 – La plage de Tamda Ouguemoun, dans la commune d'Iflissen, entre Tigzirt et Azzefoun, est connue pour ses restaurants spécialisés dans le poisson. Un havre de paix qui attire des clients et des visiteurs des quatre coins de la Kabylie. Malheureusement, ces dernières années, l'endroit a été transformé en un lieu de débauche.){kind=link}
TAMDA OUGUEMOUN (TAMURT) – La plage de Tamda Ouguemoun, dans la commune d’Iflissen, entre Tigzirt et Azzefoun, est connue pour ses restaurants spécialisés dans le poisson. Un havre de paix qui attire des clients et des visiteurs des quatre coins de la Kabylie. Malheureusement, ces dernières années, l’endroit a été transformé en un lieu de débauche.
Des baraques construites de bric et de broc deviennent des commerces de prostituées, dans la plupart desquelles sont venues des régions de l’Oranie. Qui dit prostitution, dit aussi drogue. Deux commerces illicites inconnus dans la région. On parle même de la vente de la cocaïne à Tamda Ouguemoun et à Abchar.
Exacerbés par cette situation, des habitants de la localité d’Iflissen ont décidé de réagir. Ils ont d’abord fermé tous les commerces et exigent même leur démolition, vu qu’aucun commerçant n’est autorisé et sont tous dépourvus de registres de commerce. En d’autres termes, plus de 100 commerces à Tamda Ouguemoun : bars, restaurants, lieux de débauche illicite depuis presque 25 ans. Les services de sécurité ont toujours fermé les yeux et n’ont jamais intervenu. « A Tamda Ouguemoun ou à Abchar à côté, les patrons de bars et de lieux de débauche versent un pourcentage au commissaire de police de Tigzirt et au chef de brigade de la gendarmerie, ce qui explique que, depuis des années, personne n’a osé fermer ces commerces illicites. Nous les citoyens d’Iflissen y en a marre. L’État doit intervenir et nettoyer ces deux plages. Elles étaient des plages pour familles avant les années 2000, mais de nos jours c’est honteux de dire que je suis allé à Abchar ou à Tamda Ouguemoun », nous déclara un pêcheur de la localité d’Iflissen.
Il semble que les autorités continuent à faire la sourde oreille et, depuis plus de dix jours, que ses citoyens protestent, mais personne ne leur prête attention. Les autorités algériennes ont toujours encouragé le pourrissement en Kabylie.
Idir Yatafen