 – La Russie a annoncé son intention d’assouplir les régimes de visa avec plusieurs pays africains, mais l’Algérie ne figure pas parmi les États concernés. Selon le chef du département consulaire du ministère russe des Affaires étrangères, Moscou prépare actuellement des accords de suppression de visas avec divers pays du continent, dont le Zimbabwe.){kind=link}
MOSCOU (TAMURT) – La Russie a annoncé son intention d’assouplir les régimes de visa avec plusieurs pays africains, mais l’Algérie ne figure pas parmi les États concernés. Selon le chef du département consulaire du ministère russe des Affaires étrangères, Moscou prépare actuellement des accords de suppression de visas avec divers pays du continent, dont le Zimbabwe.
Alors que plusieurs nationalités africaines bénéficient déjà d’une entrée sans visa en Russie – notamment les citoyens d’Angola, du Mozambique, du Malawi, de Sao Tomé-et-Principe, de Tunisie et du Maroc – les Algériens restent soumis à une procédure de demande de visa. Cette différence de traitement interroge, d’autant que les Tunisiens et les Marocains peuvent se rendre en Russie uniquement avec un passeport ordinaire.
Cette décision s’ajoute à d’autres signaux perçus comme un refroidissement des relations bilatérales. L’an dernier, la Russie n’a pas soutenu la candidature de l’Algérie au groupe des BRICS. Plus récemment, au Conseil de sécurité de l’ONU, Moscou n’a pas utilisé son droit de veto sur une résolution liée au Sahara occidental, une position éloignée des attentes algériennes. La Chine a également adopté une posture jugée plus proche des intérêts marocains.
Ces développements nourrissent l’idée d’un isolement diplomatique grandissant de l’Algérie sur la scène internationale. L’écrivain Boualem Sansal a récemment déclaré que « l’Algérie est dans un gouffre », estimant que le pays peine à trouver de véritables alliés.
Idir Yatafen