsable de TAMURT INFO.

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