ALGERIE (TAMURT) – Krim Belkacem, premier à prendre les armes et à monter dans les maquis en 1947, a été assassiné le 18 octobre 1970 pat la sinistre sécurité militaire algérienne, à la demande du criminel Boukharouba, dit Boumediene. Ce même Boumediene, qui était durant la guerre de libération au Caire pour ses études, avait signé un an avant l’assassinat de Krim Belkacem, un accord avec la France pour lui permettre des essais sur des armes chimique dangereux à Beni Ounif à Bechar, selon le général Benyales dans ses mémoires publiées en 2017.
Krim Belkacem, qui a signé les accords d’Evian, en mars 1962, a été tué par le régime algérien par racisme contre les Kabyles. Aujourd’hui, la majorité des Algériens préfèrent le criminel Boumediene au révolutionnaire Krim Belkacen qui les a libéré. Ils l’ont tué parce qu’il était opposant au régime, mais surtout parce qu’il était un chef historique charismatique dont Boumediene était jaloux, car il n’a pas fait la guerre, ce qui a créé en lui in complexe devant les chefs révolutionnaires.
D’ailleurs, Boumediene, pour combler un peu ses complexes d’infériorité et de ne pas avoir fait la révolution, a créé dans les années 1970 la révolution agraire, la révolution culturelle, industrielle…qui ont mené l’Algérie droit vers le chaos sur tous les plans. Boumediene avait une haine noire contre les Kabyles, surtout les révolutionnaires. 54 ans après l’assassinat de Krim Belkacem aucun édifice ne porte son nom en Algérie, sauf un boulevard…à la ville de Tizi-Ouzou. Boumediene, lui, c’est un aéroport international qui porte son nom.
Idir Yatafen