Des sénateurs français soutiennent le droit du peuple kabyle à son autodétermination

PARIS (TAMURT) – Après la sénatrice LR (Les Républicains) des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer, qui a manifesté son soutien à la cause kabyle, en recevant une délégation de l’Anavad, le 03 avril dernier, au Sénat français, c’est autour du sénateur du RN, Stéphane Ravier, d’afficher ouvertement son appui au droit du peuple kabyle à son autodétermination.

« Honoré d’avoir reçu le très francophile président du gouvernement provisoire kabyle Ferhat Mehenni au Sénat. Des échanges intéressants et une réelle amitié. Je soutiens le droit à l’autodétermination du pacifique peuple kabyle face à l’oppression du régime algérien », a posté, ce mardi 03 juin, Stéphane Ravier, sur son compte X. Le 28 mai dernier, une délégation du gouvernement provisoire kabyle en exil, conduite par le président Ferhat Mehenni, a été reçue au Sénat par Stéphane Ravier. En marge de cette visite, il exprimé ses « vœux de réussite et de succès » à l’Anavad, tout en soulignant qu’une fois les kabyles recouvrent leur souveraineté, cela permettra « à la Kabylie et à son peuple de s’exprimer culturellement, économiquement, socialement ». En outre, selon ce même sénateur, cela « permettra à la France de nouer des liens, de stabiliser et de pacifier les relations avec cette partie de l’Afrique du Nord avec qui nous partageons une histoire commune ».

Pour rappel, la sénatrice Valérie Boyer avait exprimé son soutien sans équivoque à la cause kabyle lorsqu’elle avait reçu une délégation de l’Anavad début avril dernier. « J’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, le gouvernement kabyle en exil, ainsi que des membres du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK). Au cours de notre rencontre, la situation de Boualem Sansal a été évoquée, ainsi que celle d’autres prisonniers d’opinion kabyles. Nous avons également mis en lumière la répression politique en Algérie. La délégation kabyle a insisté sur le choix de la voie pacifique en vue du droit à l’autodétermination de la Kabylie », avait-elle écrit sur sa page Facebook.

Lyes B.