PARIS (TAMURT) – Avant même l’annonce de l’arrestation d’un Algérien qui fait partie des quatre malfaiteurs qui ont volé des bijoux au musée du Louvre de Paris, l’ancien président français, François Hollande, avait annoncé à la presse qu’un « pays étranger est impliqué dans le vol des bijoux du Louvre », sans donner plus d’explications ni d’autres détails.
Certains médias ont compris que l’ancien président socialiste faisait allusion à ma Russie, mais il semble que c’est de l’Algérie qu’il voulait parler. Les enquêteurs et les dirigeants politiques français sont très prudents. Ils attendent les conclusions de l’enquête pour s’exprimer. Le malfaiteur algérien arrêté grâce à son ADN laissé sur les lieux du cambriolage ne dit rien pour le moment. Il se peut qu’il s’agisse d’un bandit qui agit pour son compte, pour son gang ou qui roule pour les services secrets algériens. Une hypothèse à ne pas écarter.
La manipulation des réseaux mafieux en France par les services secrets algériens, notamment DZ Mafia dans le trafic de drogue, est un secret de polichinelle. L’Algérie veut solder ses comptes par tous les moyens avec la France depuis qu’Emmanuel Macron avait annoncé son soutien au Maroc dans le dossier du Sahara occidental en juillet 2024.
L’arrestation d’un diplomate algérien à Paris par les services de sécurité français, qui était en réalité un agent du DRS, dans l’affaire de l’enlèvement d’un opposant algérien au régime de Tebboune, n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans la crise politique qui mine Alger et Paris.
Idir Yatafen


