 – Le 18 octobre 1970, des tueurs à gages engagés par le criminel et dictateur Boumedienne avaient exécuté le chef historique de la guerre de libération, Krim Belkacem, dans un hôtel à Frankfurt en Allemagne. L'opération de son assassinat avait été suivie par Bouteflika et un certain Ait Mesbah.){kind=link}
KABYLIE (TAMURT) – Le 18 octobre 1970, des tueurs à gages engagés par le criminel et dictateur Boumedienne avaient exécuté le chef historique de la guerre de libération, Krim Belkacem, dans un hôtel à Frankfurt en Allemagne. L’opération de son assassinat avait été suivie par Bouteflika et un certain Ait Mesbah.
Ce samedi matin, la fille de Krim Belkacem et certains compagnons des signataires des accords d’Évian se sont rendus au cimetière d’El Alia à Alger pour se recueillir sur sa tombe à l’occasion de la 55ᵉ commémoration de son assassinat.
Une poignée d’anciens maquisards seulement étaient présents. Aucun officiel du régime algérien. Aucun journaliste, sauf la BRTV parce que c’est une télévision kabyle. » C’est vraiment triste. Personne n’est venu se recueillir sur la tombe de mon père, lui qui a pris les maquis en 1947 et qui a signé l’indépendance de l’Algérie.
Tous les Algériens devraient être ici aujourd’hui », se désole la fille de Krim Belkacem, visiblement très déçue par le rejet des Algériens de son père. Y avait que Ould Kablia, ancien du MALG et ex-ministre de l’Intérieur, qui était venu se recueillir sur la tombe de Krim Belkacem ce 18 octobre 2025.
Les chefs historiques kabyles sont tous ignorés et par le régime algérien et par le peuple algérien. Ait Ahmed avait raison d’avoir choisi d’être enterré chez lui dans son village à Ath Yahia en haute Kabylie.
D’ailleurs, selon un témoignage de Hocine Ait Ahmed sur le plateau de la BRTV en 2004, la tombe de Karim Belkacem à El Alia est vide et personne ne sait vraiment où sont ses ossements.
Idir Yatafen