 – Le Premier ministre français, François Bayrou, a salué le travail du comité de soutien à Boualem Sansal. Il l'a cité comme étant en "captivité". Le mot est fort de la part du Premier ministre français. "Depuis cinq mois que Boualem Sansal est en captivité. Un prisonnier d'opinion, grand écrivain en langue française, grand écrivain algérien et français et de surcroît malade, le mouvement de solidarité derrière lui doit être entendu", a déclaré François Bayrou.){kind=link}
PARIS (TAMURT) – Le Premier ministre français, François Bayrou, a salué le travail du comité de soutien à Boualem Sansal. Il l’a cité comme étant en « captivité ». Le mot est fort de la part du Premier ministre français. « Depuis cinq mois que Boualem Sansal est en captivité. Un prisonnier d’opinion, grand écrivain en langue française, grand écrivain algérien et français et de surcroît malade, le mouvement de solidarité derrière lui doit être entendu », a déclaré François Bayrou.
Les derniers développements de la crise diplomatique entre Alger et Paris font craindre que la libération de Sansal ne soit pas pour l’immédiat. D’ailleurs, certains soupçonnent Alger d’avoir délibérément déclenché une autre crise avec Paris pour ne pas libérer Sansal justement, condamné de manière arbitraire à 5 ans de prison ferme à cause d’accusations qui n’ont aucun sens.
La mobilisation pour libérer Sansal, un intellectuel qui a toujours admiré le peuple kabyle, s’accentue en France. Des hommes politiques français parlent de sévères sanctions économiques envers l’Algérie allant jusqu’à interdire Air Algérie en France, au cas où l’Algérie maintiendrait Sansal derrière les barreaux.
À vrai dire, le régime algérien est vulnérable. Il fait juste semblant de tenir tête à la France. C’est un régime qui a peur de tout le monde et qui voit le danger partout. Il a même peur de son propre peuple qui peut resurgir à n’importe quel moment.
Idir Yatafen