TAMANRASSET (TAMURT) – Amayas, en tamazight, ou guépard saharien, pour d’autres le guépard berbère, est un félin dont le nombre sur la planète ne dépasse pas les 200 spécimens, dont 37 seulement se trouvent au pays des Touaregs à Tamanrasset.
C’est dans cette région qu’un guépard a été observé par un touriste en plein jour. Il a été photographié et sa photo a fait le tour du monde. Il parait que c’est un mal très jeune et en bonne santé. Jadis, cet animal était omniprésent dans toutes les régions de l’Afrique du Nord et même en Kabylie. Aujourd’hui, on le voit que rarement à Tamanrasset, au Burundi, au nord du Niger et parfois au Burkina Faso. C’est une espèce en voie de disparition.
Dans la culture amazighe et les contes légendaires, le mot amayas revient souvent. En Kabylie, ils sont nombreux, les parents, à choisir ce prénom « Amayas » à leurs enfants depuis la fin des années 1980.
Ce qui est regrettable, c’est que le gouvernement algérien ne fait rien pour protéger les espaces d’animaux en voie de disparition. Les braconniers et les guerres successives ont porté un sacré coup à la faune, mais aussi à la flore dans le grand désert. Du temps de Bouteflika, des braconniers des pays du Golfe, des émirs qataris et saoudiens, ont presque exterminé des oiseaux et des animaux rares dans le désert.
Idir Yatafen