Que mijotent Tebboune et le général Kaidi ?

ALGÉRIE (TAMURT) – Au plus haut sommet du régime algérien, rien ne va. Créer l’effervescence. La crise couve et les clans sortent leurs griffes. Le général Chengriha qui gère tout jusqu’au moindre détail, a plongé le pays dans une dictature semblable à celle de Kadhafi.

Tebboune et certains de ses proches, notamment son chef de cabinet un certain Boualem Boualem, et surtout le général Kaidi, un militaire influent sur la scène politique algérienne, dans l’ombre évidemment, multiplient les rencontres secrètes ces derniers temps selon plusieurs sources. Personne ne sait ce qu’ils mijotent entre eux. Ce que certaines sources affirment, ces rencontres se tiennent sans Chengriha, le vrai président algérien. Plusieurs activistes et certains journalistes généralement bien informés affirment que Tebboune et certains militaires veulent « sauter Chengriha ». C’est ce général, accusé d’être derrière plusieurs génocides durant la décennie noire contre des civils, qui a fait plonger l’Algérie dans l’inconnu. Il a voulu d’abord une guerre contre le Maroc à tout prix. Il était à deux doigts d’attaquer le Maroc, en 2024″, affirme un journaliste algérien. Puis, ces derniers temps, il est derrière la crise diplomatique avec la France. « Il a piqué une colère noire lorsque le tribunal d’Alger avait condamné Boualem Sansal à 5 ans de prison ferme. Il voulait au moins 20 ans ou la perpétuité », ajoute notre source.

Chengriha n’écoute personne et agit comme un fou. Il ne connait rien ni en politique, ni en diplomatie, ni même en armée, mais il décide de tout en Algérie. C’est lui-même qui nomme les walis, affirment certains. Devant ces dérives successives qui peuvent plonger le pays dans un gouffre, même certains de ses proches pensent à l’écarter du cercle décisionnel par tous les moyens. Tebboune et Boualem Boualem ont apparemment fait appel au général Kaidi pour trouver une solution.

On parle même d’une succession fort probable du général Kaidi à Tebboune. Il semble que le général Kaidi tire la sonnette d’alarme sur les risques de la crise diplomatique avec la France provoquée par Chengriha. Dans un régime opaque et fermé comme celui de l’Algérie, il est difficile vraiment de savoir ce qui se trame vraiment dans la haute sphère du régime, mais il semble que quelque chose d’important se prépare par « les décideurs ». 

Idir Yatafen